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  • Qui peut concurrencer la Chine sur le marché de la fabrication de batteries pour véhicules électriques ?

    Qui peut concurrencer la Chine sur le marché de la fabrication de batteries pour véhicules électriques ?

    La Chine, leader incontesté de la fabrication de batteries, a produit plus des deux tiers des batteries lithium-ion actuellement en circulation. Cette domination peut être attribuée à un réseau industriel immensément puissant qui permet une internalisation complète de la chaîne d’approvisionnement. Elle est également due à des coûts de fabrication compétitifs et à un accès facile aux matières premières grâce aux liens économiques étroits que la Chine entretient avec les principaux pays fournisseurs.

    Aerial view of the ACC gigafactory in Billy-Berclau, a major battery manufacturing site in France.
    The ACC gigafactory in Billy-Berclau, France, is a leading European battery manufacturing facility focused on advancing EV battery production. (Crédit : ACC)

    Cependant, avec l’essor récent et spectaculaire des véhicules électriques (VE), l’Europe et les États-Unis, entre autres, investissent massivement dans le développement de leurs propres capacités de production afin d’assurer leur indépendance énergétique.

    Parallèlement, des innovations technologiques prometteuses voient le jour, visant à révolutionner les performances et la durabilité des batteries, notamment en termes de taille (et donc de poids).

    Ils se concentrent également sur l’utilisation de minéraux dont l’extraction suscite souvent la controverse.

    Batteries « made in Europe » : Entre indépendance stratégique et investissements chinois

    Il est clair, si l’on en croit les annonces des gouvernements et l’inauguration de nouvelles usines ces dernières années, que l’Europe a l’intention de devenir un acteur majeur dans la production de batteries pour véhicules électriques. D’ici à 2033, on estime que près de 250 usines seront implantées sur le continent.

    Cette augmentation est due à des projets clés en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Norvège, entre autres. Si certains d’entre eux échouent, en raison d’un marché encore fragile, des entreprises telles que Verkor et ACC (initialement fondée par Stellantis et Total, aujourd’hui avec Mercedes-Benz parmi ses actionnaires) en France, et Italvolt en Italie, prennent la tête du mouvement.

    Cet écosystème européen dynamique a rapidement attiré l’attention des Chinois ! Envision, basée à Shanghai, a construit des gigafactories à Douai, en France, et à Sunderland, au Royaume-Uni, en partenariat avec Renault et Nissan, respectivement.

    De même, CATL, le leader mondial incontesté de la fabrication de batteries pour véhicules électriques, s’est associé à Stellantis — deux entreprises qui prévoient d’investir plus de 4 milliards d’euros — pour construire une usine à Saragosse, en Espagne. Il s’agira de la troisième usine de CATL en Europe, après l’Allemagne et la Hongrie, une quatrième étant déjà en cours de réalisation. Son emplacement n’a pas encore été annoncé.

    Enfin, BYD, le nouveau leader mondial des ventes de VE, a déjà ouvert deux usines en Europe et envisage d’en ouvrir une troisième. Ces partenariats et installations mettent en lumière le défi complexe auquel sont confrontés les gouvernements européens : développer une industrie nationale pour atteindre l’indépendance énergétique, tout en s’appuyant sur les acteurs dont ils souhaitent s’affranchir. Cela leur permet de bénéficier de leurs financements et de leur expertise technique.

    Le boom industriel américain

    Lithium-ion battery for Ford electric vehicles made in the USA.
    This lithium-ion battery is manufactured in the USA for Ford electric vehicles, highlighting America’s growing battery manufacturing industry. (Credit: Ford)

    Aux États-Unis, la loi sur la réduction de l’inflation de 2022 (IRA) a déclenché un véritable boom dans la construction d’usines de batteries pour véhicules électriques. Une vague sans précédent a amené des dizaines de gigafactories, dont la plupart sont encore en construction, dans la « ceinture des batteries » qui s’étend sur dix États, de la Géorgie au Michigan.

    Outre Tesla, déjà bien implanté, Ford, General Motors, Hyundai, Toyota et d’autres investissent massivement, soutenus par les crédits d’impôt fédéraux accordés par l’IRA. De seulement deux usines de ce type en 2019, les États-Unis en comptent aujourd’hui une trentaine qui sont opérationnelles ou en voie d’achèvement. Il existe plus de 200 projets liés aux batteries.

    On assiste également à une vague de start-ups créant des solutions de recyclage des batteries qui garantissent que les batteries restent dans le pays pendant toute la durée de leur cycle de vie. La question demeure : que fera le gouvernement de Trump de ce mouvement d’électrification ? Le 47ᵉ président des États-Unis est un fervent défenseur de l’industrie pétrolière.

    Pourtant, il a également lancé une guerre commerciale avec la Chine et promis de réduire massivement le chômage. La fabrication nationale de batteries contribue à réduire la dépendance à l’égard des importations chinoises et, selon plusieurs estimations, pourrait créer plus de 100 000 emplois.

    Ainsi, entre le protectionnisme — alimenté par l’industrialisation et l’électrification — et le conservatisme — enraciné dans la dépendance continue au pétrole — deux caractéristiques essentielles du programme de Trump, l’administration devra faire un choix. Mais lequel ?

    Nouvelles piles : Plus légères et plus durables

    Scientist working in an electric battery research laboratory.
    A cutting-edge research lab dedicated to developing innovative and sustainable battery technologies for the electric vehicle market. (Credit: ThisisEngineering)

    Loin de ces préoccupations géopolitiques, l’innovation technologique progresse régulièrement et est au cœur de la transformation du secteur des batteries.

    Récemment, la société américaine Paraclete Energy a mis au point le SILO Silicon, un matériau d’anode en silicium qui réduit le poids des batteries de 50 % tout en doublant leur autonomie. Une batterie de 80 kWh pourrait passer de 565 kg à 150 kg seulement. Elle pourrait également offrir une autonomie de plus de 930 km. Des perspectives prometteuses !

    Stellantis explore également des alternatives prometteuses. En partenariat avec Zeta Energy, le groupe développe des batteries lithium-soufre, qui sont plus légères, moins chères et ne contiennent ni cobalt ni nickel. Cela réduit considérablement les besoins en matières premières controversées. Ces batteries pourraient être commercialisées d’ici à 2030 et être compatibles avec les infrastructures existantes.

    Enfin, la technologie des batteries semi-solides progresse. Stellantis prévoit de tester des Dodge Charger équipés de ces batteries à partir de 2026. Elles offrent une plus grande densité énergétique et une compatibilité avec les lignes de production actuelles.

    Qu’elles soient alimentées par du sable, de l’eau de mer, de l’air ou du carbone, qu’elles se rechargent aussi rapidement qu’un réservoir d’essence ou qu’elles aient une durée de vie pratiquement illimitée, les batteries du futur sont déjà en route !

  • Voitures électriques et hybrides : une croissance contrastée sur un marché automobile en crise

    Voitures électriques et hybrides : une croissance contrastée sur un marché automobile en crise

    Le marché automobile français neuf traverse une période compliquée. En juillet 2025, les ventes ont encore baissé de 7,7 % par rapport à l’an dernier. Même si le gouvernement propose des aides pour encourager les voitures électriques, le secteur ne redémarre pas vraiment. En revanche, les voitures électriques et hybrides continuent de bien se vendre, ou du moins mieux que les voitures classiques.

    Parc de SUV multicolores modernes dans un concessionnaire, illustrant le marché automobile français en pleine évolution.
    Un large choix de SUV modernes dans un parc de concessionnaire, reflétant les tendances actuelles du marché automobile français.

    Un marché global en baisse

    En juillet, un peu plus de 116 000 voitures neuves ont été vendues en France, selon les chiffres publiés vendredi par l’association des constructeurs et équipementiers (PFA). Depuis le début de l’année, moins d’un million de voitures ont été achetées, ce qui est un chiffre assez bas par rapport aux années précédentes. Tous les types d’acheteurs sont touchés : les particuliers achètent moins, les entreprises aussi, a précisé le cabinet AAA Data dans un communiqué. À l’exception des sociétés de location de voitures qui vendent plus de véhicules à court terme.

    Les voitures à essence et diesel en forte baisse

    Les voitures traditionnelles, qui fonctionnent à l’essence ou au diesel, voient leurs ventes chuter fortement. En 2025, les ventes d’essence ont baissé de 34 % et celles de diesel de 41 % par rapport à l’année précédente. Cette tendance montre que les acheteurs se détournent petit à petit de ces moteurs.

    Les voitures hybrides et électriques gagnent du terrain

    Les voitures hybrides, qui combinent un moteur thermique et un moteur électrique, représentent désormais plus de la moitié des ventes (53 % en juillet). Ces modèles sont de plus en plus populaires, car ils consomment moins de carburant.

    Les voitures 100 % électriques progressent aussi : elles représentent environ 17 % du marché en juillet, avec une hausse des ventes de 15 %. Cette augmentation est surtout due aux achats des entreprises. Les particuliers, eux, restent encore un peu hésitants à passer à l’électrique, malgré les aides financières mises en place.

    Les marques et leurs performances

    Renault reste le leader des voitures électriques en France avec une forte hausse de ses ventes, représentant une progression de 24,4 %. BMW, Mini, Ford, MG et BYD enregistrent aussi de bonnes progressions, notamment grâce à leurs nouveaux modèles électriques ou hybrides. En revanche, certaines marques comme Peugeot ou Tesla voient leurs ventes d’électriques baisser.

    Quelles perspectives ?

    Le marché automobile français est encore fragile. Le nouveau bonus écologique et le leasing électrique arrivent à la rentrée. Ils pourraient encourager plus de particuliers à acheter des voitures électriques. Mais pour l’instant, la reprise n’est pas encore visible.

    En attendant, les voitures hybrides restent le choix préféré de nombreux acheteurs. Elles représentent une solution intermédiaire entre les voitures classiques et les 100 % électriques.

  • Ford prépare une annonce majeure sur les véhicules électriques le 11 août

    Ford prépare une annonce majeure sur les véhicules électriques le 11 août

    Ford s’apprête à marquer un tournant historique dans son aventure électrique. Jim Farley, le PDG du constructeur américain, a annoncé lors d’une conférence téléphonique le 30 juillet une date clé. Selon lui, le 11 août prochain sera un jour crucial pour l’entreprise. Une annonce importante liée aux véhicules électriques est prévue ce jour-là. Farley estime que cet événement pourrait être aussi marquant que le lancement de la mythique Model T en 1908.

    Jim Farley, PDG de Ford, annonce la nouvelle stratégie électrique le 30 juillet 2025
    Jim Farley, PDG de Ford, présente la nouvelle stratégie électrique du constructeur lors de la conférence du 30 juillet 2025. (Crédit : Ford)

    Lors de cette journée, Ford dévoilera ses projets de conception et de fabrication d’un véhicule électrique révolutionnaire ainsi qu’une nouvelle plateforme, le tout développé sur le sol américain, plus précisément dans l’État du Kentucky.

    Cette nouvelle famille de véhicules promet de combiner innovation technologique, efficacité énergétique, espace intérieur optimisé et caractéristiques avancées, afin de répondre aux attentes du marché tout en rivalisant avec les avancées des constructeurs chinois.

    Une stratégie ambitieuse face à la concurrence chinoise

    Jim Farley s’est montré particulièrement impressionné par le progrès réalisé en Chine dans le domaine des véhicules électriques. Lors d’un récent déplacement, il avait souligné le retard qu’encourt l’industrie américaine face à ses concurrents chinois, allant jusqu’à dire que sans réaction rapide, la bataille serait perdue. Il a également révélé conduire quotidiennement un modèle chinois, la Xiaomi SU7, dont il loue les qualités.

    Dans les coulisses, Ford a mis en place une équipe spécialisée, relativement indépendante, chargée de développer une nouvelle plateforme électrique. Celle-ci doit permettre la production en grande série de véhicules plus compacts, moins coûteux à fabriquer, mais suffisamment rentables pour assurer la pérennité de l’entreprise.

    Si Ford parvient à proposer des véhicules électriques petits, abordables et profitables, cela pourrait changer profondément l’industrie automobile. Ce virage serait comparable à celui qu’a représenté la Model T au début du XXe siècle.

    Le rendez-vous est donc fixé au 11 août. Les passionnés d’automobile et observateurs attendent avec impatience de découvrir cette stratégie électrique. Elle pourrait redessiner durablement le paysage de la mobilité.

  • Chevrolet relance le Bolt : retour attendu pour 2027

    Chevrolet relance le Bolt : retour attendu pour 2027

    General Motors (GM) confirme que la Chevrolet Bolt fera son retour pour 2027, avec un lancement commercial prévu courant 2026.

    Feux avant LED de la Chevrolet Bolt 2027 avec design repensé
    Feux LED verticaux redessinés pour la Bolt 2027 (Crédit : Chevrolet)

    Bien que le modèle ait été abandonné fin 2023 après des années de production, GM répond à la demande. Le constructeur propose une version modernisée fondée sur une base Ultium. Les premières images teasing montrent que le nouveau Bolt partage un châssis, un toit et un pare-brise avec la Bolt EUV. Il adopte en parallèle un design revu : une grille et un pare-chocs redessinés, des feux arrière plus prononcés et des jantes noires raffinées. La marque déclare que plus de détails seront révélés cet automne.

    Nouvelles évolutions techniques

    • Port de recharge NACS (North American Charging Standard) désormais standard, permettant un accès direct au réseau Supercharger de Tesla.
    • Batterie lithium-fer-phosphate (LFP), technologie plus économique et durable que les batteries lithium-ion du modèle précédent. Autonomie estimée autour de 300 miles (~480 km EPA).
    • Recharge rapide DC nettement améliorée. Capacité bien supérieure aux 50–55 kW de l’ancien Bolt, pour atteindre environ 150 kW.

    Prise NACS de la Chevrolet Bolt 2027 pour recharge rapide
    Nouveau connecteur NACS compatible avec les bornes Tesla (Crédit : Chevrolet)

    Production et positionnement prix

    • La production devrait commencer fin 2025 sur le site de Fairfax Assembly (Kansas City, Kansas).
    • Les livraisons sont attendues début à mi‑2026, avant une commercialisation en tant que modèle 2027.
    • Bien que le prix officiel ne soit pas communiqué, GM cible une tarification autour de 30 000 USD, soit un positionnement similaire au Bolt originel.

    Ce que cela change

    Le nouveau Bolt conserve son format crossover/hatchback compact. Il apporte plusieurs améliorations notables : design retravaillé, recharge plus rapide et coût d’usage réduit. L’intégration directe du port NACS facilite l’accès aux bornes Tesla, le réseau le plus dense aux États-Unis. La batterie LFP, plus simple et durable, permet aussi de réduire les coûts et la maintenance.

    Jantes noires aérodynamiques de la Chevrolet Bolt 2027
    Jantes redessinées pour améliorer l’aérodynamisme (Crédit : Chevrolet)

    En résumé, la Chevrolet Bolt revient en modèle 2027 avec un restylage soigné et des mises à jour techniques axées sur l’accessibilité. Elle repose sur la plateforme Ultium, intègre le port NACS, une batterie LFP et une recharge rapide améliorée. Ce nouveau modèle se positionne comme une solution électrique abordable et efficace, avec un prix estimé autour de 30 000 USD. Attendue en concession en 2026, la Bolt s’adresse à un public à la recherche d’un véhicule fiable, simple à entretenir et bien équipé technologiquement.

  • Superchargeurs Tesla : au cœur de la recharge rapide

    Superchargeurs Tesla : au cœur de la recharge rapide

    Tesla, multinationale fondée en 2003 par un groupe d’ingénieurs et portée par Elon Musk, a vu le jour avec l’ambition de faire avancer le monde vers une façon de se déplacer plus durable. Leader de l’électromobilité, Tesla ne s’est pas arrêtée à la construction de véhicules 100 % électriques performants : l’entreprise a créé un réseau de recharge rapide devenu emblématique, les Superchargeurs.

    Zoom sur une borne Tesla Superchargeur, symbole de la recharge rapide et intuitive. (Crédit : Tesla)

    La mission des Superchargeurs Tesla

    Éliminer la peur de tomber en panne de batterie, diminuer le temps de recharge des voitures électriques (VE), et ainsi permettre aux automobilistes de parcourir de longues distances sans contrainte. Lancé en 2012, d’abord aux États-Unis, le réseau de Superchargeurs s’est étendu à vitesse grand V afin d’accompagner la montée en puissance de l’électromobilité. Ces stations de recharge ultra-rapides permettent de récupérer des centaines de kilomètres d’autonomie en quelques minutes — une avancée majeure qui a largement contribué à la démocratisation du véhicule électrique.

    Une technologie de recharge en constante amélioration

    Depuis leur lancement, les Superchargeurs ont beaucoup évolué. Si les premières versions permettaient déjà de recharger rapidement une voiture électrique, avec une puissance allant jusqu’à 150 kilowatts, Tesla a franchi un cap en 2019 avec les Superchargeurs V3.

    Cette troisième génération offre des performances nettement supérieures : une puissance maximale de 250 kW par véhicule, sans partage entre les bornes, ce qui permet une recharge bien plus efficace, même lorsque plusieurs voitures sont connectées simultanément. Concrètement, un véhicule peut récupérer jusqu’à 120 kilomètres d’autonomie en seulement 5 minutes, et atteindre 80 % de batterie en moins de 25 minutes, selon les conditions climatiques et le modèle.

    Depuis 2021, cette solution de recharge n’est plus exclusive à Tesla : les véhicules électriques de toute marque peuvent en profiter, via l’application Tesla.

    Plus récemment, Tesla a commencé à installer une version encore plus rapide, appelée V4, capable de délivrer jusqu’à 500 kW. Cette nouvelle génération de bornes sera effective à partir du troisième trimestre 2025 et servira à recharger des véhicules puissants (Cybertruck, ainsi que certains modèles Hyundai, Porsche, Kia, etc.). Ces nouvelles bornes sont aussi pensées pour accueillir les technologies de demain, comme la recharge bidirectionnelle (V2G – Vehicle-to-Grid), qui permettra aux véhicules de restituer de l’électricité au réseau électrique en cas de besoin. Toutefois, les véhicules actuels, Tesla ou non, limités à une puissance de recharge de 250 kW, ne pourront pas encore profiter de cette puissance maximale.

    Bornes Tesla Superchargeur installées dans un parking urba
    Plusieurs bornes de recharge Tesla installées dans un parking accessible au public. (Crédit : Tesla)

    Un déploiement international massif

    Depuis leur mise en service, le déploiement de ces solutions de recharge est impressionnant : à la fin du premier trimestre 2025, Tesla comptait plus de 60 000 Superchargeurs répartis sur plus de 6 000 stations dans le monde. Ce réseau couvre l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie et certaines zones stratégiques d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Océanie.

    Ce maillage dense représente l’un des plus vastes réseaux de recharge ultra-rapide au monde, et surtout l’un des plus fiables, avec un taux de disponibilité des bornes supérieur à 99 %.

    La France n’est pas en reste

    La France, pionnière de l’électromobilité en Europe, ne fait pas exception à la tendance. L’Hexagone bénéficie d’un réseau Tesla particulièrement développé. En mai 2025, le réseau de Superchargeurs Tesla en France a dépassé les 3 000 bornes de recharge rapide, réparties sur environ 180 stations à travers le pays.

    Avec une concentration élevée le long des grands axes autoroutiers (A6, A10, A7, A1…), mais aussi dans les centres commerciaux et zones périurbaines, ces stations sont présentes à des endroits stratégiques, facilitant l’accès à la recharge pour les automobilistes.

    Une utilisation simplifiée

    Ce qui distingue les Superchargeurs Tesla, au-delà de leur performance, c’est leur simplicité d’utilisation, pensée dès le départ pour être fluide, intuitive et presque invisible. Pour les propriétaires de Tesla, il suffit de se garer, de brancher le câble à son véhicule… et c’est tout. Pas de badge, pas de carte bancaire, pas d’application à manipuler : l’identification du véhicule se fait automatiquement et la facturation est directement liée au compte utilisateur.

    Câble de Superchargeur Tesla branché à une voiture électrique en recharge
    Gros plan sur le câble de charge Tesla connecté à une voiture électrique. (Crédit : Tesla)

    Même pour les conducteurs de véhicules électriques d’autres marques, l’expérience reste fluide via l’application Tesla, qui permet de localiser une borne, vérifier sa disponibilité en temps réel et lancer une session de recharge en quelques clics. Le paiement s’effectue simplement par carte bancaire enregistrée dans l’application, avec un tarif ajusté selon que l’utilisateur recharge ponctuellement ou opte pour un abonnement mensuel. Une fluidité qui rend la période de recharge agréable, sans les odeurs, sans le bruit.

    Vers un futur électrique

    Les Superchargeurs Tesla incarnent plus qu’un simple réseau de recharge : ils illustrent un écosystème pensé dans sa globalité, où chaque détail est au service d’une transition énergétique fluide, rapide et accessible. À travers ce déploiement mondial et cette simplicité d’usage, Tesla redéfinit ce que doit être la mobilité électrique : non pas une alternative, mais une évidence.

  • Audi A6 e-tron Sportback : Une berline allemande n’a jamais été aussi aéro…

    Audi A6 e-tron Sportback : Une berline allemande n’a jamais été aussi aéro…

    Avec un coefficient de traînée (Cx) de 0,21, Audi signe sa voiture la plus aérodynamique jamais produite. Une avancée concrète vers plus d’efficience électrique. La firme allemande vient de frapper un grand coup : la nouvelle A6 e-tron Sportback affiche un coefficient de traînée extrêmement bas, la plaçant parmi les voitures les plus aérodynamiques du marché européen – et la plus aérodynamique jamais produite par le groupe Volkswagen.

    Audi A6 e-tron Sportback vue avant et de profil, design aérodynamique
    Vue avant et de profil de l’Audi A6 e-tron Sportback, avec son design fluide et sa signature lumineuse élégante. (Crédit : Audi)

    Une carrosserie qui tutoie la perfection aérodynamique

    Pour mettre ce chiffre en perspective, rappelons que plus le Cx est bas, moins le véhicule rencontre de résistance face à l’air. Résultat : une consommation d’énergie réduite, donc une autonomie plus élevée. À titre de comparaison, une berline thermique comme l’Audi RS6 affiche un Cx autour de 0,35, tandis que la Tesla Model S, souvent citée en référence, est à 0,20…

    2 800 simulations, 1 000 heures en soufflerie : la quête du détail

    Audi n’a rien laissé au hasard. Pour atteindre ce niveau de finesse aérodynamique, la marque a réalisé 2 800 simulations numériques, suivies de 1 000 heures de tests en soufflerie. Chaque détail de la carrosserie a été étudié, repensé, optimisé.

    Parmi les innovations notables :

    • Des jantes lissées, pensées pour réduire les turbulences autour des roues.
    • Un bas de caisse muni de déflecteurs d’air, qui canalisent l’air et le guident de manière fluide sous la voiture.
    • Un fond plat couplé à un diffuseur arrière affiné, accélérant le flux d’air pour réduire la traînée.


    Toutes ces améliorations confèrent à cette nouvelle A6 2025 une silhouette digne d’une goutte d’eau dans l’air, la forme naturellement la plus aérodynamique.

    Audi A6 e-tron Sportback 2025 vue arrière, diffuseur aérodynamique
    Vue arrière de l’A6 e-tron Sportback, avec diffuseur et lignes aérodynamiques sculptées. (Crédit : Audi)

    750 kilomètres d’autonomie : quand la forme rejoint la fonction

    Au-delà du chiffre brut, cette recherche d’efficience se traduit concrètement sur la route. Grâce à cette aérodynamique poussée et à une gestion énergétique optimisée, l’A6 e-tron Sportback est annoncée jusqu’à 750 kilomètres d’autonomie. Un seuil symbolique qui repositionne Audi comme acteur sérieux dans la compétition électrique haut de gamme.

    Un signal fort pour l’avenir de la mobilité électrique

    Avec cette berline, Audi confirme que l’avenir de l’électromobilité ne se joue pas seulement dans les batteries ou les moteurs, mais surtout dans la forme même des véhicules. À l’ère du tout-électrique, la carrosserie devient un élément clé de performance. L’A6 e-tron Sportback n’est donc pas qu’un simple exercice de style : c’est le symbole d’un virage stratégique, où chaque centième de Cx devient un kilomètre gagné.

  • Les chiffres clés de la mobilité électrique en 2024-2025

    Les chiffres clés de la mobilité électrique en 2024-2025

    L’année 2024 a marqué une étape importante dans l’expansion des véhicules électriques (VE) dans le monde. 17,1 millions de VE ont été vendus dans le monde, ce qui représente une augmentation impressionnante de 27 % par rapport à 2023. Le développement est principalement tiré par trois marchés clés : Les États-Unis, l’Europe et la Chine, qui représentent ensemble plus de 90 % de toutes les ventes de VE dans le monde. Cette croissance rapide est soutenue par un écosystème commercial florissant, avec près de 14 000 start-ups exclusivement axées sur les véhicules électriques et la mobilité électrique dans le monde. Rien qu’en Europe, le marché des VE devrait générer 224,9 milliards de dollars de recettes d’ici à la fin de 2025.

    L’Europe : Le Nord est le fer de lance

    Plusieurs pays européens affichent des taux d’adoption des VE particulièrement élevés. La Norvège, bien sûr, reste en tête du continent (et du monde), avec 88,9 % des ventes de voitures neuves en 2024 qui seront électrifiées. Le Danemark suit avec 51 % et la Suède avec 35 %.

    Conduite de véhicules électriques dans les rues d'une ville, adoption globale des VE
    Forte adoption des véhicules électriques dans les centres urbains en 2024-2025 (Crédit : redcharlie)

    L’infrastructure se développe également rapidement. Au printemps 2025, les Pays-Bas étaient en tête avec 183 000 bornes de recharge publiques, suivis par la France (160 000) et l’Allemagne (153 000). Par habitant, les Pays-Bas restent en tête avec 10,04 chargeurs pour 1 000 habitants, suivis par la Belgique (6,54) et l’Islande (6,48).

    La scène des startups de la mobilité électrique est dynamique, en particulier au Royaume-Uni, où l’on compte 1 100 startups dans ce secteur. L’Allemagne suit avec 700 et la France avec 400.

    Les incitations publiques jouent également un rôle crucial dans la croissance du marché des VE. La Norvège, par exemple, offre des exemptions de TVA pour les VE dont le prix est inférieur à 44 000 euros. En France, les acheteurs peuvent recevoir jusqu’à 4 000 euros pour un VE dont le prix est inférieur à 47 000 euros. Les Pays-Bas, quant à eux, offrent de nombreux avantages fiscaux aux acheteurs et aux entreprises, y compris des déductions pour les entreprises qui installent des stations de recharge.

    Le reste du monde : La Chine et ses outsiders

    Le passage aux VE s’accélère également dans d’autres parties du monde. En Chine, 25 % des véhicules vendus en 2024 seront 100 % électriques (près de 50 % électrifiés), ce qui en fait le premier marché mondial des VE en termes de volume. Le Canada suit avec 11,4 % et les États-Unis avec 8 %.

    En termes d’infrastructure de recharge, la Chine domine toujours avec 3,2 millions de stations de recharge publiques, loin devant la Corée du Sud (405 000) et les États-Unis (200 000). La Corée du Sud a le meilleur ratio VE/chargeur au monde, avec seulement 1,7 véhicule par chargeur public, suivie par la Chine (2,5) et le Mexique (20).

    Taxi électrique dans les rues de New York, 2025 montrant l'expansion de la mobilité électrique
    Taxi électrique circulant dans les rues de New York en 2025, symbole de la transition vers la mobilité durable. (Crédit : Paul Cuad)

    En matière d’innovation, les États-Unis sont en tête avec 2 500 start-ups dédiées à la mobilité électrique, suivis de près par l’Inde (1 800) et la Chine (1 700).

    L’année dernière, les marchés émergents ont connu une croissance intéressante, le Vietnam affichant une augmentation de 197 % des ventes de VE entre 2023 et 2024, l’Indonésie de 104 % et le Brésil de 90 %.

    Certains pays affichent également des ambitions audacieuses pour l’avenir. L’Inde vise à ce que 80 % des deux-roues soient électriques d’ici à 2030. L’Éthiopie a interdit l’importation de véhicules à combustion et importe désormais 100 000 véhicules électriques par mois. Quant à Singapour, son objectif est de disposer d’un parc de véhicules 100 % électriques d’ici à 2040.

  • Tesla : des ventes en repli à mi-2025 ; loin d’être alarmant, mais préoccupant…

    Tesla : des ventes en repli à mi-2025 ; loin d’être alarmant, mais préoccupant…

    Au deuxième trimestre 2025, Tesla a vu plusieurs de ses indicateurs financiers reculer : chiffre d’affaires en baisse de 12 %, bénéfice net en recul de 16 % et flux de trésorerie libre (ou cash-flow) en chute libre… Si l’entreprise reste financièrement solide, elle se dresse face à une concurrence de plus en plus féroce, notamment en Europe et en Asie, mais se confronte surtout à un essoufflement de ses modèles phares. Les six premiers mois de l’année confirment la tendance : les livraisons globales sont en baisse de 13 % par rapport à 2024…

    Tesla Model 3 Performance vue arrière, design sportif
    Vue arrière de la Tesla Model 3 Performance, modèle phare du constructeur américain (Crédit : Tesla)

    Chiffres en baisse, solidité préservée

    Sur les trois derniers mois (avril à juin), Tesla affiche un chiffre d’affaires de 22,5 milliards de dollars, soit une baisse de 12 % par rapport au deuxième trimestre de l’année 2024. Le bénéfice net, quant à lui, suit la même pente descendante, en recul de 16 %, pour s’établir à 1,17 milliard de dollars. Quant à la marge opérationnelle, elle tombe à 4,1 %, contre plus de 6 % un an plus tôt.

    Plus préoccupant encore, le flux de trésorerie libre (ou cash-flow) plonge de 89 % en un an, pour atteindre seulement 146 millions de dollars. Cela signifie que, malgré ses ventes et ses investissements importants, l’entreprise crée peu de nouvelles liquidités sur cette période. Cependant, avec une trésorerie disponible de près de 37 milliards de dollars, Tesla dispose d’une solide réserve financière pour traverser cette phase difficile. Cette cagnotte lui permet de continuer à investir et à fonctionner sans contrainte immédiate, même si les résultats d’une période donnée sont mauvais…

    Livraisons en recul, modèle en question

    Tesla a livré 384 122 véhicules au cours du deuxième trimestre, soit environ 14 % de plus qu’au premier trimestre, mais un recul de 13 % par rapport à la même période en 2024. Les modèles 3 et Y représentent toujours l’écrasante majorité des ventes (près de 95 %), traduisant une gamme peu diversifiée, alors même que la concurrence multiplie les lancements de véhicules.

    Tesla Model Y SUV électrique de milieu de gamme
    Le Tesla Model Y, SUV familial compact 100 % électrique. (Crédit : Tesla)

    Sur l’ensemble de la première moitié de l’année, Tesla a écoulé 720 803 véhicules, contre 830 766 sur la même période l’an dernier. Une baisse de 13,2 % sur un an qui pèse lourd, notamment en Europe, où les immatriculations chutent face à l’essor fulgurant des concurrents asiatiques comme BYD. Les parts de marché s’érodent, notamment en France, où les livraisons ont reculé de près de 40 % au deuxième trimestre par rapport à la même période de l’année précédente… Le ralentissement des ventes peut aussi s’expliquer par une guerre des prix déclenchée par Tesla elle-même, qui compresse ses marges pour stimuler la demande.

    Par ailleurs, les revenus issus des crédits carbone ont été divisés par deux en un an (de 890 à 439 millions de dollars), ce qui a dû fortement impacter leur cash-flow (ou flux de trésorerie libre).

    Une transition assumée, mais risquée

    Face à ces résultats, Elon Musk parle d’une « période de transition », assumant plusieurs trimestres difficiles avant un rebond attendu au second semestre 2026. L’enjeu est de taille : Tesla devra stabiliser ses livraisons, préserver sa trésorerie, et réussir le virage vers des modèles plus variés, tout en défendant son leadership technologique sur un marché devenu ultra-compétitif.

    Concrètement, même si, à moyen terme, Tesla devra renouer avec des résultats plus robustes pour assurer sa croissance et préserver cette trésorerie, l’entreprise possède une tirelire assez colossale pour se permettre ce genre de dérapage. Cependant, cette tendance doit s’inverser à long terme, au risque de voir les réserves de l’entreprise américaine fondre.

  • Honda officialise la N-ONE e : une nouvelle citadine électrique pour le marché japonais

    Honda officialise la N-ONE e : une nouvelle citadine électrique pour le marché japonais

    Honda a officiellement présenté la N-ONE e, une version 100 % électrique de sa mini-citadine, lors d’une conférence de presse le 29 juillet au Japon. Ce modèle, issu du segment des « kei cars », est destiné à une utilisation urbaine et marque une nouvelle étape dans la stratégie d’électrification du constructeur.

    Honda N-ONE e citadine électrique japonaise compacte vue de face
    La Honda N-ONE e, nouvelle citadine électrique compacte lancée au Japon en 2025. (Crédit : Honda)

    Une autonomie annoncée de plus de 270 kilomètres

    Selon les données publiées par Honda, la N-ONE e dispose d’une autonomie supérieure à 270 kilomètres selon le cycle WLTP. Elle repose sur la plateforme technique de la N-Van e, dont elle reprend le groupe motopropulseur. Le moteur développe 47 kW (64 ch) et 162 Nm de couple, ce qui correspond aux plafonds légaux des kei cars au Japon.

    La recharge rapide est assurée via un port DC de 50 kW, permettant de passer de 10 à 80 % en environ 30 minutes. Honda n’a pas encore communiqué les détails sur la recharge en courant alternatif ni la capacité exacte de la batterie, bien qu’elle soit estimée autour de 30 kWh en raison de sa parenté avec le N-Van e.

    Fonction V2L intégrée

    La N-ONE e pourrait également embarquer une fonction Vehicle-to-Load (V2L) permettant d’alimenter des appareils électriques externes via un adaptateur spécifique. Cette fonctionnalité est proposée sur d’autres modèles Honda, mais n’a pas encore été confirmée officiellement pour la N-ONE e.

    Design intérieur épuré

    À l’intérieur, la citadine se distingue par un tableau de bord minimaliste à l’agencement horizontal. Selon les versions, elle peut être dépourvue d’écran central, mais une version avec écran tactile de 9 pouces compatible avec le système Honda Connect sera certainement proposée. Les commandes principales sont assurées par des boutons physiques et un sélecteur de vitesses à touches. La banquette arrière est rabattable en deux parties (50/50), permettant d’optimiser le volume de chargement.

    Commercialisation et perspectives

    La commercialisation de la N-ONE e débutera au Japon à l’automne 2025, après une phase de précommandes ouverte en août. Le constructeur n’a pas encore communiqué de prix officiel pour le marché domestique, ni confirmé les marchés étrangers ciblés. Toutefois, Honda a annoncé qu’une présentation européenne est prévue à l’automne, probablement dans le cadre du Salon IAA de Munich.

    Le modèle pourrait ainsi s’inscrire dans la stratégie d’expansion électrique de la marque en Europe, bien qu’aucune fiche technique définitive ou tarifaire n’ait été communiquée pour le continent.

  • Mercedes accélère sur la batterie solide : objectif 2030…

    Mercedes accélère sur la batterie solide : objectif 2030…

    Mercedes-Benz l’a annoncé officiellement : la marque prévoit de commercialiser un véhicule électrique doté d’une batterie à électrolyte solide d’ici à 2030. Markus Schäfer, responsable du développement chez Mercedes, l’a annoncé officiellement ce 16 juillet 2025.

    Prototype de voiture électrique Mercedes avec batterie solide en 2025
    Premier prototype de véhicule électrique Mercedes équipé d’une batterie solide, présenté en 2025. (Crédit : Mercedes)

    Un partenariat stratégique pour la batterie solide Mercedes

    C’est une étape majeure dans la transition énergétique de l’industrie automobile, et un vrai pari technologique pour Mercedes-Benz. Mais la firme allemande ne fait pas cavalier seul. Elle s’est associée à la start-up américaine Factorial Energy, pionnière dans le développement de batteries solides. Ensemble, les deux entreprises espèrent prendre une longueur d’avance dans la course à la « super-batterie ». Et les avantages de cette nouvelle technologie sont nombreux : jusqu’à 25 % d’autonomie supplémentaire par rapport aux batteries lithium-ion classiques, aujourd’hui omniprésentes dans les véhicules électriques.

    Autre avantage de taille : un gain de poids significatif. Un point crucial pour l’industrie de la voiture sportive électrique, où chaque kilo compte. Moins de masse, c’est plus d’agilité, plus de performance… et plus d’efficacité.

    Mercedes EQS testée avec une batterie solide affichant plus de 1 000 km d’autonomie
    La berline électrique Mercedes EQS en phase de test avec batterie solide et autonomie de plus de 1 000 km. (Crédit : Mercedes)

    Côté sécurité, les batteries solides marquent aussi des points. L’absence d’électrolyte liquide réduit considérablement les risques de surchauffe, voire d’incendie. Enfin, ces batteries permettraient des temps de recharge plus courts en raison de leur solidité et de leur surchauffe presque impossible à l’heure actuelle. Un critère déterminant pour l’adoption massive des VE.

    Un prototype basé sur la berline électrique EQS est déjà en test depuis début 2025. Concernant l’autonomie, Mercedes évoque une autonomie théorique dépassant les 1 000 kilomètres.

    Avec cette annonce, Mercedes confirme son entrée dans la course mondiale à la batterie de demain, aux côtés de BMW et Stellantis, mais surtout face à une Chine déjà très en avance. L’Europe, elle, investit massivement pour ne pas rester spectatrice. Car à terme, la vraie révolution de l’électro-mobilité passera sans doute par là : une batterie plus légère, plus sûre et plus performante…