La star du stand Peugeot au Salon de l’automobile de Lyon 2025, c’est sans conteste le « show car » E-208 GTi, qui conjugue design désirable, belles performances et passion, le tout en 100% électrique.
Présentée au Mans en juin dernier, la Peugeot E-208 GTi n’avait pas encore rencontré le grand public. C’est désormais chose faite, sous la forme d’un « show car » – une voiture très proche du modèle de série, mais pas encore à 100% – au Salon de l’automobile de Lyon qui se tient jusqu’au 28 septembre prochain dans la capitale des Gaules. Sur le stand de la marque au lion, elle trône en bonne place et attire tous les regards, des journalistes comme des visiteurs, bien aidée par sa livrée rouge. ECO MOTORS NEWS n’a pas échappé à la règle et s’est laissé hypnotiser…
Crédit : ECO MOTORS NEWS
D’abord, il y a le design. Cette E-208 GTi respecte les codes de la version plus classique. Mais quelques détails semblent infusés de sportivité. Des roues de 18 pouces, dans des passages de roues XXL, des diffuseurs spectaculaires à l’arrière, des ailes plus larges et un châssis rabaissé, c’est plutôt subtil, mais c’était également le cas de la 205 GTi par exemple. Les références à cette dernière sont d’ailleurs nombreuses, notamment à l’intérieur avec le retour de la moquette rouge, des sièges inspirés de la 205 et un pédalier alu.
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La fiche technique de la Peugeot E-208 GTi fait saliver
Reste désormais à savoir si cette E-208 GTi saura tenir la comparaison avec son illustre ancêtre. Entièrement pensée par Peugeot Sport, elle promet 280 chevaux, un 0 à 100 km/h en 5,7 secondes et un couple – immédiatement accessible, c’est aussi l’avantage de l’électrique sur le thermique – de 345 Nm. Autant dire que le fameux « coup de pied au… » signature de la 205 GTi devrait se retrouver derrière le volant de cette E-208 GTi. Peugeot annonce également une autonomie de 350 km, plutôt honorable, même si, sur un modèle de ce genre, cela semble plutôt secondaire…
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Encore au stade de « show car » donc, la petite compacte nerveuse sauce électrique de Peugeot devrait, bien entendu, être produite de série. Sur le stand, on ne peut pas encore nous donner de date exacte mais le printemps 2026 semble être un objectif atteignable…
ECO MOTORS NEWS s’est rendu au Salon de l’automobile de Lyon pour sa deuxième édition. Cette année, Lexus a marqué les esprits en présentant pour la première fois en France deux modèles inédits : la nouvelle berline ES et le SUV électrique RZ. Deux véhicules qui incarnent la stratégie multi technologies de la marque premium japonaise et confirment son ambition sur le marché européen.
La nouvelle Lexus ES : élégance et électrification
Cette année, c’est la 8ème génération de cette grande berline qui est remise au goût du jour. Longue de 5,14 m, la nouvelle Lexus ES arbore un design raffiné, aux lignes épurées et affirmées. À l’intérieur, Lexus est fidèle à son image : c’est la sobriété et la qualité qui sont mises en avant avec notamment l’utilisation de matériaux nobles comme le bambou.
Côté moteur, la marque du groupe Toyota vous offrira le choix : soit sa version hybride, soit sa version 100 % électrique d’une autonomie de 530 km. Une stratégie pouvant être payante pour concurrencer les berlines premium européennes. Le lancement est prévu à l’été 2026.
Le Lexus RZ : sportivité et innovation
Sur ce même stand Lexus, la RZ joue quant à elle la carte du dynamisme. SUV 100 % électrique, il mise sur le plaisir de conduite et se dote des dernières innovations de Lexus, dont un système steer-by-wire et un volant style Formule 1 inédit. Côté moteur, Lexus est clair : le conducteur doit pouvoir s’amuser avec ce SUV. Et en effet, avec 400 chevaux, la promesse semble être tenue. Pour ce qui est de l’autonomie annoncée, le DG France de Lexus le reconnaît : avec 588 km, ils ne font pas partie des plus performants du marché, c’est la qualité de l’expérience utilisateur qui est privilégiée.
Le prix de la RZ est compris entre 61 000 € et 80 000 € selon les gammes. Elle sera disponible en mars 2026.
Le groupe Toyota, une force de vente certaine
Des lancements qui ont intéressé, d’autant que la marque mère Toyota a dévoilé, dans la foulée, trois nouveaux véhicules : la Toyota BZ4X, le CH-R+ et l’AYGO Cross Hybride. La marque japonaise prouve une fois de plus que sa force réside en 3 principes : fiabilité, qualité et adaptabilité aux besoins des clients.
En direct du Salon de l’automobile de Lyon, ECO MOTORS NEWS a assisté à la première apparition en France de deux modèles à l’importance capitale pour Volkswagen : le nouveau T-Roc et, surtout, la très attendue ID. Polo 100% électrique.
C’était une annonce très attendue, et ce sera certainement l’un des moments forts de ce millésime 2025 du Salon de l’automobile de Lyon. En effet, Volkswagen, au cœur de son imposant stand en plein centre d’Eurexpo, a présenté, pour la première fois dans l’Hexagone, la nouvelle mouture de ses deux best-sellers en France : le T-Roc, en deuxième position, et la Polo, en tête.
Concernant la version 2026 du crossover T-Roc, elle est présentée comme un “baby Tiguan” tant elle bénéficie d’améliorations technologiques le rapprochant de son compère plus haut-de-gamme – Park Assist, affichage tête haute en réalité augmentée – dont elle partage d’ailleurs la plateforme. Plus long de 12 cm par rapport à l’ancienne version, le “petit” SUV sera notamment proposé équipé d’une motorisation full hybrid.
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ID. Polo, petite mais costaude
Mais ce qui nous intéressait le plus, c’est lorsque la bâche s’est levée pour dévoiler la nouvelle ID. Polo. Enfin, dévoiler, c’est un grand mot, puisqu’elle conserve son camouflage, ici un clin d’œil à l’emblématique Polo Arlequin des années 80. Lors de la présentation, chez VW on ne mâche pas ses mots : il s’agit d’un “renouveau”, mais également “d’un retour au source”. Une nouvelle signature lumineuse rétro éclairée vient donc s’ajouter aux emblématiques passages de roues costauds et au pilier C inversé emblématiques des Polo. Difficile d’en dire plus côté design, puisqu’il s’agit encore d’une version camouflée, et que l’intérieur n’est pas encore à sa version définitive. Mais l’on sait qu’elle dépassera tout juste 4 mètres et, malgré une face avant plus large, restera bien la citadine que l’on attend.
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Concernant la fiche technique, là encore, peu d’infos, mais cette ID. Polo électrique, dans sa version la plus performante, proposera, nous dit-on chez Volkswagen, une autonomie jusqu’à 450 kilomètres. Surtout, il s’agira de la première électrique traction du groupe !
“Qualité, robustesse et innovation accessible”
Très enthousiaste, le groupe insiste sur le fait que l’ID. Polo, dont le présentation coincide avec les 50 ans du modèle, conserve tout ce qui a fait le succès des générations précédentes : “qualité, robustesse et innovation accessible”. Concernant les deux premiers points, on attendra d’avoir plus d’infos et, pourquoi pas, la voiture entre les mains.
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Pour l’accessibilité, Volkswagen précise que son ID. Polo sera proposée à partir de 25 000€ pour le marché français. Fabriquée en Espagne, dans l’usine Volkswagen de Pampelune, elle sera commercialisée à partir de mai 2026 pour des livraisons prévues à l’automne suivant. Pile à temps pour une nouvelle campagne de leasing social ? Ça semble être l’objectif de la marque…
L’innovation ne connaît aucune limite. Dernier exemple en date : l’idée de continental de réutiliser de l’huile de cuisson dans le processus de créations de leurs pneus.
Connu comme étant l’un des leaders du marché du pneu mondial, le constructeur de pneu allemand poursuit son cheminement vers la neutralité carbone. Après le polyester recyclé et le caoutchouc naturel, Continental évolue encore en misant cette-fois ci sur les huiles de friture usagées pour produire du caoutchouc. En 2024, près de 26 % des matières premières utilisées par l’entreprise étaient renouvelables ou recyclées. L’objectif est clair : atteindre 40 % d’ici 2030 et tendre vers 100 % de matériaux durables en 2050.
Comment ça marche ?
Après avoir été récoltée, traitée, l’huile de cuisson est transformée afin de permettre d’obtenir une matière première de substitution au caoutchouc synthétique. Un pneu est composé de deux types de caoutchouc : le naturel, extrêmement résistant à l’usure, et le synthétique qui a la particularité de posséder des caractéristiques supérieures en freinage et en résistance au roulement. En remplaçant une partie de ce dernier, Continental limite l’usage de ressources fossiles tout en garantissant des performances et une durée de vie identiques selon ses propres tests.
Un marché où l’innovation fait la différence
Face à des concurrents comme Bridgestone, Michelin ou Goodyear, Continental mise sur son avance en matière de pneus durables pour se distinguer. Dans un secteur où la réduction des émissions et la circularité des matériaux deviennent des critères majeurs, la firme allemande s’impose comme un acteur majeur. Reste à voir si cette innovation séduira à grande échelle et ouvrira la voie à d’autres initiatives similaires.
L’e-Palette, navette autonome (et forcément électrique) de Toyota est un pas de plus dans le futur tel que nos anciens l’ont imaginé. Pas une voiture volante, certes, mais un véhicule multitâches qui s’adapte à toutes les situations.
Plongeons-nous dans nos souvenirs d’enfance : une BD, un film, un bouquin qui parle du « futur ». Les voitures volantes, on n’y échappe pas, les robots « intelligents », pareil, et les écrans omniprésents, idem. Et, le plus souvent, dans ce futur fantasmé, les gens ne se déplacent plus sur le plancher des vaches en voiture. Non, ils grimpent dans des véhicules autonomes, que l’on peut aménager comme on veut et à qui l’on peut demander d’aller n’importe où. C’est justement cette dernière case que Toyota vient cocher avec l’e-Palette.
crédit Toyota
D’abord utilisée sous forme de prototype lors des JO de Tokyo en 2021 comme vitrine du savoir-faire technologique du géant japonais, elle voit finalement le jour, « pour de vrai », d’abord au Japon, avant, peut-être, de conquérir le monde. Bien entendu, son prix prohibitif de 165 000€ en fait avant tout un véhicule à destination des villes connectées ou en court de « smartisation » qui devraient fleurir dans les 10 ans à venir.
Une architecture ultra-modulable
Assez bavardé sur le concept, l’idée, les motivations. Puisqu’elle va vraiment sortir, on peut parler de concret. Cette Toyota e-Palette mesure près de 5 mètres pour 2,65 mètres de haut et 2 mètres de large. De quoi proposer de beaux volumes à l’intérieur, le poste de conduite réduit et l’absence d’un imposant moteur thermique aidant. Plus que le volume, c’est surtout la polyvalence de l’e-Palette qui impressionne.
Crédit Toyota
Il s’agit en effet d’une véritable feuille blanche sur roues, permettant de la transformer à sa guise, en fonction de l’utilisation qu’on souhaite en faire : véhicule médicalisé, pop-up store ambulant, salon-taxi, pourquoi pas un coffee-shop ou simplement une malle XXL… En bref, on l’imagine bien transporter les patients d’une aile de l’hôpital à une autre, ou tout simplement les ramener chez eux, aller de l’aéroport à son hôtel dans un espace cosy, permettre à une boutique d’aller chercher des clients plutôt que de les faire venir ou faire de la livraison de colis.
Crédit Toyota
Le tout avec de quoi avaler les kilomètres. En effet, l’e-Palette est équipée d’une batterie de près de 73 kWh et d’un moteur électrique de 150 kW. Pas de quoi affoler les compteurs au Mans, mais une autonomie annoncée de près de 250 km. C’est correct pour une navette ! Et pour être vraiment utile jusqu’au bout, Toyota a pensé à la possibilité de transformer son e-Palette en générateur électrique si besoin.
100% autonome en 2027 ?
En introduction, j’ai parlé d’autonomie. Puis, plus tard dans l’article, j’ai mentionné le poste de conduite. Il ne s’agit pas d’une erreur de ma part, j’ai simplement pris un peu d’avance. En effet, pour le moment, l’e-Palette ne bénéficie que du niveau 2 de conduite assistée, lui permettant une belle autonomie mais nécessitant tout de même la présence d’un pilote. L’autonomie de niveau 4, qui permet de rouler vraiment sans chauffeur (sur des tronçons délimités et connus du véhicule) est prévue par Toyota d’ici 2027. C’est demain.
crédit Toyota
Pionnière de l’hybride quand personne n’y croyait, puis des « smart cities » avec sa Woven City, quand ce n’était qu’une idée lointaine, Toyota continue de nous donner des aperçus du futur avant tout le monde, cette fois avec une simple navette électrique que l’on pourrait bien voir (elle ou les modèles qui s’en inspireront) arpenter nos rues en nombre dès la prochaine décennie.
Le Salon de l’automobile de Lyon 2025 se déroulera du 24 au 28 septembre. Organisé tous les deux ans en alternance avec le Mondial parisien, il s’est imposé comme le deuxième rendez-vous incontournable de l’automobile en France. Après une édition 2023 réussie, ce millésime 2025 est placé sous le signe des nouveautés, notamment électrifiées, et des essais.
Le centre Eurexpo de Lyon s’apprête à accueillir, du 24 au 28 septembre, l’édition 2025 du Salon de l’automobile de Lyon. En tout, 57 constructeurs sont attendus et présenteront, sur près de 50 000 m2, leurs nouveautés, parfois dévoilées pour la première fois au public français, parfois dévoilées pour la première fois tout court, et parfois même dévoilées en avant-première. Un salon interactif qui met le public au cœur de son fonctionnement puisque lors de la dernière édition, en 2023, près de 400 voitures étaient disponibles à l’essai et on en attend au moins le même nombre cette année.
Crédit : GL Events
Le Salon de l’automobile de Lyon 2025 s’articule autour de sept “univers” : véhicules d’occasion, utilitaires, sport automobile, van life, services et accessoires, écomobilité et véhicules neufs. Bien entendu, ce sont ces deux derniers qui nous intéressent le plus mais la rédaction prendra bien entendu le temps de faire le tour de tous les stands. Car, oui, ECO MOTORS NEWS sera sur place, dès la journée presse du 23 septembre ! En attendant, voici un aperçu des nouveautés annoncées et/ou attendues, même si nous ne sommes pas à l’abri de surprises… Pour ça, il faudra attendre le jour J.
Les voitures françaises en force au Salon de l’automobile de Lyon
Capitale des Gaules oblige, le Salon de l’automobile de Lyon va forcément faire la part belle aux voitures nationales. Ainsi, DS va mettre en avant son nouveau fer de lance, la grande berline haut-de-gamme/SUV coupé électrique N°8 sur laquelle la marque mise beaucoup. La firme va également dévoiler en avant-première la N°4 restylée.
Côté Alpine, c’est le nouveau SUV A390, présenté en mai dernier à Dieppe, qui fera son premier bain de foule. Après le bon accueil réservé à la citadine vitaminée A290 dont les ventes sont plutôt correctes sur ce segment de niche, ce sera l’occasion de confirmer la popularité d’Alpine sauce électrique avec un deuxième modèle positionné sur un marché beaucoup plus bouché, celui des SUV électriques haut-de-gamme.
Crédit : Alpine Cars
Chez Peugeot, on attend surtout la présentation, qu’on imagine en grande pompe, de la nouvelle e-208 GTI, quand Citroën mettra surtout en lumière les C3 et C5 Aircross. Enfin, Renault sera présente avec la Clio 6 en vedette, déjà présentée à Munich il y a quelques jours.
Les constructeurs du Monde entier présents à Lyon
Bien entendu, il n’y a pas que les constructeurs français qui viendront présenter leurs nouveautés électrifiées à Lyon. Les mastodontes seront là, Tesla avec la version Performance de son Model Y, et BYD qui peinant encore à écouler ses voitures 100% électriques en Europe, a décidé de miser sur la Seal 6 hybride. Toujours au rayon des géants, Volkswagen, déjà très actif à Munich au début du mois, prendra également beaucoup de place à Lyon avec notamment le nouveau T-Roc et la version, encore camouflée, de son ID.Polo.
Crédit : Volkswagen
De l’autre côté de l’Atlantique, Jeep compte présenter au public français son nouveau Compass, un SUV compact dans lequel la marque fonde beaucoup d’espoir, qui sera disponible en électrique et en hybride. Cadillac, mythique firme de Détroit, risque de choquer son monde avec deux monstres 100% électriques : le Lyriq, que l’on connaît déjà, et le Vistiq, encore plus massif, dépassant les 5 m de long et les 2 m de large.
Et le Japon alors ? Eh bien la belle berline Lexus ES fera sa première apparition sur le sol français, tout comme la version améliorée du SUV RZ. Le Salon de l’automobile de Lyon sera également l’occasion de voir en chair et en os la nouvelle Mitsubishi Eclipse Cross 100% électrique, ainsi que la version, elle aussi 100% électrique, du mythique pick-up D-Max de chez Isuzu.
De Munich au Salon de l’automobile de Lyon, il n’y a qu’un pas
Si ECO MOTORS NEWS a eu la chance de se rendre au salon IAA Mobility de Munich début septembre, ce n’est pas le cas de tout le monde. Pas de panique, le Salon de l’automobile de Lyon pourra servir de séance de rattrapage. La Clio 6, comme dit plus haut, fera ses premiers pas en France, les impressionnants concepts Skoda Vision O et Audi Concept C seront de la partie, tout comme la Xpeng P7+ et les nouveautés très prometteuses de chez Opel.
Enfin, il y a des modèles qui ne sont pas à proprement parler des nouveautés, mais que l’on a tout de même hâte d’approcher – et d’essayer ? – notamment le spectaculaire SUV Lotus Eletre et le déjà culte Tesla Cybertruck. Et, qui sait, on passera peut-être une tête dans L’espace prestige et la Zone Hypercars qui, même s’ils abritent principalement des thermiques, vaudront le détour avec la présence d’Aston Martin, Bentley, Ferrari, Lamborghini, Lotus, Maserati, McLaren et Porsche. De quoi s’en mettre plein les yeux !
La Semaine européenne de la mobilité se tient du 16 au 22 septembre 2025. Elle vise à encourager citoyens, associations, entreprises et collectivités à adopter des modes de déplacement plus durables. Cette édition met l’accent sur « La mobilité pour tous », thème qui interpelle sur l’accessibilité, la sécurité, le coût et l’inclusion pour chaque usager.
Semaine européenne de la mobilité 2025 : un panneau piéton et vélo illustrant les transports durables et accessibles pour tous.
Depuis sa création en 2002, la campagne organise des actions concrètes dans plusieurs pays européens. Elle inclut la Journée sans voiture et de nombreuses initiatives locales pour encourager les transports publics, la marche, le vélo et le covoiturage.
Un thème : La mobilité pour tous
Cette année, le focus est mis sur l’inclusion et l’accessibilité. Il s’agit de rendre les transports plus sûrs, abordables, adaptés aux personnes âgées ou handicapées, et d’améliorer les services numériques. Par exemple, Transdev renforce l’accessibilité pour les malvoyants en France avec ses outils d’aide à la mobilité.
Des initiatives locales variées
Partout en France, des actions sont programmées : transports publics à tarif réduit ou gratuits, rues fermées à la circulation, balades à vélo, expositions et visites de sites liés aux transports. À Seine Grand Orly, les équipes se rendent dans plusieurs gares pour informer le public et faire découvrir les coulisses du tram T9.
Pourquoi cette semaine compte
D’abord, elle permet de sensibiliser sur l’impact environnemental de la mobilité et sur la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ensuite, elle offre un laboratoire d’expérimentation. On peut y tester les solutions, observer ce qui fonctionne, et amplifier celles qui montrent un vrai bénéfice pour la société. Enfin, elle favorise le vivre-ensemble urbain : moins de bruit, moins de pollution, plus de sécurité, plus de confort pour tous.
Comment participer ?
Toute personne ou organisation peut proposer un projet : une journée sans voiture, un atelier, un défi mobilité, une initiative permanente déjà engagée. Inscrire une action permet de bénéficier de visibilité, de ressources, de soutien pour faire changer les habitudes.Les prix nationaux de la mobilité encouragent les projets exemplaires.
La Semaine européenne de la mobilité reste une occasion clef pour repenser nos déplacements. Notamment pour faire évoluer les politiques publiques, et pour engager chacun vers un quotidien plus durable.
Née comme un coupé emblématique de l’automobile sportive sauce japonaise dans les années 80, la Mitsubishi Eclipse est désormais un monospace/SUV aux lignes plus sages qui se décline désormais en 100% électrique… à la française !
C’est à la fin des années 1980 que la Mitsubishi Eclipse voit le jour. À l’époque, c’est un coupé racé dont la puissance peut grimper jusqu’à 200 chevaux, très apprécié des modificateurs de voitures et autres bricoleurs-débrideurs. La version 1995 de la petite japonaise se paiera même le luxe de devenir une star de ciné, pilotée par Paul Walker dans la saga Fast and Furious, arborant une livrée vert pétant et quelques vitamines sous le capot. Le coupé glanera également plusieurs victoires sur circuit et en rallye. Mais en 2017, à Genève, à la surprise générale et en plein boom des SUV, Mitsubishi dévoile l’Eclipse Cross. Et ici, “Cross” n’évoque pas un quelconque esprit de course mais bien “crossover” puisqu’il s’agit… d’un SUV ! L’objectif ? Reconquérir le cœur des consommateurs européens avec un véhicule familial et hybride tout en conservant un nom mythique. En 2025, c’est une nouvelle étape qui est franchie par le constructeur aux diamants, puisque l’Eclipse Cross hybride va disparaître au profit d’une version 100% électrique dont la ressemblance avec une autre icône automobile, bien française cette fois-ci, est frappante.
Crédit : Mitsubishi
Un SUV japonais… made in France
L’Eclipse Cross ressemble (vraiment) beaucoup au Scénic. Pourquoi ? Car, ce n’est pas un secret, il est l’enfant issu d’un mariage de raison : l’alliance industrielle entre Renault, Nissan et Mitsubishi. Ainsi, le nouveau SUV électrique du constructeur japonais sera fabriqué… en France ! À Douai, plus précisément, sur les lignes Renault, expliquant ainsi sa ressemblance avec le célèbre monospace/SUV français. Même si, en faisant preuve de bonne foi, on lui trouve tout de même quelques marqueurs identitaires propres : une face avant légèrement retravaillée et une signature lumineuse signature de la marque à l’arrière.
Crédit : Mitsubishi
Outre la ressemblance en termes de design, l’Eclipse Cross affiche également des dimensions quasi identiques au Scénic électrique, avec un peu moins de 4,50 m de long, le plaçant dans la catégorie des SUV dits “compacts”, et un peu plus de 1,85 m de large, le rendant plutôt maniable. Des similitudes dûes au fait que le nouveau SUV électrique Mitsubishi et le best-seller de chez Renault partagent également la même plateforme CMF-EV.
Le Mitsubishi Eclipse Cross promet 600 km d’autonomie
Côté performances, l’Eclipse Cross ne propose pour le moment qu’une seule motorisation de 160 kW, soit 220 chevaux. Une autre version, un peu moins puissante, devrait être proposée dans le courant de l’année prochaine, pour un tarif qu’on imagine moins élevé. Là où la promesse est la plus alléchante, c’est dans le plancher, avec une batterie de 87 kWh qui affiche une autonomie de 600 kilomètres WLTP et annonce la possibilité d’une recharge rapide jusqu’à 150 kW.
Crédit : Mitsubishi
À l’intérieur, c’est quali. Des sièges coutures apparentes, de beaux matériaux, un “cockpit” connecté et ergonomique, des écrans qui se fondent dans le décor et une sobriété appréciable. Surtout, on note l’installation audio signée Harman Kardon, qui permettra aux plus nostalgiques de se passer en boucle la bande originale de Fast & Furious… Même si, bridée à 170 km/h, cette Eclipse électrique 2025 ne risque pas d’exploser les records de vitesse.
Crédit : Mitsubishi
Reste à savoir à qui profite l’arrivée de l’Eclipse Cross sur le marché européen ? Pour Renault, c’est simple : faire tourner son usine. Pour Mitsubishi, il s’agit de se positionner sur un marché stratégique tout en limitant les coups industriels d’une part, mais aussi de recherche et développement puisqu’il n’y a pas de nouvelles plateforme à développer. On attend désormais de savoir comment le nouveau SUV franco-japonais arrivera à se différencier de son concurrent et cousin germain le Scénic et ça, seul le temps – et un essai – nous le dira.
La berline XPeng P7+, rivale chinoise de la Tesla Model 3, fait face à un rappel massif. Plus de 47 000 exemplaires sont concernés en Chine. Le problème : un défaut dans le système de direction assistée qui représente un risque pour la sécurité.
La XPeng P7+ dévoile ses lignes élégantes sur la route, rivalisant avec la Tesla Model 3. (Crédit : XPeng)
Un problème de direction assistée menace la P7+
Le constructeur chinois XPeng a annoncé que le rappel concerne exactement 47 490 véhicules P7+ produits entre août 2024 et avril 2025. Selon l’autorité de régulation du marché chinois, des câblages défectueux dans le système de direction peuvent déclencher un voyant d’avertissement et provoquer une défaillance. Par conséquent, ce défaut pourrait représenter un danger pour les conducteurs et les passagers.
XPeng a précisé que les directions à risque seraient remplacées gratuitement sur tous les véhicules concernés. Cette mesure intervient avant le lancement européen de la P7+, prévu en France et en Allemagne dès l’an prochain. Ainsi, la marque tente de rassurer les futurs clients malgré ce rappel.
Une berline performante malgré tout
Malgré ce contretemps, la P7+ reste compétitive grâce à sa technologie avancée. Elle propose une conduite assistée intelligente par IA et deux batteries LFP de 60,7 et 76,3 kWh. Son moteur arrière développe entre 245 et 320 chevaux. L’autonomie varie entre 540 et 630 km selon le cycle WLTP, tandis que l’architecture 800 volts permet une recharge ultra-rapide de 10 à 80 % en seulement 12 minutes.
Conçue pour la famille, la P7+ dispose d’un coffre de 725 litres, extensible à 2 221 litres sièges rabattus. Ces caractéristiques la positionnent comme une rivale sérieuse de la Tesla Model 3, tout en offrant un espace comparable à celui de la Model S. Son prix en Chine commence à 186 900 yuans, soit environ 22 400 euros, et devrait s’aligner autour de 47 000 euros en Europe.
La XPeng P7+ offre un coffre spacieux et un design moderne, idéal pour un usage familial. (Crédit : XPeng)
Un sérieux avertissement pour XPeng
Ce rappel tombe à un moment crucial pour la marque, qui cherche à s’imposer sur le marché européen. Il souligne les défis rencontrés par les constructeurs chinois dans la commercialisation de véhicules électriques avancés. Néanmoins, la réactivité de XPeng montre son sérieux et sa capacité à assumer des rappels d’ampleur, gage de confiance pour les clients européens.
Le constructeur coréen a annoncé que, dès 2026, la nouvelle “compacte” K4 à hayon viendra remplacer l’iconique Ceed dans les catalogues européens. Une nouvelle page électrifiée s’ouvre donc pour Kia sur le Vieux Continent puisque cette dernière sera également proposée en hybride.
En 2007, lorsque Kia sort la Ceed alors orthographiée “cee’d”, c’est pour venir se frotter aux Golf, Focus et Mégane, alors reines de berlines compactes “petit budget”. Mission accomplie, puisque, si on ne connaît pas les chiffres de vente de la troisième et dernière génération en date, les deux premières ont été produites à plus de 600 000 exemplaires chacune. Surtout, elle a permis à Kia de se faire définitivement un nom en Europe. Deux décennies plus tard, ou presque, la Ceed s’apprête à prendre une retraite bien méritée.
Une nouvelle corde à l’arc de Kia
Déjà “concurrencée” par sa cousine électrique EV4, la Ceed voit donc désormais débarquer sur le Vieux Continent la K4 qui la remplacera définitivement en 2026. Il s’agit de la version à hayon, ou “hatchback” de la grande berline classique K4 déjà vendue sur d’autres marchés.
2026 K4 Hatchback
Si cette K4 “hatchback” reste dans le segment C (les voitures dont la longueur est comprise entre 4,10 m et 4,50 m) avec ses 4,44 m de long, elle est tout de même plus longue de près de 20 cm que la première Ceed. Surtout, elle propose un design que l’on associe désormais aux électriques. En fait, elle ressemble beaucoup à l’EV4 : toit plongeant, calandre fuyante, lignes au couteau, signature lumineuse ultra-moderne et de grandes parties vitrées. La page de la Ceed semble bien tournée…
Bientôt une version hybride de la Kia K4
Kia a choisi de présenter aux européens sa K4 hayon équipée… de motorisations thermiques ! Des moteurs essence dont les puissances oscillent entre 115 et 180 chevaux…Étrange, alors que l’interdiction de la vente de voitures thermiques se profile, mais on peut comprendre, 10 ans c’est long, et ça laissera le temps à Kia d’écouler un bon paquet d’exemplaires de sa nouvelle K4.
Crédit : Kia
Mais alors, pourquoi on en parle sur ECO MOTORS NEWS ? Eh bien parce qu’une version HEV ou full hybrid – les hybrides non rechargeables pour ceux qui n’auraient pas lu le lexique de l’électromobilité – est prévue pour 2026. Elle est là, la vraie révolution chez Kia : le constructeur coréen va ainsi pouvoir se positionner sur deux marchés stratégiques, surtout en Europe, celui de la berline compacte, et celui des hybrides non rechargeables. De quoi faire trembler la 308, sa nemesis annoncée ?