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  • Bentley Flying Spur Hybride : luxe, artisanat et innovation électrifiée

    Bentley Flying Spur Hybride : luxe, artisanat et innovation électrifiée

    La Bentley Flying Spur hybride rechargeable n’est plus une nouveauté, mais elle reste fascinante par son mélange de performance et de prestige. Bien au-delà d’un simple moteur électrifié, cette berline représente une symbiose parfaite entre technologie moderne et savoir-faire artisanal britannique. Bentley démontre que l’hybride peut être synonyme de puissance, d’émotion et d’exclusivité.

    Bentley Flying Spur hybride 2025 vue de loin avec peinture Ombré
    La Bentley Flying Spur hybride 2025 se distingue par sa peinture Ombré et son design élégant. (Crédit : Bentley)

    Une hybride entre tradition et modernité

    La Flying Spur Hybrid occupe une place originale entre la version V8 et le W12. Son design ne change presque pas, mais son poids augmente naturellement à cause du moteur électrique et de la batterie. Le V6 de 2,9 litres, associé à un moteur électrique de 100 kW, développe 544 chevaux et 750 Nm de couple. Ainsi, le 0 à 100 km/h est atteint en seulement 4,1 secondes, avec une vitesse maximale de 285 km/h, proche de la version V8. Bentley montre qu’électrification ne signifie pas compromis sur les performances.

    La batterie de 14,1 kWh offre 40 km d’autonomie en mode 100 % électrique selon le cycle WLTP. Associée au réservoir d’essence, la Flying Spur atteint une autonomie totale de 700 km, ce qui rend son usage flexible et rassurant pour les longs trajets. L’hybride devient alors un outil au service du confort quotidien, permettant de réduire les émissions tout en maintenant des performances dynamiques.

    La peinture Ombré by Mulliner : l’art de la couleur

    Détail porte avant et roue Bentley Flying Spur hybride 2025
    Gros plan sur la porte avant et la roue de la Bentley Flying Spur 2025, mettant en valeur la finition Ombré.

    Bentley a appliqué sa nouvelle technique de peinture Ombré pour la première fois sur une Flying Spur, créant ainsi la première berline quatre portes avec un dégradé de couleur. Le processus nécessite près de 60 heures de travail artisanal, réalisé par deux techniciens experts dans l’atelier Dream Factory de Crewe, au Royaume-Uni. La peinture passe du Topaz Blue vibrant à l’avant au Windsor Blue plus foncé à l’arrière, avec une transition progressive sur les portes, les bas de caisse et le toit.

    Les couleurs sont appliquées en plusieurs étapes, soigneusement mélangées selon des méthodes traditionnelles, pour garantir une symétrie parfaite et éviter l’apparition d’une couleur intermédiaire. Deux autres combinaisons sont également disponibles : Sunburst Gold vers Orange Flame et Tungsten vers Onyx, avec d’autres teintes prévues prochainement.

    Chaque véhicule est donc unique, et la maîtrise des techniciens assure un résultat parfait à l’œil nu. La Flying Spur Ombré fait sa première apparition au Southampton International Boat Show 2025, succédant à la Continental GT qui inaugurait cette technique lors du Quail Motorsports Gathering. Cette finition exclusive, baptisée Ombré by Mulliner, est disponible dans le réseau mondial de concessionnaires Bentley au prix de 48 000 £ (environ 55 200 €).

    Performances et technologie

    Tableau de bord Bentley Flying Spur 2025 avec peinture Ombré by Mulliner et finition artisanale
    Intérieur luxueux de la Flying Spur 2025 avec peinture Ombré Topaz Blue/Windsor Blue, unique et artisanal.

    La motorisation hybride ne se limite pas à des chiffres sur le papier. Le moteur électrique de 100 kW assure des relances instantanées, tandis que le V6 offre une sonorité et une puissance agréables. Le système hybride est optimisé pour combiner efficience énergétique et plaisir de conduite. Les suspensions adaptatives et la direction assistée garantissent confort et précision sur toutes les routes, du centre-ville aux autoroutes rapides.

    La Flying Spur Hybrid propose des options luxueuses telles que le système audio Naim, l’écran rotatif Bentley et le toit panoramique. Chaque véhicule devient ainsi un objet de collection personnalisé, reflétant le goût du propriétaire tout en offrant une expérience de conduite unique.

    L’hybride Bentley face à la concurrence premium

    Vue latérale Bentley Flying Spur hybride 2025 peinture Ombré
    La vue de profil de la Bentley Flying Spur hybride 2025 révèle le dégradé subtil de la peinture Ombré by Mulliner.

    Par rapport au Bentayga Hybrid ou à la Continental GT Speed, la Flying Spur hybride privilégie l’élégance et le confort tout en maintenant des performances proches des moteurs thermiques. Même face aux concurrentes allemandes telles que Porsche Panamera E-Hybrid ou Mercedes-AMG S 63 E, Bentley se distingue par son approche artisanale et sa personnalisation extrême, où chaque véhicule devient une création unique.

    Bentley transforme l’hybride en vecteur d’émotion et de prestige. La motorisation ne se limite plus à la technique : elle devient un élément de l’expérience sensorielle, combinée à la beauté de l’extérieur et du cockpit. Chaque trajet est ainsi une immersion dans le luxe, où puissance et artisanat coexistent harmonieusement.

    Stratégie d’électrification et vision future

    Bentley prévoit de maintenir les modèles hybrides jusqu’en 2035, tout en préparant progressivement l’arrivée de modèles entièrement électriques. Cette stratégie permet aux clients de s’adapter à l’électrification sans perdre le prestige et le confort caractéristiques de la marque. L’hybride devient donc un pont entre tradition et modernité, conciliant technologie, performances et artisanat.

    Sièges arrière Bentley Flying Spur hybride 2025 cuir Cumbrian Green
    Les sièges arrière de la Bentley Flying Spur 2025 offrent confort, finition artisanale et harmonie avec la teinte Ombré.

    La Flying Spur hybride dépasse la simple addition d’un moteur électrique à un V6. Elle incarne une alliance unique entre performance, autonomie et esthétique personnalisée. Grâce à Ombré by Mulliner et aux nombreuses options, chaque modèle devient une œuvre d’art roulante. Bentley prouve ainsi que l’hybride peut être un vecteur d’émotion, de style et de luxe, tout en respectant son ADN britannique prestigieux.

  • Toyota s’agace de l’abus du mot “hybride”… tout en s’y perdant lui-même

    Toyota s’agace de l’abus du mot “hybride”… tout en s’y perdant lui-même

    Toyota dénonce les “faux hybrides” vendus par ses concurrents. Selon le constructeur japonais, les systèmes 48 volts ne méritent pas cette appellation. Pourtant, son propre pick-up Hilux commercialisé en Europe arbore fièrement le badge “Hybrid 48V”. De quoi semer le doute sur la cohérence du discours de la marque.

    Toyota Yaris Cross vue de face et de profil, design compact et moderne pour SUV urbain hybride
    La Toyota Yaris Cross vue de face et de profil, un SUV urbain hybride au design moderne et dynamique. (Crédit : Toyota)

    Une guerre sémantique dans l’automobile

    Depuis plusieurs années, les termes techniques autour de l’électrification se multiplient. Hybride, rechargeable, mild-hybrid… autant d’appellations qui brouillent parfois les cartes. Pour Toyota, pionnier du “full hybrid” depuis la fin des années 1990, cette confusion est devenue insupportable. Le groupe japonais défend une définition stricte : un véhicule hybride doit pouvoir rouler, au moins sur quelques mètres, en mode 100 % électrique.

    En Australie, Sean Hanley, directeur du marketing et des ventes de Toyota, a vivement critiqué les constructeurs qui présentent des voitures 48 volts comme hybrides. Selon lui, ces systèmes n’offrent qu’une assistance légère au moteur thermique. Ils réduisent légèrement la consommation, mais ne permettent pas une propulsion électrique réelle. “Un système assisté 48V ne représente pas une motorisation hybride”, a-t-il déclaré, appelant les marques à davantage de transparence envers leurs clients.

    Toyota Yaris Cross vue arrière avec logo Toyota, design pratique et élégant
    Arrière de la Toyota Yaris Cross avec coffre et lunette arrière, illustrant le style élégant des SUV hybrides. (Crédit : Toyota)

    Des concurrents pointés du doigt

    Les critiques de Toyota visent plusieurs acteurs majeurs : Stellantis, Renault, Nissan ou encore certains constructeurs allemands. Leurs modèles “mild-hybrid” sont souvent mis dans la même catégorie que les hybrides complets dans les statistiques d’immatriculation. Résultat : une confusion totale pour le grand public, qui croit acheter un véhicule électrifié alors qu’il s’agit surtout d’un moteur thermique légèrement assisté.

    Ironie du sort, Toyota n’est pas totalement cohérent avec ses propres principes. En Europe, son pick-up Hilux est désormais vendu sous l’appellation “Hilux Hybrid 48V”. Pourtant, il s’agit bien d’une motorisation à hybridation légère, c’est-à-dire d’un simple système d’assistance électrique. En Australie, le même modèle porte un autre nom : “V Active”, pour éviter justement toute ambiguïté. Cette différence d’approche selon les marchés jette un flou sur la stratégie de communication du constructeur.

    Une question d’image et de crédibilité

    Toyota mise depuis plus de vingt ans sur l’hybride, une technologie devenue centrale dans son identité de marque. Son argument est clair : le “full hybrid” offre de réelles économies de carburant, contrairement aux solutions 48V. Cependant, cette défense de l’authenticité se heurte à la réalité du marché. Pour rester compétitif, le constructeur doit lui aussi proposer des versions plus simples et moins coûteuses, même si elles ne correspondent pas à sa définition de l’hybride.

    Toyota C-HR vue de face et profil, SUV coupé hybride au design dynamique et moderne
    La Toyota C-HR vue de face et profil, un SUV coupé puissant et hybride, au design sportif et contemporain. (Crédit : Toyota)

    L’Europe, terrain de compromis

    Sur le vieux continent, la réglementation pousse les marques à réduire leurs émissions de CO₂. L’hybridation légère devient donc un passage obligé pour abaisser artificiellement les moyennes de consommation. Dans ce contexte, Toyota n’échappe pas à la logique marketing : adopter le terme “hybride” reste plus vendeur qu’annoncer un simple “48 volts”. Résultat : le constructeur joue sur les deux tableaux, au risque d’être accusé d’hypocrisie.

    Derrière ce débat se cache surtout une lutte d’image. Les clients ne font pas toujours la différence entre les types d’hybridation, et les marques en profitent. Toyota, longtemps en avance, voit son avantage technologique dilué par cette inflation de termes proches. En dénonçant cette dérive, la marque espère réaffirmer son expertise, mais son propre comportement complique la démonstration.

    Tableau de bord intérieur de la Toyota C-HR, affichage numérique, volant multifonctions et finition moderne
    Intérieur de la Toyota C-HR avec tableau de bord numérique, mettant en avant le confort et la technologie des modèles hybrides.

    Vers un avenir encore flou

    Le marché automobile poursuit sa mutation entre hybride, rechargeable et électrique. Toyota, qui reste prudent face au tout électrique, continue de défendre sa vision : celle d’une électrification progressive, sans rupture. Toutefois, pour convaincre, le constructeur devra d’abord clarifier son discours. Car à force de jouer sur les mots, le risque est grand que les consommateurs ne sachent plus ce qu’ils achètent vraiment.

  • MG frappe fort avec un tirage au sort inédit pour rembourser des voitures hybrides et électriques en France

    MG frappe fort avec un tirage au sort inédit pour rembourser des voitures hybrides et électriques en France

    Pour célébrer ses 100 000 ventes dans l’Hexagone, MG Motor propose à ses clients une opération spectaculaire et originale. Chaque jour, un véhicule acheté peut être entièrement remboursé, offrant ainsi une chance unique aux automobilistes français.

    SUV MG EHS Hybrid Plus vu de face, modèle hybride familial en promotion octobre 2025
    Le MG EHS Hybrid+ séduit avec son design robuste et ses remises attractives en octobre 2025. (Crédit : MG Motor)

    Un tirage au sort quotidien exceptionnel

    Du 6 au 31 octobre 2025, MG organise un tirage au sort parmi les bons de commande enregistrés en France. Les dimanches 19 et 26 octobre font exception, mais tous les autres jours, un gagnant verra son véhicule intégralement remboursé. Ainsi, 24 voitures seront offertes sur l’ensemble du mois. L’opération concerne tous les modèles hybrides et électriques, y compris le roadster Cyberster et le SUV familial EHS.

    MG ne se contente pas du tirage au sort : ses véhicules bénéficient également de remises importantes. Le SUV EHS hybride simple démarre à 29 990 € après 2 500 € de rabais, tandis que la version rechargeable est proposée à 33 990 € avec 4 000 € de remise. Le SUV électrique S5 EV atteint 32 490 € après réduction de 3 500 €, et la compacte MG4 démarre à 22 990 € grâce à un bonus jusqu’à 7 000 €.

    Une stratégie qui séduit les Français

    Le succès de MG Motor repose sur une offre bien équipée, un design moderne et des tarifs compétitifs. La MG4, par exemple, rivalise avec les Renault Megane E-Tech et Peugeot e-308 grâce à son autonomie supérieure et son prix attractif. La marque a implanté plus de 180 points de vente en France pour renforcer sa proximité avec les clients et gagner en visibilité.

    En parallèle, MG encourage ses clients à parrainer leurs proches afin de leur faire économiser 1 000 € sur l’achat d’un véhicule. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à fidéliser la clientèle tout en attirant de nouveaux acheteurs. La combinaison de promotions, de tirages au sort et de parrainages constitue un véritable levier marketing.

    MG S5 EV électrique photographiée à Nice en 2025, vue de face et de profil
    Le nouveau MG S5 EV, SUV électrique compact, dévoilé à Nice en 2025. (Crédit : MG Motor)

    Un coup de communication ingénieux

    Offrir une voiture par tirage au sort n’est pas seulement un geste promotionnel. C’est un moyen spectaculaire de se démarquer dans un marché électrique de plus en plus concurrentiel. Cette opération souligne la capacité de MG à surprendre et à capitaliser sur son succès, tout en préparant l’arrivée de modèles attendus comme le Cyberster, premier cabriolet électrique du constructeur.

    Comment participer

    Pour tenter sa chance, il suffit de signer un bon de commande enregistré sur le réseau français entre le 6 et le 31 octobre, hors dimanches 19 et 26. Chaque jour, un gagnant sera désigné et son véhicule remboursé intégralement. Cela qui constitue une opportunité rare dans le secteur automobile.

    MG démontre ainsi que combiner prix compétitifs, innovation marketing et proximité client peut créer un véritable engouement, tout en consolidant sa position en France.

  • Une voiture Xiaomi s’échappe seule : explication officielle du constructeur

    Une voiture Xiaomi s’échappe seule : explication officielle du constructeur

    En Chine, une voiture électrique Xiaomi SU7 s’est mise à bouger sans conducteur, provoquant stupeur et vives discussions en ligne. L’incident, largement relayé sur les réseaux sociaux, a forcé le constructeur à réagir rapidement pour apaiser les inquiétudes. Après enquête, la marque a livré une explication surprenante, qui en dit long sur les limites de nos technologies automobiles.

    Deux voitures électriques Xiaomi SU7, l’une de profil avant et l’autre de profil arrière, stationnées côte à côte.
    La Xiaomi SU7 dévoile ses lignes sportives à l’avant comme à l’arrière, symbole du design automobile chinois. (Crédit : Xiaomi)

    Une scène digne d’un film de science-fiction

    Tout commence devant la maison d’un propriétaire chinois de Xiaomi SU7. La berline, garée tranquillement, se met soudain à avancer sans que personne ne soit à bord. Sur les images de vidéosurveillance, on voit l’homme et sa femme à l’intérieur de leur logement. En quelques secondes, la voiture démarre et quitte sa place, semant la panique. Le propriétaire s’élance pour la rattraper et réussit à l’arrêter avant qu’elle ne cause des dégâts. L’histoire, diffusée sur les réseaux chinois, déclenche alors une tempête médiatique. De nombreux internautes accusent Xiaomi de graves failles de sécurité, pointant du doigt la fiabilité de sa technologie.

    Alerté par le propriétaire, le service client de Xiaomi avance une hypothèse : la voiture aurait reçu un ordre de déplacement depuis le smartphone de l’utilisateur. En effet, la SU7 dispose d’une fonction de commande à distance, semblable à celle de Tesla, permettant de manœuvrer le véhicule dans des espaces étroits. Pourtant, le propriétaire nie avoir touché son téléphone et assure n’avoir donné aucun ordre. Il publie alors l’intégralité des images pour prouver sa bonne foi, accusant le constructeur de minimiser le problème.

    L’enquête de Xiaomi révèle une autre réalité

    Face à l’emballement, Xiaomi ouvre une enquête interne. Les ingénieurs analysent les données du véhicule et les journaux d’opérations du smartphone connecté. Les résultats, publiés sur Weibo le 4 octobre, sont sans appel : la voiture a bien reçu une commande d’aide au stationnement via un iPhone 15 Pro Max, appartenant au conducteur. Selon la marque, tout indique que l’ordre a été envoyé accidentellement depuis le téléphone. Autrement dit, la SU7 n’a pas agi seule. Le propriétaire, confronté aux preuves techniques, finit par reconnaître les faits et présente publiquement ses excuses à Xiaomi.

    Coffre ouvert de la Xiaomi SU7, mettant en avant son grand volume de chargement et sa finition soignée.
    Un coffre spacieux pour la Xiaomi SU7, pensé pour les trajets du quotidien comme les longs voyages. (Crédit : Xiaomi)

    Si la marque sort blanchie, l’incident soulève une question essentielle : ces technologies de commande à distance sont-elles vraiment sûres ? Un simple appui involontaire sur un écran suffit à déclencher une manœuvre. Imaginons un enfant jouant avec le téléphone de ses parents : les conséquences pourraient être dramatiques. Xiaomi promet d’étudier des mesures pour sécuriser davantage ces fonctions, notamment par l’ajout de vérifications supplémentaires avant toute activation.

    Des voitures toujours plus intelligentes, mais aussi plus vulnérables

    La SU7 illustre parfaitement la transformation des véhicules modernes, désormais comparables à de véritables smartphones sur roues. Xiaomi, entrée sur le marché automobile fin 2023, a connu un succès rapide, mais aussi plusieurs polémiques sur la transparence de ses performances. Cet incident rappelle que la course à l’innovation ne doit pas faire oublier la sécurité. Chaque nouvelle fonction connectée introduit des risques inattendus, parfois sous-estimés.

    Vue du tableau de bord de la Xiaomi SU7, avec grand écran central tactile et design intérieur moderne.
    Le poste de conduite de la Xiaomi SU7 combine technologie avancée et confort haut de gamme. (Crédit : Xiaomi)

    Cette mésaventure, heureusement sans blessés, met en lumière un défi majeur pour les constructeurs : garantir la fiabilité des commandes numériques. Entre confort et sécurité, l’équilibre reste fragile. Comme le souligne Lei Jun, patron de Xiaomi, l’entreprise traverse « la période la plus difficile de son histoire ». L’affaire de la SU7 pourrait finalement devenir un signal d’alarme bénéfique, non seulement pour Xiaomi, mais aussi pour tous les acteurs de la voiture connectée.

    La prudence reste de mise

    Même si l’incident n’est dû qu’à une manipulation involontaire, il révèle l’importance de mieux protéger ces systèmes connectés. Nos voitures deviennent plus intelligentes, mais aussi plus sensibles à l’erreur humaine. Pour Xiaomi comme pour l’ensemble du secteur, l’enjeu est clair : rassurer les utilisateurs avant que la confiance ne s’échappe, elle aussi, toute seule.

  • Dacia Spring 2025 : plus puissante, mieux armée, toujours imbattable sur le prix

    Dacia Spring 2025 : plus puissante, mieux armée, toujours imbattable sur le prix

    Après son restylage en 2024, la Dacia Spring revient sur le devant de la scène avec une mise à jour technique majeure. Plus puissante, plus stable et toujours aussi abordable, la petite citadine électrique s’affirme enfin comme une vraie voiture du quotidien, pas seulement comme « la moins chère ».

    Une citadine électrique qui veut rester dans la course

    Lancée en 2021, la Dacia Spring s’est imposée comme un best-seller européen avec plus de 180 000 exemplaires vendus. Pour prolonger ce succès jusqu’à la prochaine génération prévue en 2027, le constructeur a revu sa copie. Après le lifting esthétique de 2024, cette version 2025 s’attaque cette fois à la technique : moteurs plus puissants, châssis renforcé et nouvelle batterie. Dacia entend ainsi répondre à une concurrence de plus en plus agressive, symbolisée par la Citroën ë-C3 ou la Leapmotor T03.

    Crédit : Dacia

    Exit les anciens blocs de 45 et 65 ch, la Spring adopte désormais deux nouvelles motorisations de 70 et 100 ch. Ce gain transforme littéralement son comportement. La version de 70 ch abat désormais le 80 à 120 km/h en 10,3 secondes, contre plus de 26 auparavant. La variante de 100 ch, réservée à la finition Extreme, réalise le même exercice en seulement 6,9 secondes. La vitesse de pointe reste limitée à 125 km/h, mais la conduite devient plus sereine sur voie rapide.

    Un châssis enfin à la hauteur

    Pour encaisser la hausse de puissance, Dacia a revu la structure de la Spring. La plateforme a été renforcée et une barre anti-roulis fait son apparition à l’avant. Les amortisseurs et ressorts ont été recalibrés pour plus de stabilité. Résultat : la Spring se montre plus rigoureuse en virage et bien moins sujette aux mouvements de caisse. Le freinage gagne aussi en mordant grâce à une assistance plus puissante. L’ensemble reste très léger, autour d’une tonne, un atout rare sur le marché électrique.

    Sous le plancher, la Spring abandonne la batterie NMC (nickel-manganèse-cobalt) au profit d’une LFP (lithium-fer-phosphate) de 24,3 kWh. Cette chimie, utilisée pour la première fois dans le groupe Renault, se distingue par sa durabilité et son coût réduit. Malgré une capacité légèrement inférieure, l’autonomie reste stable à 225 km en cycle mixte WLTP grâce à une meilleure aérodynamique. Dacia a caréné les soubassements et redessiné le becquet, améliorant ainsi la consommation, désormais à 12,4 kWh/100 km.

    Recharge plus rapide et plus pratique

    La citadine conserve un chargeur embarqué de 7 kW en courant alternatif, mais sa recharge devient plus efficace. Il faut désormais 3 h 20 pour passer de 20 à 100 % sur une borne adaptée, soit 20 minutes de moins qu’avant. En option, la recharge rapide en courant continu grimpe à 40 kW, permettant de regagner 60 % d’autonomie en 29 minutes. Dacia propose aussi la fonction V2L en option, utile pour alimenter un appareil électrique à partir de la batterie du véhicule.

    La gamme conserve ses trois niveaux de finition : Essential, Expression et Extreme. La version Expression reçoit désormais des roues de 15 pouces en série, tandis que la finition Extreme profite de jantes identiques et d’un moteur de 100 ch. Cette dernière perd toutefois la navigation intégrée, désormais facturée 400 €, mais conserve un grand écran central de 10 pouces avec compatibilité sans fil Apple CarPlay et Android Auto. Une nouvelle couleur, Seafoam, fait son apparition au catalogue, remplaçant le beige Safari.

    Des prix qui défient toujours toute concurrence

    Malgré toutes ces évolutions, Dacia maintient ses tarifs. La version Essential (70 ch) reste à 16 900 €, l’Expression (70 ch) à 18 900 €, et l’Extreme (100 ch) descend même à 19 700 €, soit 200 € de moins qu’avant. Un positionnement qui reste imbattable pour une citadine électrique moderne et correctement équipée.

    Fabriquée en Chine, la Spring ne bénéficie pas du bonus écologique renforcé, mais elle garde droit à une petite prime de 380 €. En dépit de cette contrainte, elle demeure la voiture électrique la plus abordable d’Europe. Dacia confirme ainsi sa stratégie : proposer une mobilité électrique simple, robuste et accessible.

    Un avenir toujours électrisant pour la Spring

    En attendant sa remplaçante prévue pour 2027, la Spring version 2025 compte bien prolonger son règne sur le segment des électriques économiques. Avec plus de puissance, une meilleure tenue de route et une autonomie inchangée, elle prouve qu’une mise à jour intelligente vaut mieux qu’une révolution coûteuse. Dacia muscle son jeu, sans trahir son ADN : offrir le maximum au prix le plus juste.

  • L’électromobilité en Australie : septembre 2025 confirme l’accélération  

    L’électromobilité en Australie : septembre 2025 confirme l’accélération  

    L’Australie, le nouvel acteur de la transition automobile…  

    Longtemps perçue comme un pays dans lequel le marché de l’électromobilité est en retard par rapport à l’Europe, la Chine ou les États-Unis, l’Australie connaît depuis deux ans une véritable accélération dans l’adoption de la mobilité électrique. D’après le rapport mensuel VFACTS publié par la FCAI (Federal Chamber of Automotive Industries) et l’Electric Vehicle Council, ce mois de septembre en est l’illustration parfaite : plus de 30 % des ventes de véhicules neufs sont désormais électrifiées (hybrides, hybrides rechargeables ou 100 %  électriques). 

    Ce chiffre, encore impensable il y a quelques années, rapproche le pays des standards de marchés pionniers comme la Norvège ou le Royaume-Uni, même si l’infrastructure de recharge reste en retrait hors des grandes villes. 

    Le changement n’est pas seulement technologique. Il est aussi culturel. Dans un pays où le ute (utilitaire) et le 4X4 sont rois, il est vrai que voir des Tesla Model Y, des BYD Sealion 7 ou encore des Chery Tiggo 4 s’inviter dans le classement des véhicules les plus vendus traduit une véritable bascule des usages. 

    Des chiffres records  

    En septembre 2025, 106 891 véhicules neufs ont été immatriculés, soit une progression de 7 % par rapport à 2024. Depuis janvier, le marché cumule 938 959  ventes, ce qui place 2025 en bonne voie pour dépasser le précédent record historique (1 220 607 unités). 

    Dans un contexte national d’inflation encore perceptible, cette dynamique s’explique par la refonte des flottes d’entreprises (+11,5 %), la solidité du canal des particuliers et une relance des locations (+8,5 %). À l’inverse, les achats gouvernementaux chutent de 13 %. 

    Sur le plan géographique, Victoria et l’Australie-Occidentale s’imposent comme moteurs de cette croissance. 

    Les constructeurs : domination japonaise, percée chinoise  

    Le marché automobile est toujours dominé par Toyota, Ford, Kia, Mazda et Hyundai, mais la vraie révolution vient de Chine. En septembre, c’est pas moins de quatre marques chinoises qui se sont hissées dans le top 12 des vendeurs de véhicules : BYD, GWM, MG et Chery. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que leurs croissances sont vertigineuses : +178 % pour BYD, +172 % pour Chery, +30,1% pour GWM et enfin +4,4% pour MG. 

    Cette croissance se traduit par l’apparition de trois modèles chinois dans le top 10  des véhicules les plus vendus en Australie, à savoir la Chery Tiggo 4 (6ᵉ), la BYD  Sealion 7 (8ᵉ) ainsi que la GWM Haval Jolion (10ᵉ). Elles font donc concurrence aux icônes locales (Toyota HiLux, Ford Ranger, Isuzu D-Max). La Tesla Model Y, troisième véhicule le plus vendu et SUV numéro un du marché, illustre bien ce basculement vers de nouvelles préférences.

    Cette évolution ne se traduit pas uniquement par des chiffres de ventes, elle est aussi visible dans les flux d’importation. Même si le Japon conserve la première place comme pays d’origine des véhicules avec 26 590 unités importées en septembre 2025, la Chine avec 25 587 unités est désormais au coude-à-coude. La Thaïlande reste compétitive avec tout de même 20 996 véhicules importés en septembre 2025. La Chine se plaçait 3ᵉ au classement des pays importateurs de véhicules à la mi-année avec 102 938 livraisons, loin derrière le Japon et ses 187  078 livraisons. Cette tendance évolutive indique que Pékin a de très fortes chances de devenir, dès la fin de l’année, le premier fournisseur d’automobiles en Australie. 

    Électrification : une mutation accélérée 

    Les chiffres d’électrification du parc automobile australien sont éloquents : 

    • 12 076 véhicules électriques à batterie (BEV) vendus en septembre, en hausse de 88 % par rapport à septembre 2024. 

    • 4 491 hybrides rechargeables (PHEV), en progression de 81 % par rapport à septembre 2024. 

    • 14 811 hybrides (HEV), un chiffre qui confirme le rôle de ce type de véhicule dans cette transition. 

    Au total, les véhicules électrifiés pèsent 30,5 % du marché, tandis que l’essence pure tombe sous les 40 %. Une progression rapide puisqu’en 2021, la part des BEV ne dépassait pas 2 %. 

    Cette croissance s’explique par la multiplication de l’offre, la baisse des prix moyens et la visibilité donnée aux modèles électriques. Mais elle s’appuie aussi sur la stratégie agressive de constructeurs chinois, qui comblent un vide laissé par des marques européennes hésitantes, trop onéreuses ou trop haut de gamme. 

    Un marché vigoureux, mais sous pression 

    Tout laisse à penser que 2025 sera l’année record pour l’industrie automobile australienne. Pourtant, sous la surface, la situation est plus fragile. Tous les constructeurs de volume recourent aujourd’hui à des remises massives pour écouler leurs stocks, ce qui diminue fortement les marges. Le volume croît certes, mais la rentabilité reste menacée. 

    Ce phénomène n’est pas propre à l’Australie : en Europe et aux États-Unis, la guerre des prix sur l’électrique – initiée par Tesla puis suivie par BYD – a contraint la majorité des marques à réduire leurs marges pour rester compétitives. 

    Un mois de septembre bascule 

    Septembre 2025 marque un tournant stratégique pour l’automobile australienne.  Les SUV et utes continuent de dominer, mais l’électrification s’impose désormais comme un acteur à part entière et surtout comme le moteur de croissance de l’industrie. L’arrivée en force des marques chinoises accélère cette mutation et redistribue les cartes d’un marché historiquement dominé par le Japon et la Corée. 

    Ces chiffres et ces faits le confirment, l’Australie n’est désormais plus un marché en marge de la transition mondiale : elle devient un pays où coexistent tradition et modernité.

  • Une voiture chinoise a été le deuxième hybride rechargeable le plus vendu en Europe en août

    Une voiture chinoise a été le deuxième hybride rechargeable le plus vendu en Europe en août

    Une nouvelle surprenante pour le marché automobile européen. Le mois dernier, une voiture chinoise a occupé la deuxième place du classement des nouvelles immatriculations d’hybrides rechargeables (PHEV), confirmant la forte croissance que certaines de ces marques, comme BYD, connaissent dans la région.

    Side profile of the BYD Seal U plug-in hybrid SUV
    The BYD Seal U, now Europe’s second best-selling PHEV in August. (Credit: BYD)

    Les données publiées par JATO Dynamics indiquent que le BYD Seal U, dans sa version hybride rechargeable, a immatriculé 3 918 unités en août sur 28 marchés européens. Ce volume a permis à ce SUV chinois de se placer en deuxième position du segment PHEV, juste derrière le Volkswagen Tiguan, fabriqué en Allemagne, avec 4 485 unités.

    Encore plus intéressant : le cumul annuel place également le Tiguan et le Seal U aux première et deuxième positions, mais avec un rythme de croissance plus élevé pour le modèle chinois. À fin août, le Volkswagen conservait une avance d’environ 3 200 unités sur le BYD, ce qui signifie que ce dernier pourrait dépasser le premier d’ici la fin de l’année.

    Pas seulement BYD

    L’incroyable progression des constructeurs chinois en Europe ne s’arrête pas à BYD. Le Top 10 du mois d’août comprenait aussi deux autres modèles venus de Chine. À la 7e place, on retrouve le Jaecoo J7 du groupe Chery, et à la 9e place, le MG HS du groupe SAIC.

    Ces résultats remarquables confirment la récente stratégie de ces trois constructeurs chinois : faire face aux droits de douane visant leurs voitures électriques en renforçant leur présence sur les segments des carburants alternatifs comme les PHEV et les HEV (hybrides non rechargeables). En réalité, la majeure partie de la croissance des marques chinoises cette année est portée par ces deux types de motorisations, beaucoup plus que par les électriques à batteries (BEV).

    Entre janvier et août de cette année, les BEV ont représenté 30 % des ventes des marques chinoises, contre 38 % pour les PHEV et HEV combinés.

    Les autres modèles du Top 10 PHEV d’août

    Derrière le Tiguan et le Seal U, on retrouve le Volvo XC60 avec 3 378 unités. Il est suivi par le Ford Kuga avec 3 023 unités, puis le Toyota RAV4 avec 2 856 unités. La sixième position est occupée par le BMW X1, qui a enregistré 2 724 unités. Son grand frère, le BMW X3, se classe 8e avec 2 387 unités, tandis que le Hyundai Tucson clôture le Top 10 avec 2 221 unités.

    Parmi tous ces modèles, le BYD Seal U est celui qui dépend le plus de cette motorisation : sa version PHEV représente 86 % de ses immatriculations du mois. Il est suivi par le Volvo XC60 (75 %) et le Jaecoo J7 (72 %).

  • XPeng : un troisième trimestre plein de promesses  

    XPeng : un troisième trimestre plein de promesses  

    Le constructeur chinois dévoile des chiffres de ventes impressionnants.

    XPeng vient de publier son rapport de vente de véhicules pour le mois de  septembre, marquant la fin du troisième trimestre 2025. Ces chiffres viennent  confirmer une tendance déjà amorcée depuis un an : la marque est en pleine  ascension et s’impose progressivement comme l’un des acteurs majeurs de  l’électromobilité mondiale. D’après les chiffres officiels communiqués par  l’entreprise, les performances de XPeng dépassent nettement celles observées en  2024.

    En septembre 2025, le constructeur a livré pas moins de 41 581 véhicules, soit une  progression drastique de près de 95 % par rapport aux 21 052 unités livrées en  septembre 2024. Sur l’ensemble du troisième trimestre 2025, les volumes de  véhicules livrés atteignent 116 007 unités, en hausse de 149 % comparé aux 46  176 véhicules vendus au troisième trimestre de l’an passé. Avec ces chiffres  obtenus, cumulés aux bons résultats à la mi-année, XPeng affiche plus de 313 000  livraisons sur les neuf premiers mois de 2025, soit plus du triple des 98 000 unités  livrées de janvier à septembre 2024.

    Crédit Xpeng

    Une expansion géographique diversifiée  

    Si la Chine reste le premier marché de XPeng, la dynamique évolue aussi à  l’international. De janvier à août 2025, l’entreprise a livré 24 702 véhicules hors de  Chine, soit une croissance de plus de 137 % par rapport à la même période de  2024. Les chiffres s’expliquent en partie par le développement des points de vente  à l’international : 275 points de vente dans 46 pays différents, contre environ 150  en 2024. 

    Au niveau géographique, l’Europe reste le premier acheteur de XPeng, suivie du  Moyen-Orient et de l’Asie. L’Amérique latine reste marginale mais des premières  données d’exportations commencent à apparaître. Une expansion stratégique,  alors que la marque restait encore ultra dépendante du marché chinois. Ce schéma rappelle le parcours de BYD, qui est parvenu à s’implanter en Europe  et dans le reste du monde, mais avec des volumes plus modestes. 

    Des modèles qui tirent la croissance  

    Autre facteur qui justifie cette progression : le catalogue fourni de la marque. Le  Mona M03, berline voulue accessible, a permis d’élargir la base de clients et de  générer rapidement du volume. Son modèle emblématique, le P7, a quant à lui  

    franchi le cap de la vente de la 10 000ᵉ unité de sa nouvelle version. Enfin, la  marque vise le haut de panier avec la technologie de pointe fournie par son G7  Ultra.

    Crédit Xpeng

    La technologie au cœur de la stratégie  

    Au-delà des volumes, XPeng entend se distinguer par l’innovation. Le constructeur  a récemment présenté sa puce propriétaire “Turing AI”, conçue pour améliorer les  performances de conduite autonome. Une avancée stratégique qui lui permet de  réduire sa dépendance aux fournisseurs externes. Dans le même temps, XPeng a  conclu un partenariat avec Volkswagen pour développer un réseau de recharge  ultra-rapide de plus de 20 000 bornes en Chine. Ces initiatives montrent que la  marque ne cherche pas seulement à vendre plus de voitures, mais qu’elle investit  dans les infrastructures et l’intelligence embarquée pour s’imposer comme un  acteur clé de la mobilité de demain. 

    Un constructeur en pleine affirmation  

    Les chiffres de septembre 2025 confirment que XPeng a franchi une étape  décisive. Sa stratégie d’expansion internationale, son élargissement de gamme et  sa montée en cadence industrielle lui permettent d’afficher des performances  supérieures à celles de la plupart de ses concurrents chinois, à l’exception du  désormais géant BYD. 

    L’entreprise confirme ainsi la nouvelle vague de constructeurs chinois : capables  d’innover, de pénétrer des marchés internationaux divers mais aussi de combiner  volumes et technologie, le tout à des prix abordables. Après avoir longtemps été  perçue comme un challenger, XPeng devient désormais un acteur incontournable  de la transition automobile mondiale.

  • Toyota présente 3 nouveaux modèles et mise sur la diversité  

    Toyota présente 3 nouveaux modèles et mise sur la diversité  

    Toyota a présenté trois nouveaux modèles électrifiés : le BZ4X, le CH-R+ et  l’AYGO Cross Hybride. Trois véhicules aux positionnements différents, mais  qui traduisent une stratégie claire : rester fidèle aux valeurs de la marque —  fiabilité, qualité et adaptabilité — tout en accélérant sa contribution à la  transition énergétique.  

    BZ4X : le SUV zéro émission qui ouvre la voie  

    Le BZ4X est le premier vrai SUV 100 % électrique de Toyota. Disponible en  plusieurs motorisations et deux tailles de batterie, il revendique jusqu’à 569 km  d’autonomie. Sa recharge peut atteindre 22 kW en courant alternatif, et le  préconditionnement de la batterie assure une efficacité optimale, notamment en  hiver. 

    Toyota cherche ici à prouver que son retard sur le segment électrique peut être  comblé. Mais dans un marché déjà occupé par Tesla, Hyundai ou BYD, le défi sera  d’offrir une alternative compétitive en termes de prix et de services. 

    Crédit Toyota

    CH-R+ : le porte-drapeau électrique  

    Avec son style audacieux et ses 343 chevaux, le CH-R+ se distingue par des  performances inhabituelles pour un SUV de ce gabarit : 0 à 100 km/h en 5,2  secondes et une autonomie annoncée jusqu’à 600 km. Toyota en fait le « porte drapeau » de sa gamme électrifiée. 

    Reste à savoir si cet équilibre entre sportivité et polyvalence séduira un marché où  l’hybride simple commence à montrer ses limites face aux exigences de zéro  émission dans les zones urbaines. 

    AYGO Cross Hybride : l’entrée de gamme pragmatique  

    Avec l’AYGO Cross Hybride, Toyota joue la carte de l’accessibilité. Compacte et  pensée pour la ville, elle se veut le SUV urbain qui « coche toutes les cases ».  Accessible et agile, elle reste cependant hybride, là où certaines métropoles  européennes poussent déjà vers le 100 % électrique. 

    C’est une réponse aux attentes des citadins, mais peut-être une solution de court  terme face à la réglementation à venir. 

    Crédit Toyota

    Plus qu’une gamme : une stratégie  

    Au-delà des modèles, le message du constructeur est clair : l’électrification n’est  pas unique, elle doit être multiple. En combinant SUV électrique, hybride  performant et citadine urbaine, Toyota parie sur une stratégie multi-technologies. Une force de diversification qui peut cependant être perçu comme une stratégie  hésitante face aux concurrents qui misent tout sur le 100 % électrique. 

    « Ma Toyota est fantastique » : entre émotion et transition 

    Ces lancements seront accompagnés d’une nouvelle campagne publicitaire, avec  le slogan « Ma Toyota est fantastique ». Derrière l’émotion et l’attachement à la  marque, c’est un enjeu stratégique : convaincre que Toyota reste une valeur sûre  de l’automobile, tout en s’adaptant aux besoins d’un marché en pleine mutation.

  • Leasing social 2025 : quelles voitures éligibles ? 

    Leasing social 2025 : quelles voitures éligibles ? 

    Alors que le leasing social 2025 vient de faire son retour en France, les  constructeurs ont dû se plier aux exigences gouvernementales, à savoir  proposer des loyers inférieurs à 200 €/mois hors options, et au moins une  offre à moins de 140 €/mois. Citadines, SUV ou familiales, quels sont les  modèles éligibles ? 

    France 
    Évidemment, initiative française oblige, les constructeurs de l’Hexagone proposent  une multitude de voitures. Chez Renault, l’objectif est clair et le directeur général  Renault France Guillaume Sicard l’a confirmé sur ses réseaux sociaux : faciliter  l’accès à la mobilité électrique pour tous les Français, sans renoncer à la qualité, à  l’innovation, ni à la production locale. La Renault 5 E-Tech electric est disponible  dès 120 €/mois, la Renault 4 E-Tech electric dès 155 €/mois et la Mégane E-Tech  electric dès 195 €/mois. 

    Du côté de Peugeot, l’offre est large : e-208 Allure à 120 €/mois, e-2008 Style à  150 €/mois, e-308 Style à 200 €/mois et le e-Rifter Allure dès 155 €/mois. Citroën complète ce panel avec la ë-C3 You dès 95 €/mois, la ë-C3 Aircross You à  119 €/mois, la ë-C4 You à 179 €/mois et le ë-Berlingo Plus à 149 €/mois. 

    Crédit Peugeot

    Allemagne 
    Nos voisins d’Outre-Rhin proposent aussi plusieurs véhicules. Chez Opel, trois  modèles sont proposés : la Corsa à 119 €/mois, le SUV Mokka Edition à 149 €/ mois et le Frontera Edition à 119 €/mois. 
    Volkswagen met en avant la compacte ID.3 Life Max à 139 €/mois et le SUV ID.4  Life Max à 169 €/mois. 
    Skoda, filiale du groupe, aligne son SUV Elroq : City à 149 €/mois et Element à 189  €/mois. 
    Enfin, chez Cupra, la compacte Born One est affichée à 189 €/mois. 

    Crédit : Volkswagen

    Italie 
    Trois constructeurs représentent nos voisins transalpins. Fiat mise sur  l’accessibilité : Grande Panda Red à 95 €/mois, 500e Red à 129 €/mois et 600e  Pop à 145 €/mois. 
    Lancia revient avec la Ypsilon LX à 179 €/mois. 
    Alfa Romeo intègre le dispositif avec le Junior Speciale à 199 €/mois. 

    Crédit Lancia

    États-Unis 
    Pour cette initiative, Jeep représente les États-Unis et propose l’Avenger Altitude,  un SUV électrique affiché à 179 €/mois. 

    Crédit Jeep

    Corée du Sud 
    Côté Asie, Hyundai mise sur le tout nouveau Inster, disponible à 99 €/mois.
    Avec plus d’une trentaine de modèles proposés dans le cadre du leasing social  2025, et des loyers compris entre 95 et 200 €/mois, chaque ménage éligible  devrait trouver un véhicule adapté à ses besoins.

    Crédit Hyundai