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  • Lexus LS Concept : le pari audacieux du monospace à six roues

    Lexus LS Concept : le pari audacieux du monospace à six roues

    La berline Lexus LS, symbole de luxe discret depuis plus de trente ans, semble tirer sa révérence. Pourtant, la marque japonaise surprend une nouvelle fois. Elle dévoile un concept audacieux : un monospace électrique à six roues.

    Vue de profil du Lexus LS Concept à six roues, design futuriste et silhouette massive
    Le Lexus LS Concept montre sa silhouette imposante et son design futuriste à six roues. (Crédit : Toyota)

    Cette initiative radicale transforme complètement la vision traditionnelle de la LS. Akio Toyoda, Président de Toyota Motor Corporation, insiste : « tout le monde est sérieux à ce sujet ». Ce n’est pas un simple exercice de style, mais un projet mûri avec précision et ambition.

    De la berline au “Luxury Space”

    La Lexus LS — longtemps synonyme de Luxury Sedan — se réinvente sous le nom de Luxury Space. Ce changement illustre une philosophie radicalement nouvelle : le luxe ne se mesure plus seulement à la vitesse ou au prestige, mais à l’espace et au confort. Le concept présenté adopte une carrosserie futuriste de type monospace, avec trois rangées de sièges et six roues. Comparé au Lexus LM, il impressionne par sa masse, son empattement allongé et ses porte-à-faux réduits. Les lignes angulaires et les surfaces nettes évoquent un vaisseau spatial. Les feux verticaux à LED, l’aileron arrière illuminé et les jantes imposantes soulignent le côté expérimental. Ce design dépasse la simple esthétique : il sert un objectif pratique et conceptuel.

    Six roues pour le confort et la stabilité

    L’idée d’un troisième essieu n’est pas anodine. Lexus cherche à améliorer la répartition des masses, la stabilité et le confort. L’intérieur, pensé comme un salon roulant, offre six places modulables, un éclairage d’ambiance réglable et une atmosphère zen typiquement japonaise. Le silence de roulement et la fluidité de conduite, valeurs emblématiques de la marque, restent prioritaires. Ainsi, la LS n’est plus seulement un véhicule, elle devient un espace de vie mobile, où le voyage est une expérience sensorielle. Cette démarche illustre comment Lexus interprète désormais le luxe : moins spectaculaire, plus immersif et personnalisé.

    Homme avançant vers la porte coulissante du Lexus LS Concept à six roues, intérieur spacieux visible
    L’accès au Lexus LS Concept révèle un intérieur spacieux pensé comme un salon roulant. (Crédit : Lexus)

    Innovation électrique et défis techniques

    Le concept repose sur une propulsion 100 % électrique, cohérente avec les attentes du marché et les contraintes d’espace. Les moteurs électriques permettent une répartition optimale du poids et une habitabilité maximale. Cependant, la route vers la production reste semée d’obstacles. L’intégration d’un troisième essieu dans une architecture électrique est complexe, tout comme la certification pour la conduite sur route. De plus, les ingénieurs doivent garantir la sécurité, le confort et la performance malgré la configuration inhabituelle. Toyoda souligne que l’équipe travaille avec sérieux et détermination, et que le projet pourrait devenir réalité si tous les défis techniques sont surmontés.

    Design audacieux et influences futuristes

    La silhouette carrée et la ligne de toit plate renforcent l’impression d’un salon sur roues. La porte coulissante électrique côté passager facilite l’accès à l’habitacle spacieux. Les feux verticaux à l’avant et les bandes LED arrière renforcent le caractère spectaculaire et reconnaissable du véhicule. L’inspiration provient également des rovers lunaires : la disposition des roues et le biomimétisme améliorent la stabilité et la maniabilité. Même les amateurs de technologie futuriste seront séduits par cette approche, qui combine innovation visuelle et ergonomie intérieure. Lexus transforme chaque trajet en expérience, où la technologie sert le confort et l’agrément plutôt que la performance brute.

    Un positionnement stratégique

    Ce concept LS illustre la stratégie de Lexus pour redéfinir le luxe japonais. Alors que le Century continue d’incarner l’ultra-luxe classique, la LS à six roues explore de nouvelles dimensions. La marque veut séduire des consommateurs qui privilégient espace, confort et innovation, répondant aux nouvelles attentes du marché haut de gamme. Cette démarche permet également à Lexus de renforcer sa distinction par rapport à Toyota, tout en consolidant sa réputation d’innovateur audacieux. Si le modèle est produit, il pourrait devenir le véhicule le plus original jamais conçu par la marque, redéfinissant le segment du monospace de luxe.

    Équipe Lexus comparant l’ancienne berline LS et le nouveau LS Concept à six roues
    Du classique au futuriste : Lexus met en perspective la berline LS et son nouveau concept six roues. (Crédit : Toyota)

    Le Japan Mobility Show 2025, moment décisif

    Le concept LS sera présenté au Japan Mobility Show 2025, aux côtés du coupé SUV Century. L’événement promet de marquer un tournant pour le groupe japonais, en révélant une vision du luxe sans précédent. Le futur LS à six roues pose une question centrale : s’agit-il d’une audace artistique ou d’une révolution industrielle imminente ? Lexus semble convaincu que le concept peut s’intégrer à une production sérieuse, et Toyoda assure que l’entreprise est prête à relever ce défi. Les mois à venir permettront de savoir si le monospace futuriste deviendra une réalité tangible ou restera un fascinant exercice de style.

  • Range Rover Electric : le luxe du silence comme nouvel art de vivre

    Range Rover Electric : le luxe du silence comme nouvel art de vivre

    Le Range Rover Electric n’est pas juste un nouveau SUV. C’est un véhicule qui transforme le luxe en silence. Alors que sa sortie est repoussée à 2026, les tests en Suède ont montré un SUV capable d’allier confort et performance. Ce modèle électrique n’est pas conçu pour aller vite, mais pour offrir une expérience unique et raffinée.

    Range Rover Electric vue de face sur un lac gelé enneigé, SUV de luxe 100% électrique
    Le Range Rover Electric dévoile son imposante silhouette sur un lac gelé, symbole de puissance et de luxe silencieux. (Crédit : Land Rover)

    Le pari du silence

    Le Range Rover Electric n’a pas de moteur qui rugit, et c’est ce qui le rend intéressant. Depuis cinquante-cinq ans, la marque se distingue par sa puissance tranquille et maîtrisée. Aujourd’hui, sans moteur thermique, cette idée est encore plus forte. Le silence devient un élément de luxe. Dans l’habitacle, la suspension à deux chambres, la gestion intelligente de la température et le contrôle précis du couple créent une sensation de flottement. La voiture semble moins être un véhicule qu’un salon mobile, isolé du monde extérieur, où les vibrations sont presque absentes grâce au travail des ingénieurs de Solihull.

    Le SUV brave le froid

    En Arjeplog, au nord de la Suède, le Range Rover Electric a subi deux hivers de tests intenses. Soixante-douze mille kilomètres sur des lacs gelés, des pentes raides et des surfaces glissantes. Le but : montrer que l’électrique peut égaler le thermique même dans les pires conditions. Les ingénieurs ont testé ThermAssist, une technologie qui récupère la chaleur à -10 °C et garde la batterie à la bonne température. Cela permet de conserver l’autonomie même par temps très froid, là où la plupart des voitures électriques perdent en efficacité. Ce n’est pas seulement technique, c’est aussi une question de prestige : un Range Rover ne peut pas craindre le froid.

    Range Rover Electric dans un paysage arctique désertique, SUV électrique de luxe éloigné
    Vue lointaine du Range Rover Electric dans les étendues glaciales de Suède, illustrant sa maîtrise du tout-terrain extrême. (Crédit : Land Rover)

    Une architecture électrique

    Sous le capot, le Range Rover Electric utilise une architecture 800 volts et une batterie de 117 kWh fabriquée en interne. Cette décision a retardé le projet, mais montre une indépendance rare. Au lieu d’acheter des batteries standards, la marque crée son propre standard de luxe. Le résultat : 542 chevaux, 850 Nm de couple et une transmission intégrale ultra-précise. L’Intelligent Driveline Dynamics ajuste le couple arrière en 50 millisecondes, 100 fois plus vite qu’une voiture thermique. L’électronique remplace la mécanique avec style. Le Range Rover Electric ne renie pas son passé, il le réinvente avec l’électricité et le logiciel.

    Range Rover veut que son SUV électrique soit avant tout une expérience. Selon Thomas Müller, directeur produit, l’âme du véhicule est dans l’isolation et le confort. Ce n’est pas une voiture qui fait du bruit, c’est une voiture qui fait sentir le calme. Les matériaux, les sièges, la direction et même la pédale participent à ce confort. Le conducteur devient un explorateur du silence plutôt qu’un simple pilote. Le rapport à la puissance change : il ne s’exhibe plus, il se ressent.

    Logo Range Rover sur le coffre arrière du SUV électrique, gros plan
    Gros plan sur le logo Range Rover du nouveau SUV électrique, reflet du raffinement et de l’héritage britannique. (Crédit : Land Rover)

    Un retard assumé pour préserver l’icône

    Le lancement repoussé à 2026 peut décevoir certains, mais c’est un choix réfléchi. Jaguar Land Rover ne veut pas précipiter la transition électrique. Le marché du luxe électrique est encore instable. En patientant, le constructeur assure une expérience fidèle à l’image de Range Rover. Dans un monde où tous se précipitent, ce retard devient un choix stratégique. La perfection prend du temps, surtout pour un symbole comme le Range Rover.

    Le Range Rover Electric ne va pas révolutionner le marché, mais il change la façon de vivre le luxe. Il ne promet pas de transformer le monde, mais de rendre le silence précieux pour ceux qui peuvent se l’offrir. Le vrai luxe de demain n’est plus la vitesse ni la puissance, mais la qualité du silence. Le Range Rover Electric montre que l’on peut rester maître de la route, sans jamais faire de bruit.

    Disponibilité du Range Rover électrique 2026

    Les premières unités du Range Rover électrique seront disponibles en 2026 chez le spécialiste Arc de Triomphe Auto, à Paris.

    • Adresse : 30 rue de Tilsitt, 75017 Paris
    • Téléphone : 01 43 80 55 11
  • Ferrari Elettrica : la révolution silencieuse du Cheval cabré

    Ferrari Elettrica : la révolution silencieuse du Cheval cabré

    La Ferrari Elettrica s’apprête à marquer le changement le plus décisif de l’histoire moderne de la marque. En 2026, cette première voiture 100 % électrique sera lancée par le cheval cabré.

    Si ce modèle nouvelle génération promet des chiffres de performances impressionnants, il incarne surtout un tournant stratégique et philosophique majeur. Car au-delà de la puissance et de l’autonomie, c’est bien la notion d’émotion mécanique que la firme de Maranello tente de réinventer.

    Zoom sur le logo Ferrari Elettrica sur la carrosserie, symbole de performance et de prestige italien.
    Détail du logo Ferrari Elettrica sur le capot, représentant l’exclusivité et l’ingénierie italienne.

    Un saut technologique calculé

    Chez Ferrari, l’électrification n’a jamais été un objectif, mais une nécessité. Le constructeur italien, réputé pour ses moteurs à combustion, a longtemps résisté à cette transformation imposée par les normes environnementales. Pourtant, Benedetto Vigna, son PDG, l’assume : l’avenir du luxe automobile passe par l’innovation électrique. En choisissant 2026 comme année de lancement, Ferrari se donne le temps de peaufiner un modèle à la hauteur de son héritage. L’Elettrica sera fabriquée à Maranello, dans un bâtiment flambant neuf dédié aux véhicules électriques, symbole d’un virage stratégique mesuré, mais assumé.

    Une philosophie inchangée

    Ferrari n’a jamais voulu fabriquer une voiture électrique pour suivre la mode. L’objectif affiché est clair : prouver qu’une Ferrari peut émouvoir sans moteur thermique. D’ailleurs, la marque précise que son futur modèle ne sera pas une supercar, mais une berline à quatre portes et quatre places. Une décision audacieuse, qui vise à séduire une clientèle plus large, sans trahir la philosophie maison. Le design, encore tenu secret, sera le fruit d’une collaboration entre les stylistes internes et LoveFrom, le studio fondé par Jony Ive, ex-designer d’Apple. Ce partenariat laisse entrevoir une approche plus épurée, entre technologie et élégance italienne.

    Crédit : Ferrari

    Quatre moteurs, mille chevaux et un contrôle absolu

    Sous la carrosserie, Ferrari a vu grand. L’Elettrica reposera sur une plateforme inédite en aluminium, dotée d’une batterie NMC de 122 kWh intégrée dans le plancher. Ce pack alimente quatre moteurs synchrones à aimants permanents, un par roue. Le total dépasse les 1 000 chevaux, pour un 0 à 100 km/h en 2,5 secondes et une vitesse de pointe de 310 km/h. Mais chez Ferrari, la performance brute n’est pas une fin en soi. Grâce au torque vectoring et aux quatre roues directrices, chaque virage deviendra une démonstration d’agilité. Ce système promet d’effacer les 2,3 tonnes de la voiture, en distribuant le couple indépendamment sur chaque roue.

    La batterie : le cœur de la voiture

    Le cœur énergétique de l’Elettrica est conçu pour durer. Composée de quinze modules et 210 cellules « pouch », la batterie a été développée en interne pour offrir à la fois puissance, stabilité et réparabilité. Elle fonctionne sous une tension de 800 volts, permettant une recharge rapide à 350 kW. Ferrari annonce 530 kilomètres d’autonomie, un chiffre raisonnable pour une voiture de cette catégorie. Surtout, la batterie a été pensée pour évoluer avec le temps, signe que Maranello anticipe déjà la durabilité de sa création.

    Crédit : Ferrari

    Le son du silence, réinventé à l’italienne

    Ferrari sait que le bruit fait partie intégrante de son ADN. Impossible, donc, d’imaginer une voiture muette. Les ingénieurs ont donc créé un système inédit de restitution sonore. Un capteur placé près de l’onduleur capte les vibrations mécaniques, puis les amplifie naturellement dans l’habitacle. Ce n’est pas un bruit artificiel, ni un vrombissement de science-fiction. Plutôt une signature acoustique, à mi-chemin entre musique et mécanique. Ce travail sur la sonorité vise à recréer le lien émotionnel entre le conducteur et la machine, élément fondateur du mythe Ferrari.

    Des sensations toujours présentes

    Pour que la conduite ne devienne pas un simple exercice d’efficacité, Ferrari a mis au point un dispositif inédit de palettes au volant. Celle de droite module la puissance et le couple sur cinq niveaux, tandis que celle de gauche ajuste la régénération au freinage. Ce système offre au conducteur une interaction fine avec le véhicule, un dialogue mécanique que l’électrique avait tendance à effacer.

    Un positionnement stratégique

    Crédit : Ferrari

    Malgré la radicalité de ce virage, Ferrari ne tourne pas le dos à son passé. L’Elettrica ne remplace aucun modèle existant : elle vient enrichir la gamme. Le constructeur prévoit que les voitures électriques représenteront seulement 20 % de ses ventes d’ici à 2030, contre 40 % annoncés auparavant. Cette prudence illustre une stratégie claire : électrifier sans renier l’essence. Ferrari veut séduire de nouveaux clients sans perdre les puristes, tout en préservant son image d’exclusivité.

    La Ferrari du futur

    L’Elettrica symbolise plus qu’une simple mutation technologique. Elle marque la volonté de Ferrari de prouver qu’émotion et électricité peuvent cohabiter. Dans une industrie souvent obsédée par les chiffres, Maranello choisit la voie de la nuance : puissance maîtrisée, autonomie suffisante et plaisir intact. Le défi est immense, mais la marque a déjà prouvé qu’elle savait transformer chaque contrainte en performance.

    En 2026, lorsque la Ferrari Elettrica fera enfin « rugir son silence » sur les routes, il ne s’agira pas seulement d’une première voiture électrique. Ce sera la démonstration que l’âme d’un moteur peut survivre sans essence. Et qu’au fond, ce qui fait une Ferrari, ce n’est pas le carburant qui l’alimente, mais l’émotion qu’elle fait naître.

  • Rolls-Royce Spectre : le luxe électrique entre héritage et innovation

    Rolls-Royce Spectre : le luxe électrique entre héritage et innovation

    Depuis ses débuts, la Rolls-Royce Spectre ne cesse de captiver les passionnés et collectionneurs. Depuis 2022, le constructeur britannique a franchi un cap historique vers l’électrique, combinant luxe, silence et puissance. Alors que la plupart des marques ont choisi l’hybride, Rolls-Royce a misé sur l’authenticité électrique, affirmant son identité tout en répondant aux exigences futures. Cette démarche reflète une stratégie audacieuse qui dépasse la simple innovation technique.

    Rolls-Royce Spectre électrique sur route, vue de face
    La Rolls-Royce Spectre impose sa présence, alliant silence et prestance sur les routes européennes. (Crédit : Rolls-Royce)

    Le pari de l’électrique

    Rolls-Royce a présenté la Spectre comme son premier modèle 100 % électrique, annonçant une autonomie supérieure à 500 km. Cette décision n’était pas seulement motivée par les normes écologiques, elle était également stratégique pour anticiper la réglementation européenne stricte.

    En 2024, la Spectre est devenue le modèle le plus vendu de la marque en Europe, dépassant même certaines berlines thermiques emblématiques. Ce succès montre que le luxe et l’innovation peuvent parfaitement cohabiter, séduisant une clientèle traditionnelle et exigeante tout en attirant de nouveaux acheteurs. L’électrique devient ainsi un vecteur d’image et un symbole de modernité pour la marque de Goodwood.

    Entre tradition et modernité

    Le coupé Spectre impose sa présence avec ses 5,45 mètres de long et ses 2,08 mètres de large, un gabarit impressionnant pour un véhicule électrique. Malgré ce format, le véhicule détient un record d’aérodynamisme avec un coefficient de traînée de seulement 0,25. Sa silhouette conserve l’ADN de Rolls-Royce, mais les signatures lumineuses modernes et la calandre élargie traduisent une volonté de renouvellement.

    Intérieur avant de la Rolls-Royce Spectre électrique
    L’habitacle de la Spectre illustre l’excellence du savoir-faire Rolls-Royce, entre artisanat et technologie. (Crédit : Rolls-Royce)

    À l’intérieur, le raffinement est omniprésent : tapis en laine d’agneau, ciel étoilé avec fibres optiques et étoile filante, portes antagonistes spectaculaires et parapluies siglés dans chaque portière. L’expérience à bord renforce ce sentiment de « tapis volant », signature historique de la marque, tout en offrant un confort inédit pour un coupé électrique.

    Spectre Black Badge : puissance et provocation

    La Spectre Black Badge — « l’alter ego » — marque une intensité inédite dans l’histoire de la marque. Avec 485 kW et 1 075 Nm de couple, elle devient la Rolls-Royce la plus puissante jamais produite. Néanmoins, la priorité reste le confort et la maîtrise. Le mode « Spirited Drive » permet une accélération fulgurante, tandis que la suspension et la direction ont été recalibrées pour exploiter cette puissance en toute sécurité.

    L’esthétique extérieure, avec des finitions noires et violettes, traduit un tempérament audacieux et rebelle, en parfaite cohérence avec l’esprit Black Badge. Ce modèle s’adresse à une clientèle intrépide qui refuse de se conformer aux conventions traditionnelles du luxe britannique.

    Rolls-Royce Spectre Black Badge, version puissante et exclusive
    Avec la Black Badge Spectre, Rolls-Royce repousse les limites du luxe électrique et de la performance maîtrisée. (Crédit : Rolls-Royce)

    L’intérieur de la Black Badge Spectre est une véritable démonstration d’innovation artisanale. La planche de bord illuminée intègre plus de 5 500 étoiles, un symbole de l’infini et une signature de la personnalisation extrême. Les clients peuvent choisir parmi cinq thèmes de couleur pour les cadrans et harmoniser l’ensemble de l’habitacle.

    Les sièges, boiseries et surfaces en fibre technique révèlent un niveau de détail rarement atteint dans l’automobile. Cette combinaison de technologie et de luxe classique illustre parfaitement le savoir-faire britannique, tout en soulignant la capacité de Rolls-Royce à réinventer le raffinement pour l’ère électrique.

    Électrification des classiques : nostalgie et modernité

    Rolls-Royce Corniche électrique par Halcyon
    Halcyon réinvente la mythique Corniche en version électrique, entre nostalgie et modernité assumée. (Crédit : Halcyon)

    Au-delà des nouveaux modèles, l’électrification touche également les véhicules historiques. L’entreprise anglaise, Halcyon, a transformé la légendaire Rolls-Royce Corniche en version électrique, un projet qui a divisé les passionnés. La conversion remplace le V8 d’origine par des batteries offrant 400 km d’autonomie, tout en conservant l’esprit du cabriolet des années 1970.

    L’intérieur est restauré à la main, avec des boiseries, selleries et technologies modernes intégrées discrètement. Cette initiative montre qu’électrification et préservation du patrimoine peuvent coexister, tout en provoquant des débats passionnés sur l’âme et le son légendaire des moteurs Rolls-Royce.

    Vers une nouvelle ère pour Rolls-Royce

    La Spectre a ouvert la voie, mais l’aventure électrique continue. En 2025, Rolls-Royce prévoit de dévoiler un nouveau modèle électrique, probablement un SUV plus compact que le Cullinan. L’investissement de 358 millions d’euros dans l’usine de Goodwood a confirmé cette stratégie ambitieuse. Le constructeur anticipe ainsi la transition écologique tout en conservant sa philosophie du luxe sur-mesure. La technologie électrique devient un outil de différenciation et de personnalisation, garantissant que chaque Rolls-Royce demeure unique et fidèle aux attentes d’une clientèle très exigeante.

    Rolls-Royce Spectre électrique vue de loin
    De loin, la Spectre affirme sa silhouette imposante et son élégance intemporelle, symbole du luxe britannique. (Crédit : Rolls-Royce)

    Les Rolls-Royce électriques ne visent pas les records de vitesse, mais l’excellence du confort et la puissance maîtrisée. Même la Black Badge, avec son couple phénoménal, conserve la philosophie du « tapis volant ». La marque démontre que le luxe peut être durable et que performance, silence et respect de l’environnement peuvent coexister. Cette stratégie illustre parfaitement l’adaptation d’une marque historique à un monde en mutation, où les exigences écologiques deviennent incontournables.

    Le futur électrique du luxe britannique

    Entre la Spectre, la Black Badge et les conversions de collection, Rolls-Royce démontre que l’électrique n’est plus une tendance, mais un choix stratégique. L’entreprise réussit à préserver son identité tout en séduisant une nouvelle génération de clients. La question n’est plus « pourquoi passer à l’électrique ? », mais « comment continuer à surprendre et à séduire dans un monde sans essence ? ». Ce futur électrique combine tradition, innovation et audace, illustrant la capacité de Rolls-Royce à rester la référence absolue du luxe contemporain.

  • Bentley Flying Spur Hybride : luxe, artisanat et innovation électrifiée

    Bentley Flying Spur Hybride : luxe, artisanat et innovation électrifiée

    La Bentley Flying Spur hybride rechargeable n’est plus une nouveauté, mais elle reste fascinante par son mélange de performance et de prestige. Bien au-delà d’un simple moteur électrifié, cette berline représente une symbiose parfaite entre technologie moderne et savoir-faire artisanal britannique. Bentley démontre que l’hybride peut être synonyme de puissance, d’émotion et d’exclusivité.

    Bentley Flying Spur hybride 2025 vue de loin avec peinture Ombré
    La Bentley Flying Spur hybride 2025 se distingue par sa peinture Ombré et son design élégant. (Crédit : Bentley)

    Une hybride entre tradition et modernité

    La Flying Spur Hybrid occupe une place originale entre la version V8 et le W12. Son design ne change presque pas, mais son poids augmente naturellement à cause du moteur électrique et de la batterie. Le V6 de 2,9 litres, associé à un moteur électrique de 100 kW, développe 544 chevaux et 750 Nm de couple. Ainsi, le 0 à 100 km/h est atteint en seulement 4,1 secondes, avec une vitesse maximale de 285 km/h, proche de la version V8. Bentley montre qu’électrification ne signifie pas compromis sur les performances.

    La batterie de 14,1 kWh offre 40 km d’autonomie en mode 100 % électrique selon le cycle WLTP. Associée au réservoir d’essence, la Flying Spur atteint une autonomie totale de 700 km, ce qui rend son usage flexible et rassurant pour les longs trajets. L’hybride devient alors un outil au service du confort quotidien, permettant de réduire les émissions tout en maintenant des performances dynamiques.

    La peinture Ombré by Mulliner : l’art de la couleur

    Détail porte avant et roue Bentley Flying Spur hybride 2025
    Gros plan sur la porte avant et la roue de la Bentley Flying Spur 2025, mettant en valeur la finition Ombré.

    Bentley a appliqué sa nouvelle technique de peinture Ombré pour la première fois sur une Flying Spur, créant ainsi la première berline quatre portes avec un dégradé de couleur. Le processus nécessite près de 60 heures de travail artisanal, réalisé par deux techniciens experts dans l’atelier Dream Factory de Crewe, au Royaume-Uni. La peinture passe du Topaz Blue vibrant à l’avant au Windsor Blue plus foncé à l’arrière, avec une transition progressive sur les portes, les bas de caisse et le toit.

    Les couleurs sont appliquées en plusieurs étapes, soigneusement mélangées selon des méthodes traditionnelles, pour garantir une symétrie parfaite et éviter l’apparition d’une couleur intermédiaire. Deux autres combinaisons sont également disponibles : Sunburst Gold vers Orange Flame et Tungsten vers Onyx, avec d’autres teintes prévues prochainement.

    Chaque véhicule est donc unique, et la maîtrise des techniciens assure un résultat parfait à l’œil nu. La Flying Spur Ombré fait sa première apparition au Southampton International Boat Show 2025, succédant à la Continental GT qui inaugurait cette technique lors du Quail Motorsports Gathering. Cette finition exclusive, baptisée Ombré by Mulliner, est disponible dans le réseau mondial de concessionnaires Bentley au prix de 48 000 £ (environ 55 200 €).

    Performances et technologie

    Tableau de bord Bentley Flying Spur 2025 avec peinture Ombré by Mulliner et finition artisanale
    Intérieur luxueux de la Flying Spur 2025 avec peinture Ombré Topaz Blue/Windsor Blue, unique et artisanal.

    La motorisation hybride ne se limite pas à des chiffres sur le papier. Le moteur électrique de 100 kW assure des relances instantanées, tandis que le V6 offre une sonorité et une puissance agréables. Le système hybride est optimisé pour combiner efficience énergétique et plaisir de conduite. Les suspensions adaptatives et la direction assistée garantissent confort et précision sur toutes les routes, du centre-ville aux autoroutes rapides.

    La Flying Spur Hybrid propose des options luxueuses telles que le système audio Naim, l’écran rotatif Bentley et le toit panoramique. Chaque véhicule devient ainsi un objet de collection personnalisé, reflétant le goût du propriétaire tout en offrant une expérience de conduite unique.

    L’hybride Bentley face à la concurrence premium

    Vue latérale Bentley Flying Spur hybride 2025 peinture Ombré
    La vue de profil de la Bentley Flying Spur hybride 2025 révèle le dégradé subtil de la peinture Ombré by Mulliner.

    Par rapport au Bentayga Hybrid ou à la Continental GT Speed, la Flying Spur hybride privilégie l’élégance et le confort tout en maintenant des performances proches des moteurs thermiques. Même face aux concurrentes allemandes telles que Porsche Panamera E-Hybrid ou Mercedes-AMG S 63 E, Bentley se distingue par son approche artisanale et sa personnalisation extrême, où chaque véhicule devient une création unique.

    Bentley transforme l’hybride en vecteur d’émotion et de prestige. La motorisation ne se limite plus à la technique : elle devient un élément de l’expérience sensorielle, combinée à la beauté de l’extérieur et du cockpit. Chaque trajet est ainsi une immersion dans le luxe, où puissance et artisanat coexistent harmonieusement.

    Stratégie d’électrification et vision future

    Bentley prévoit de maintenir les modèles hybrides jusqu’en 2035, tout en préparant progressivement l’arrivée de modèles entièrement électriques. Cette stratégie permet aux clients de s’adapter à l’électrification sans perdre le prestige et le confort caractéristiques de la marque. L’hybride devient donc un pont entre tradition et modernité, conciliant technologie, performances et artisanat.

    Sièges arrière Bentley Flying Spur hybride 2025 cuir Cumbrian Green
    Les sièges arrière de la Bentley Flying Spur 2025 offrent confort, finition artisanale et harmonie avec la teinte Ombré.

    La Flying Spur hybride dépasse la simple addition d’un moteur électrique à un V6. Elle incarne une alliance unique entre performance, autonomie et esthétique personnalisée. Grâce à Ombré by Mulliner et aux nombreuses options, chaque modèle devient une œuvre d’art roulante. Bentley prouve ainsi que l’hybride peut être un vecteur d’émotion, de style et de luxe, tout en respectant son ADN britannique prestigieux.

  • Toyota s’agace de l’abus du mot “hybride”… tout en s’y perdant lui-même

    Toyota s’agace de l’abus du mot “hybride”… tout en s’y perdant lui-même

    Toyota dénonce les “faux hybrides” vendus par ses concurrents. Selon le constructeur japonais, les systèmes 48 volts ne méritent pas cette appellation. Pourtant, son propre pick-up Hilux commercialisé en Europe arbore fièrement le badge “Hybrid 48V”. De quoi semer le doute sur la cohérence du discours de la marque.

    Toyota Yaris Cross vue de face et de profil, design compact et moderne pour SUV urbain hybride
    La Toyota Yaris Cross vue de face et de profil, un SUV urbain hybride au design moderne et dynamique. (Crédit : Toyota)

    Une guerre sémantique dans l’automobile

    Depuis plusieurs années, les termes techniques autour de l’électrification se multiplient. Hybride, rechargeable, mild-hybrid… autant d’appellations qui brouillent parfois les cartes. Pour Toyota, pionnier du “full hybrid” depuis la fin des années 1990, cette confusion est devenue insupportable. Le groupe japonais défend une définition stricte : un véhicule hybride doit pouvoir rouler, au moins sur quelques mètres, en mode 100 % électrique.

    En Australie, Sean Hanley, directeur du marketing et des ventes de Toyota, a vivement critiqué les constructeurs qui présentent des voitures 48 volts comme hybrides. Selon lui, ces systèmes n’offrent qu’une assistance légère au moteur thermique. Ils réduisent légèrement la consommation, mais ne permettent pas une propulsion électrique réelle. “Un système assisté 48V ne représente pas une motorisation hybride”, a-t-il déclaré, appelant les marques à davantage de transparence envers leurs clients.

    Toyota Yaris Cross vue arrière avec logo Toyota, design pratique et élégant
    Arrière de la Toyota Yaris Cross avec coffre et lunette arrière, illustrant le style élégant des SUV hybrides. (Crédit : Toyota)

    Des concurrents pointés du doigt

    Les critiques de Toyota visent plusieurs acteurs majeurs : Stellantis, Renault, Nissan ou encore certains constructeurs allemands. Leurs modèles “mild-hybrid” sont souvent mis dans la même catégorie que les hybrides complets dans les statistiques d’immatriculation. Résultat : une confusion totale pour le grand public, qui croit acheter un véhicule électrifié alors qu’il s’agit surtout d’un moteur thermique légèrement assisté.

    Ironie du sort, Toyota n’est pas totalement cohérent avec ses propres principes. En Europe, son pick-up Hilux est désormais vendu sous l’appellation “Hilux Hybrid 48V”. Pourtant, il s’agit bien d’une motorisation à hybridation légère, c’est-à-dire d’un simple système d’assistance électrique. En Australie, le même modèle porte un autre nom : “V Active”, pour éviter justement toute ambiguïté. Cette différence d’approche selon les marchés jette un flou sur la stratégie de communication du constructeur.

    Une question d’image et de crédibilité

    Toyota mise depuis plus de vingt ans sur l’hybride, une technologie devenue centrale dans son identité de marque. Son argument est clair : le “full hybrid” offre de réelles économies de carburant, contrairement aux solutions 48V. Cependant, cette défense de l’authenticité se heurte à la réalité du marché. Pour rester compétitif, le constructeur doit lui aussi proposer des versions plus simples et moins coûteuses, même si elles ne correspondent pas à sa définition de l’hybride.

    Toyota C-HR vue de face et profil, SUV coupé hybride au design dynamique et moderne
    La Toyota C-HR vue de face et profil, un SUV coupé puissant et hybride, au design sportif et contemporain. (Crédit : Toyota)

    L’Europe, terrain de compromis

    Sur le vieux continent, la réglementation pousse les marques à réduire leurs émissions de CO₂. L’hybridation légère devient donc un passage obligé pour abaisser artificiellement les moyennes de consommation. Dans ce contexte, Toyota n’échappe pas à la logique marketing : adopter le terme “hybride” reste plus vendeur qu’annoncer un simple “48 volts”. Résultat : le constructeur joue sur les deux tableaux, au risque d’être accusé d’hypocrisie.

    Derrière ce débat se cache surtout une lutte d’image. Les clients ne font pas toujours la différence entre les types d’hybridation, et les marques en profitent. Toyota, longtemps en avance, voit son avantage technologique dilué par cette inflation de termes proches. En dénonçant cette dérive, la marque espère réaffirmer son expertise, mais son propre comportement complique la démonstration.

    Tableau de bord intérieur de la Toyota C-HR, affichage numérique, volant multifonctions et finition moderne
    Intérieur de la Toyota C-HR avec tableau de bord numérique, mettant en avant le confort et la technologie des modèles hybrides.

    Vers un avenir encore flou

    Le marché automobile poursuit sa mutation entre hybride, rechargeable et électrique. Toyota, qui reste prudent face au tout électrique, continue de défendre sa vision : celle d’une électrification progressive, sans rupture. Toutefois, pour convaincre, le constructeur devra d’abord clarifier son discours. Car à force de jouer sur les mots, le risque est grand que les consommateurs ne sachent plus ce qu’ils achètent vraiment.

  • MG frappe fort avec un tirage au sort inédit pour rembourser des voitures hybrides et électriques en France

    MG frappe fort avec un tirage au sort inédit pour rembourser des voitures hybrides et électriques en France

    Pour célébrer ses 100 000 ventes dans l’Hexagone, MG Motor propose à ses clients une opération spectaculaire et originale. Chaque jour, un véhicule acheté peut être entièrement remboursé, offrant ainsi une chance unique aux automobilistes français.

    SUV MG EHS Hybrid Plus vu de face, modèle hybride familial en promotion octobre 2025
    Le MG EHS Hybrid+ séduit avec son design robuste et ses remises attractives en octobre 2025. (Crédit : MG Motor)

    Un tirage au sort quotidien exceptionnel

    Du 6 au 31 octobre 2025, MG organise un tirage au sort parmi les bons de commande enregistrés en France. Les dimanches 19 et 26 octobre font exception, mais tous les autres jours, un gagnant verra son véhicule intégralement remboursé. Ainsi, 24 voitures seront offertes sur l’ensemble du mois. L’opération concerne tous les modèles hybrides et électriques, y compris le roadster Cyberster et le SUV familial EHS.

    MG ne se contente pas du tirage au sort : ses véhicules bénéficient également de remises importantes. Le SUV EHS hybride simple démarre à 29 990 € après 2 500 € de rabais, tandis que la version rechargeable est proposée à 33 990 € avec 4 000 € de remise. Le SUV électrique S5 EV atteint 32 490 € après réduction de 3 500 €, et la compacte MG4 démarre à 22 990 € grâce à un bonus jusqu’à 7 000 €.

    Une stratégie qui séduit les Français

    Le succès de MG Motor repose sur une offre bien équipée, un design moderne et des tarifs compétitifs. La MG4, par exemple, rivalise avec les Renault Megane E-Tech et Peugeot e-308 grâce à son autonomie supérieure et son prix attractif. La marque a implanté plus de 180 points de vente en France pour renforcer sa proximité avec les clients et gagner en visibilité.

    En parallèle, MG encourage ses clients à parrainer leurs proches afin de leur faire économiser 1 000 € sur l’achat d’un véhicule. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à fidéliser la clientèle tout en attirant de nouveaux acheteurs. La combinaison de promotions, de tirages au sort et de parrainages constitue un véritable levier marketing.

    MG S5 EV électrique photographiée à Nice en 2025, vue de face et de profil
    Le nouveau MG S5 EV, SUV électrique compact, dévoilé à Nice en 2025. (Crédit : MG Motor)

    Un coup de communication ingénieux

    Offrir une voiture par tirage au sort n’est pas seulement un geste promotionnel. C’est un moyen spectaculaire de se démarquer dans un marché électrique de plus en plus concurrentiel. Cette opération souligne la capacité de MG à surprendre et à capitaliser sur son succès, tout en préparant l’arrivée de modèles attendus comme le Cyberster, premier cabriolet électrique du constructeur.

    Comment participer

    Pour tenter sa chance, il suffit de signer un bon de commande enregistré sur le réseau français entre le 6 et le 31 octobre, hors dimanches 19 et 26. Chaque jour, un gagnant sera désigné et son véhicule remboursé intégralement. Cela qui constitue une opportunité rare dans le secteur automobile.

    MG démontre ainsi que combiner prix compétitifs, innovation marketing et proximité client peut créer un véritable engouement, tout en consolidant sa position en France.

  • Une voiture Xiaomi s’échappe seule : explication officielle du constructeur

    Une voiture Xiaomi s’échappe seule : explication officielle du constructeur

    En Chine, une voiture électrique Xiaomi SU7 s’est mise à bouger sans conducteur, provoquant stupeur et vives discussions en ligne. L’incident, largement relayé sur les réseaux sociaux, a forcé le constructeur à réagir rapidement pour apaiser les inquiétudes. Après enquête, la marque a livré une explication surprenante, qui en dit long sur les limites de nos technologies automobiles.

    Deux voitures électriques Xiaomi SU7, l’une de profil avant et l’autre de profil arrière, stationnées côte à côte.
    La Xiaomi SU7 dévoile ses lignes sportives à l’avant comme à l’arrière, symbole du design automobile chinois. (Crédit : Xiaomi)

    Une scène digne d’un film de science-fiction

    Tout commence devant la maison d’un propriétaire chinois de Xiaomi SU7. La berline, garée tranquillement, se met soudain à avancer sans que personne ne soit à bord. Sur les images de vidéosurveillance, on voit l’homme et sa femme à l’intérieur de leur logement. En quelques secondes, la voiture démarre et quitte sa place, semant la panique. Le propriétaire s’élance pour la rattraper et réussit à l’arrêter avant qu’elle ne cause des dégâts. L’histoire, diffusée sur les réseaux chinois, déclenche alors une tempête médiatique. De nombreux internautes accusent Xiaomi de graves failles de sécurité, pointant du doigt la fiabilité de sa technologie.

    Alerté par le propriétaire, le service client de Xiaomi avance une hypothèse : la voiture aurait reçu un ordre de déplacement depuis le smartphone de l’utilisateur. En effet, la SU7 dispose d’une fonction de commande à distance, semblable à celle de Tesla, permettant de manœuvrer le véhicule dans des espaces étroits. Pourtant, le propriétaire nie avoir touché son téléphone et assure n’avoir donné aucun ordre. Il publie alors l’intégralité des images pour prouver sa bonne foi, accusant le constructeur de minimiser le problème.

    L’enquête de Xiaomi révèle une autre réalité

    Face à l’emballement, Xiaomi ouvre une enquête interne. Les ingénieurs analysent les données du véhicule et les journaux d’opérations du smartphone connecté. Les résultats, publiés sur Weibo le 4 octobre, sont sans appel : la voiture a bien reçu une commande d’aide au stationnement via un iPhone 15 Pro Max, appartenant au conducteur. Selon la marque, tout indique que l’ordre a été envoyé accidentellement depuis le téléphone. Autrement dit, la SU7 n’a pas agi seule. Le propriétaire, confronté aux preuves techniques, finit par reconnaître les faits et présente publiquement ses excuses à Xiaomi.

    Coffre ouvert de la Xiaomi SU7, mettant en avant son grand volume de chargement et sa finition soignée.
    Un coffre spacieux pour la Xiaomi SU7, pensé pour les trajets du quotidien comme les longs voyages. (Crédit : Xiaomi)

    Si la marque sort blanchie, l’incident soulève une question essentielle : ces technologies de commande à distance sont-elles vraiment sûres ? Un simple appui involontaire sur un écran suffit à déclencher une manœuvre. Imaginons un enfant jouant avec le téléphone de ses parents : les conséquences pourraient être dramatiques. Xiaomi promet d’étudier des mesures pour sécuriser davantage ces fonctions, notamment par l’ajout de vérifications supplémentaires avant toute activation.

    Des voitures toujours plus intelligentes, mais aussi plus vulnérables

    La SU7 illustre parfaitement la transformation des véhicules modernes, désormais comparables à de véritables smartphones sur roues. Xiaomi, entrée sur le marché automobile fin 2023, a connu un succès rapide, mais aussi plusieurs polémiques sur la transparence de ses performances. Cet incident rappelle que la course à l’innovation ne doit pas faire oublier la sécurité. Chaque nouvelle fonction connectée introduit des risques inattendus, parfois sous-estimés.

    Vue du tableau de bord de la Xiaomi SU7, avec grand écran central tactile et design intérieur moderne.
    Le poste de conduite de la Xiaomi SU7 combine technologie avancée et confort haut de gamme. (Crédit : Xiaomi)

    Cette mésaventure, heureusement sans blessés, met en lumière un défi majeur pour les constructeurs : garantir la fiabilité des commandes numériques. Entre confort et sécurité, l’équilibre reste fragile. Comme le souligne Lei Jun, patron de Xiaomi, l’entreprise traverse « la période la plus difficile de son histoire ». L’affaire de la SU7 pourrait finalement devenir un signal d’alarme bénéfique, non seulement pour Xiaomi, mais aussi pour tous les acteurs de la voiture connectée.

    La prudence reste de mise

    Même si l’incident n’est dû qu’à une manipulation involontaire, il révèle l’importance de mieux protéger ces systèmes connectés. Nos voitures deviennent plus intelligentes, mais aussi plus sensibles à l’erreur humaine. Pour Xiaomi comme pour l’ensemble du secteur, l’enjeu est clair : rassurer les utilisateurs avant que la confiance ne s’échappe, elle aussi, toute seule.

  • Dacia Spring 2025 : plus puissante, mieux armée, toujours imbattable sur le prix

    Dacia Spring 2025 : plus puissante, mieux armée, toujours imbattable sur le prix

    Après son restylage en 2024, la Dacia Spring revient sur le devant de la scène avec une mise à jour technique majeure. Plus puissante, plus stable et toujours aussi abordable, la petite citadine électrique s’affirme enfin comme une vraie voiture du quotidien, pas seulement comme « la moins chère ».

    Une citadine électrique qui veut rester dans la course

    Lancée en 2021, la Dacia Spring s’est imposée comme un best-seller européen avec plus de 180 000 exemplaires vendus. Pour prolonger ce succès jusqu’à la prochaine génération prévue en 2027, le constructeur a revu sa copie. Après le lifting esthétique de 2024, cette version 2025 s’attaque cette fois à la technique : moteurs plus puissants, châssis renforcé et nouvelle batterie. Dacia entend ainsi répondre à une concurrence de plus en plus agressive, symbolisée par la Citroën ë-C3 ou la Leapmotor T03.

    Crédit : Dacia

    Exit les anciens blocs de 45 et 65 ch, la Spring adopte désormais deux nouvelles motorisations de 70 et 100 ch. Ce gain transforme littéralement son comportement. La version de 70 ch abat désormais le 80 à 120 km/h en 10,3 secondes, contre plus de 26 auparavant. La variante de 100 ch, réservée à la finition Extreme, réalise le même exercice en seulement 6,9 secondes. La vitesse de pointe reste limitée à 125 km/h, mais la conduite devient plus sereine sur voie rapide.

    Un châssis enfin à la hauteur

    Pour encaisser la hausse de puissance, Dacia a revu la structure de la Spring. La plateforme a été renforcée et une barre anti-roulis fait son apparition à l’avant. Les amortisseurs et ressorts ont été recalibrés pour plus de stabilité. Résultat : la Spring se montre plus rigoureuse en virage et bien moins sujette aux mouvements de caisse. Le freinage gagne aussi en mordant grâce à une assistance plus puissante. L’ensemble reste très léger, autour d’une tonne, un atout rare sur le marché électrique.

    Sous le plancher, la Spring abandonne la batterie NMC (nickel-manganèse-cobalt) au profit d’une LFP (lithium-fer-phosphate) de 24,3 kWh. Cette chimie, utilisée pour la première fois dans le groupe Renault, se distingue par sa durabilité et son coût réduit. Malgré une capacité légèrement inférieure, l’autonomie reste stable à 225 km en cycle mixte WLTP grâce à une meilleure aérodynamique. Dacia a caréné les soubassements et redessiné le becquet, améliorant ainsi la consommation, désormais à 12,4 kWh/100 km.

    Recharge plus rapide et plus pratique

    La citadine conserve un chargeur embarqué de 7 kW en courant alternatif, mais sa recharge devient plus efficace. Il faut désormais 3 h 20 pour passer de 20 à 100 % sur une borne adaptée, soit 20 minutes de moins qu’avant. En option, la recharge rapide en courant continu grimpe à 40 kW, permettant de regagner 60 % d’autonomie en 29 minutes. Dacia propose aussi la fonction V2L en option, utile pour alimenter un appareil électrique à partir de la batterie du véhicule.

    La gamme conserve ses trois niveaux de finition : Essential, Expression et Extreme. La version Expression reçoit désormais des roues de 15 pouces en série, tandis que la finition Extreme profite de jantes identiques et d’un moteur de 100 ch. Cette dernière perd toutefois la navigation intégrée, désormais facturée 400 €, mais conserve un grand écran central de 10 pouces avec compatibilité sans fil Apple CarPlay et Android Auto. Une nouvelle couleur, Seafoam, fait son apparition au catalogue, remplaçant le beige Safari.

    Des prix qui défient toujours toute concurrence

    Malgré toutes ces évolutions, Dacia maintient ses tarifs. La version Essential (70 ch) reste à 16 900 €, l’Expression (70 ch) à 18 900 €, et l’Extreme (100 ch) descend même à 19 700 €, soit 200 € de moins qu’avant. Un positionnement qui reste imbattable pour une citadine électrique moderne et correctement équipée.

    Fabriquée en Chine, la Spring ne bénéficie pas du bonus écologique renforcé, mais elle garde droit à une petite prime de 380 €. En dépit de cette contrainte, elle demeure la voiture électrique la plus abordable d’Europe. Dacia confirme ainsi sa stratégie : proposer une mobilité électrique simple, robuste et accessible.

    Un avenir toujours électrisant pour la Spring

    En attendant sa remplaçante prévue pour 2027, la Spring version 2025 compte bien prolonger son règne sur le segment des électriques économiques. Avec plus de puissance, une meilleure tenue de route et une autonomie inchangée, elle prouve qu’une mise à jour intelligente vaut mieux qu’une révolution coûteuse. Dacia muscle son jeu, sans trahir son ADN : offrir le maximum au prix le plus juste.

  • XPeng : un troisième trimestre plein de promesses  

    XPeng : un troisième trimestre plein de promesses  

    Le constructeur chinois dévoile des chiffres de ventes impressionnants.

    XPeng vient de publier son rapport de vente de véhicules pour le mois de  septembre, marquant la fin du troisième trimestre 2025. Ces chiffres viennent  confirmer une tendance déjà amorcée depuis un an : la marque est en pleine  ascension et s’impose progressivement comme l’un des acteurs majeurs de  l’électromobilité mondiale. D’après les chiffres officiels communiqués par  l’entreprise, les performances de XPeng dépassent nettement celles observées en  2024.

    En septembre 2025, le constructeur a livré pas moins de 41 581 véhicules, soit une  progression drastique de près de 95 % par rapport aux 21 052 unités livrées en  septembre 2024. Sur l’ensemble du troisième trimestre 2025, les volumes de  véhicules livrés atteignent 116 007 unités, en hausse de 149 % comparé aux 46  176 véhicules vendus au troisième trimestre de l’an passé. Avec ces chiffres  obtenus, cumulés aux bons résultats à la mi-année, XPeng affiche plus de 313 000  livraisons sur les neuf premiers mois de 2025, soit plus du triple des 98 000 unités  livrées de janvier à septembre 2024.

    Crédit Xpeng

    Une expansion géographique diversifiée  

    Si la Chine reste le premier marché de XPeng, la dynamique évolue aussi à  l’international. De janvier à août 2025, l’entreprise a livré 24 702 véhicules hors de  Chine, soit une croissance de plus de 137 % par rapport à la même période de  2024. Les chiffres s’expliquent en partie par le développement des points de vente  à l’international : 275 points de vente dans 46 pays différents, contre environ 150  en 2024. 

    Au niveau géographique, l’Europe reste le premier acheteur de XPeng, suivie du  Moyen-Orient et de l’Asie. L’Amérique latine reste marginale mais des premières  données d’exportations commencent à apparaître. Une expansion stratégique,  alors que la marque restait encore ultra dépendante du marché chinois. Ce schéma rappelle le parcours de BYD, qui est parvenu à s’implanter en Europe  et dans le reste du monde, mais avec des volumes plus modestes. 

    Des modèles qui tirent la croissance  

    Autre facteur qui justifie cette progression : le catalogue fourni de la marque. Le  Mona M03, berline voulue accessible, a permis d’élargir la base de clients et de  générer rapidement du volume. Son modèle emblématique, le P7, a quant à lui  

    franchi le cap de la vente de la 10 000ᵉ unité de sa nouvelle version. Enfin, la  marque vise le haut de panier avec la technologie de pointe fournie par son G7  Ultra.

    Crédit Xpeng

    La technologie au cœur de la stratégie  

    Au-delà des volumes, XPeng entend se distinguer par l’innovation. Le constructeur  a récemment présenté sa puce propriétaire “Turing AI”, conçue pour améliorer les  performances de conduite autonome. Une avancée stratégique qui lui permet de  réduire sa dépendance aux fournisseurs externes. Dans le même temps, XPeng a  conclu un partenariat avec Volkswagen pour développer un réseau de recharge  ultra-rapide de plus de 20 000 bornes en Chine. Ces initiatives montrent que la  marque ne cherche pas seulement à vendre plus de voitures, mais qu’elle investit  dans les infrastructures et l’intelligence embarquée pour s’imposer comme un  acteur clé de la mobilité de demain. 

    Un constructeur en pleine affirmation  

    Les chiffres de septembre 2025 confirment que XPeng a franchi une étape  décisive. Sa stratégie d’expansion internationale, son élargissement de gamme et  sa montée en cadence industrielle lui permettent d’afficher des performances  supérieures à celles de la plupart de ses concurrents chinois, à l’exception du  désormais géant BYD. 

    L’entreprise confirme ainsi la nouvelle vague de constructeurs chinois : capables  d’innover, de pénétrer des marchés internationaux divers mais aussi de combiner  volumes et technologie, le tout à des prix abordables. Après avoir longtemps été  perçue comme un challenger, XPeng devient désormais un acteur incontournable  de la transition automobile mondiale.