Catégorie : News

  • Eenuee veut faire décoller l’avion électrique français

    Eenuee veut faire décoller l’avion électrique français

    La jeune entreprise Eenuee, basée à Saint-Étienne, poursuit son ambition de révolutionner l’aviation régionale avec un appareil 100 % électrique. Grâce à un nouveau partenariat industriel et une levée de fonds en cours, son projet prend une dimension plus concrète. Son objectif : faire voler un avion de 19 places, aussi accessible qu’un billet de TGV, d’ici à 2029.

    Avion électrique GEN-ee d’Eenuee en vol au-dessus des montagnes
    Le futur avion régional 100 % électrique GEN-ee d’Eenuee survole les montagnes, symbole de mobilité propre et silencieuse. (Crédit : Eenuee)

    Une alliance stratégique pour franchir un cap décisif

    Après plusieurs années de recherches et de tests prometteurs, Eenuee s’associe aujourd’hui à Duqueine Group, entreprise aindinoise réputée pour son expertise dans les matériaux composites aéronautiques. Ce partenariat, présenté comme un « atout majeur » par Benjamin Persiani, PDG d’Eenuee, doit permettre à la start-up de passer du prototype réduit à un démonstrateur de plus grande envergure. Duqueine, fournisseur de pièces pour Airbus, Safran ou Dassault, apportera son savoir-faire industriel pour concevoir la structure du futur avion. Ensemble, les deux acteurs veulent prouver que l’innovation régionale peut rivaliser avec les grands noms de l’aéronautique.

    Cette collaboration marque une étape clé pour Eenuee, qui travaille depuis 2019 sur son avion régional baptisé GEN-ee. Ce modèle, aux allures d’aile volante, repose sur un concept de « fuselage porteur », plus complexe à concevoir, mais offrant de meilleures performances aérodynamiques et énergétiques. Les premiers tests d’un prototype radiocommandé de quatre mètres d’envergure ont déjà validé la faisabilité technique du projet.

    Un prototype deux fois plus grand pour s’approcher du réel

    Prochaine étape : la construction d’un modèle de huit mètres, soit le double du prototype initial. Cette version intermédiaire, prévue d’ici à 2027, permettra à l’équipe de se rapprocher d’un appareil certifiable. Les ingénieurs d’Eenuee y verront l’occasion de tester en conditions réelles les performances du fuselage et de la propulsion électrique. L’objectif à terme est ambitieux : concevoir un avion de 33 mètres d’envergure capable de transporter 19 passagers sur 500 kilomètres, sans émissions polluantes.

    Pour y parvenir, Eenuee doit encore lever près de 4 millions d’euros. Soutenue par la Banque publique d’investissement via une aide Deeptech, la société multiplie les discussions avec des fonds d’investissement. Selon Baptiste Giuliani, responsable commercial, « chaque passager de notre avion consommera moins qu’un conducteur de voiture électrique ».

    Avion électrique GEN-ee vu de dos en plein vol
    L’avion électrique GEN-ee d’Eenuee, vu de dos, incarne la nouvelle génération d’aéronefs régionaux zéro émission. (Crédit : Eenuee)

    Un avion propre, silencieux et polyvalent

    Le GEN-ee se distingue par une autonomie annoncée de 500 kilomètres et une vitesse de croisière d’environ 260 km/h. Il fonctionnera grâce à deux moteurs à hélices carénés alimentés par 1 500 kg de batteries solides. Ses concepteurs affirment qu’il consommera jusqu’à onze fois moins d’énergie qu’un avion thermique équivalent, tout en réduisant considérablement le bruit. Cet appareil silencieux et bas-carbone pourrait ainsi relier, par exemple, Clermont-Ferrand à Nantes en moins de deux heures, ou Rome à Monaco en un peu plus de deux heures.

    Autre atout majeur : sa polyvalence. L’avion électrique d’Eenuee pourra décoller et atterrir sur des pistes très courtes, voire sur des surfaces herbeuses ou aquatiques. Une version amphibie est même envisagée, capable d’amerrir dans des zones insulaires. Cette flexibilité intéresse déjà plusieurs compagnies régionales à la recherche de solutions adaptées aux territoires isolés.

    Un défi industriel et une course contre la montre

    Face à son concurrent toulousain Aura Aero, qui développe l’avion hybride ERA, Eenuee avance à pas mesurés, mais déterminés. Le projet toulousain bénéficie d’une longueur d’avance et de nombreuses précommandes, mais l’approche 100 % électrique des Stéphanois séduit par sa cohérence écologique. Si tout se déroule comme prévu, le premier vol du prototype à taille réelle interviendra en 2029, avant une mise en service vers 2033.

    Au-delà de la prouesse technologique, Eenuee veut participer à la structuration d’une filière aéronautique bas-carbone en Auvergne-Rhône-Alpes. En s’appuyant sur un écosystème local d’entreprises innovantes, la start-up espère prouver qu’une transition énergétique réussie peut aussi venir des régions. Pour Benjamin Persiani, « ce partenariat régional est un atout majeur. Il nous permet d’unir agilité technologique et force industrielle locale pour franchir une étape clé. » Une combinaison essentielle pour faire décoller l’avenir de l’aviation propre.

    Avion électrique Eenuee GEN-ee survolant la mer
    L’avion électrique GEN-ee survole les eaux calmes, démontrant sa polyvalence et la possibilité d’une future version amphibie. (Crédit : Eenuee)

    Vers un nouveau modèle de transport régional

    Avec son projet GEN-ee, Eenuee ambitionne de rendre le transport aérien aussi écologique que le train, tout en conservant sa rapidité et sa flexibilité. Son objectif est clair : offrir des liaisons régionales à prix abordable, sans compromis sur l’environnement. Si les défis techniques et financiers sont encore nombreux, la vision portée par cette jeune équipe stéphanoise symbolise une nouvelle ère pour l’aviation française.

    À l’horizon 2030, il n’est donc pas impossible que les passagers du futur embarquent depuis un petit aérodrome régional à bord d’un avion électrique « made in Saint-Étienne ». Un symbole fort de la transition vers un ciel plus propre, plus silencieux et plus durable.

  • Mercedes eSprinter châssis : ECO MOTORS NEWS à l’essai presse

    Mercedes eSprinter châssis : ECO MOTORS NEWS à l’essai presse

    Ce mercredi 12 novembre 2025, ECO MOTORS NEWS a eu le privilège d’être convié à Montigny-le-Bretonneux, aux essais presse du nouvel eSprinter 100 % électrique, dans sa version châssis-cabine, par Mercedes-Benz. Une journée technique consacrée à la découverte de cette nouvelle déclinaison électrique du célèbre utilitaire allemand.

    Mercedes eSprinter châssis vu de profil, version utilitaire électrique 2025
    Le Mercedes eSprinter châssis 100 % électrique dans sa version châssis-cabine, prêt à être carrossé pour les besoins des professionnels. (Crédit : Mercedes)

    L’eSprinter châssis : une nouvelle étape pour Mercedes

    Lancé en avril 2025, l’eSprinter vient compléter la gamme d’utilitaires électriques de Mercedes-Benz, qui compte déjà plus de 40 000 véhicules vendus depuis le premier eVito en 2010. Cette version châssis ouvre de nouvelles possibilités pour l’électrification des flottes d’utilitaires. En effet, pour convenir à différents usages, cette version du eSprinter 100 % électrique est destinée à être carrossée spécifiquement.

    Polyvalent, l’utilitaire de la marque allemande a été conçu pour s’adapter aux besoins des professionnels. En ce sens, le véhicule se décline en deux longueurs (5,90 m ou 6,70 m) et quatre PTAC (poids total autorisé en charge) : 3,5 t, 3,95 t, 4,15 t et 4,25 t.

    Dans la même logique, deux motorisations sont proposées : 136 ch (100 kW) ou 204 ch (150 kW). Côté batteries, trois capacités sont disponibles : 56 kWh (environ 210 km d’autonomie), 81 kWh (environ 300 km) et 113 kWh pour les usages intensifs. La recharge rapide permet d’atteindre 115 kW en courant continu.

    Avec cette version châssis, Mercedes-Benz vise directement les artisans, collectivités et flottes spécialisées, un segment encore peu électrifié mais en pleine mutation.

    Une journée d’essais complète

    Accompagnés de cinq confrères journalistes, de différents représentants carrossiers et, bien évidemment, de plusieurs membres du groupe Mercedes, la journée a débuté par une présentation technique et historique de la gamme eVans Mercedes et de l’eSprinter châssis.

    Puis, après avoir été rendus incollables sur ce véhicule, nous avons assisté à la présentation des cinq eSprinter carrossés, chacun d’eux réalisé par son carrossier respectif : Corsin, Laloyau, Trouillet, Labbé et JPM. Benne, plateau ou configuration spécialisée, chaque véhicule a été ingénieusement pensé pour répondre aux besoins des professionnels.

    Après une session de questions-réponses avec les différents acteurs présents lors de cette journée, nous, journalistes, nous sommes répartis les différents véhicules afin de réaliser nos essais.

    Au total, nous avons parcouru une centaine de kilomètres sur un parcours regroupant différents types de voies (ville, campagne, autoroute), répartis en trois créneaux d’essais nous permettant de tester trois configurations carrossées distinctes.

    Un atelier de recharge était également proposé : l’occasion pour le groupe Mercedes de montrer des capacités de recharge linéairement impressionnantes, avec une puissance moyenne d’environ 116 kW.

    Mercedes eSprinter châssis électrique vu de face, essai ECO MOTORS NEWS
    Le design avant du Mercedes eSprinter châssis met en valeur la calandre fermée et les lignes modernes de l’utilitaire électrique allemand. (Crédit : Mercedes)

    Un essai complet à venir

    Comme exprimé plus tôt, ECO MOTORS NEWS a pu essayer plusieurs configurations de l’eSprinter châssis lors de cette journée. Comportement routier, autonomie réelle, ergonomie, adaptation des carrossages : tous les aspects ont été testés sur les routes d’Île-de-France.

    Un essai complet et détaillé sera prochainement publié dans nos colonnes, avec les chiffres, les mesures et les retours d’expérience sur cet utilitaire électrique. Et ce que l’on peut d’ores et déjà vous affirmer, c’est que Mercedes-Benz maîtrise à la perfection l’adaptation de ses utilitaires à la mobilité électrifiée.

    Confirmation que l’électrification des véhicules professionnels n’est plus une option, mais une réalité industrielle palpable.

  • Rivian mise sur le R2 pour atteindre la rentabilité

    Rivian mise sur le R2 pour atteindre la rentabilité

    Le constructeur américain de VE Rivian Automotive traverse un moment décisif. Alors que la marque mise sur son nouveau SUV compact qui verra le jour lors de la première moitié de 2026, elle fait actuellement face à des tensions financières lourdes.

    Bâtiment de Rivian Automotive avec logo sur la façade
    Le siège de Rivian Automotive, constructeur américain de véhicules électriques. (Crédit : Rivian)

    Le R2 : un modèle stratégique pour Rivian

    Dévoilé il y a plus d’un an, le Rivian R2 et ses 4,71 mètres de long visent directement le segment des SUV électriques grand public, en concurrence avec le Tesla Model Y et le Ford Mustang Mach-E. Le véhicule conserve l’ADN Rivian : design carré et robuste inspiré du R1S et philosophie « outdoor » fidèle à la marque californienne.

    La marque a annoncé en ce mois de novembre 2025 que le développement du R2 était bien avancé : des prototypes sont assemblés à l’usine de Normal, dans l’Illinois, et l’on en sait un peu plus concernant ses caractéristiques techniques. Trois configurations seront proposées : monomoteur, bimoteur, trimoteur, chacune correspondant à une gamme plus ou moins abordable. L’autonomie annoncée dépasse 480 km, pour un prix qui devrait atteindre 45 000 $ aux États-Unis, un tarif stratégique pour la marque qui veut élargir son public et ainsi atteindre des volumes de production plus rentables.

    RJ Scaringe, le PDG, a confirmé que la première version commerciale sera une « Launch Edition » bimoteur, bien équipée, mais accessible, afin de maximiser l’adoption dès le lancement. La version européenne n’est, quant à elle, attendue qu’en 2027.

    Rivian R2 SUV électrique vu de face
    Le SUV électrique Rivian R2 présenté de face, alliant design carré et robustesse. (Crédit : Rivian)

    Une entreprise financièrement fragile

    Malgré ces avancées, Rivian reste dans le rouge. Pour 2025, la société prévoit une perte opérationnelle comprise entre 2 et 2,25 milliards de dollars, contre 1,7 à 1,9 milliard initialement prévu. Les ventes stagnent autour de 50 000 véhicules par an, loin des volumes nécessaires pour être rentable.

    Plus préoccupant encore, en octobre 2025, Rivian a procédé à une troisième vague de licenciements, supprimant environ 600 postes, soit 4,5 % des effectifs, portant le total des suppressions annuelles à plus de 10 %. Ces coupes interviennent à un moment où la société doit ajuster ses effectifs face à un marché américain des VE fragilisé, notamment lié à l’expiration du crédit d’impôt fédéral de 7 500 $.

    Un plan de rémunération controversé

    Alors que les chiffres des ventes ne sont pas à mettre en valeur, le 7 novembre 2025, le conseil d’administration a annoncé, dans un document transmis à la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC), un plan de rémunération record pour le PDG RJ Scaringe. Selon Reuters, la somme allouée pourrait atteindre l’astronomique montant de 4,6 milliards de dollars sur dix ans, un plan inspiré de celui d’Elon Musk. Conditionné par des objectifs ambitieux, à savoir faire passer le cours de l’action à au minimum 40 $ contre 15,22 $ actuellement, mais aussi donner satisfaction aux différents objectifs financiers fixés (profit, flux de trésorerie) sur plusieurs années.

    Cette annonce, survenue juste après les licenciements et dans un contexte de pertes massives, a suscité des critiques. Si certains y voient une ambition nécessaire pour attirer et retenir le dirigeant à son poste, d’autres trouvent qu’annoncer ce plan pouvant rapporter 4,6 milliards $ à une seule personne, dans un timing si court, donne une image injuste et incohérente au constructeur californien.

    Rivian R2 SUV électrique vu de dos
    Le SUV Rivian R2 photographié de dos, mettant en avant son design robuste et ses feux arrière distinctifs. (Crédit : Rivian)

    Le R2 : test décisif pour Rivian

    Le R2 est, pour la marque, bien plus qu’un nouveau modèle : son succès déterminera si, oui ou non, la marque peut atteindre des volumes significatifs, réduire ses pertes et convaincre les consommateurs face à une concurrence féroce.

    Une chose est sûre : avec l’annonce du plan de rémunération en faveur du PDG, RJ Scaringe mettra tout en œuvre pour faire perdurer Rivian Automotive dans le paysage de l’électromobilité.

  • Lucid et NVIDIA : la route vers les premiers véhicules autonomes

    Lucid et NVIDIA : la route vers les premiers véhicules autonomes

    Lucid et NVIDIA annoncent une collaboration majeure pour propulser l’industrie automobile vers l’autonomie complète. Le constructeur électrique entend révolutionner l’expérience de conduite. Cette alliance vise à combiner intelligence artificielle et excellence manufacturière pour ses prochains véhicules.

    Voiture électrique Lucid vue de face et de profil dans l’ombre, design élégant et futuriste
    La Lucid EV dévoile son design futuriste, alliant élégance et performance dans un jeu d’ombres subtil. (Crédit : Lucid)

    Une autonomie inédite pour les véhicules de demain

    Lucid prévoit de lancer l’un des premiers véhicules autonomes de niveau 4 destinés aux consommateurs, intégrant la technologie NVIDIA DRIVE AGX Thor. Cette avancée permettra une conduite véritablement « sans regarder, sans toucher, sans réfléchir », ouvrant une nouvelle ère pour l’automobile. Le projet s’appuie sur l’ADAS DreamDrive Pro, introduit sur la Lucid Air en 2021, déjà capable de conduite mains libres et de changements de voie automatiques.

    Dès aujourd’hui, Lucid amorce la transition avec la Lucid Gravity et ses futurs modèles midsize en conduite assistée L2++, garantissant sécurité et confort. L’objectif final reste d’atteindre le niveau 4, grâce à un système multi-capteurs combinant caméras, radar et lidar. Deux ordinateurs NVIDIA DRIVE AGX Thor permettront d’unifier toutes les fonctions d’automatisation et d’assurer une progression fluide sur l’échelle de l’autonomie.

    Partenariat stratégique avec NVIDIA

    Cette collaboration ne se limite pas aux véhicules. NVIDIA apporte également sa plateforme industrielle pour optimiser la fabrication et réduire les coûts. Lucid pourra ainsi créer des usines intelligentes, pilotées par des robots connectés et des jumeaux numériques pour simuler et valider les processus. La planification devient plus rapide, les lignes de production plus flexibles et la qualité plus rigoureuse.

    Pour Jensen Huang, fondateur de NVIDIA, cette alliance transforme chaque véhicule en supercalculateur sur roues, réinventant la mobilité avec intelligence. De son côté, Marc Winterhoff, PDG intérimaire de Lucid, souligne la volonté de combiner technologie de pointe et excellence en ingénierie. Ensemble, ils ambitionnent de livrer une expérience de conduite luxueuse et totalement autonome.

    Gros plan sur la voiture Lucid avec le logo visible, lumière sur le design et l’ombre
    Gros plan sur le véhicule Lucid, où le logo émerge subtilement de l’ombre, symbole de puissance et innovation. (Crédit : Lucid)

    Vers une fabrication pilotée par l’IA

    Au-delà de la conduite, Lucid exploite la plateforme industrielle de NVIDIA pour optimiser la production. La digitalisation et l’intelligence artificielle permettent de simuler les usines avant leur construction, d’anticiper les problèmes et de planifier des solutions efficaces. Les robots suivent des trajectoires optimisées, garantissant sécurité et rapidité, tout en réduisant les coûts de production.

    Cette stratégie ouvre la voie à des lignes de fabrication reconfigurables, capables de s’adapter à différents modèles et volumes. Le recours aux jumeaux numériques permet aussi de tester des scénarios complexes sans interrompre la production réelle. Ainsi, Lucid combine autonomie des véhicules et intelligence de l’usine pour créer une chaîne complète innovante.

    Une expérience client transformée

    Pour les consommateurs, cette évolution promet un futur où luxe, performance et autonomie se rejoignent. Les véhicules Lucid deviendront des plateformes logicielles évolutives, capables de recevoir des mises à jour continues. Cela garantit que chaque voiture reste à la pointe de l’innovation, même après sa livraison.

    En intégrant NVIDIA DRIVE AV et son architecture évolutive, Lucid assure une continuité technologique, permettant l’ajout de nouvelles fonctionnalités autonomes et de sécurité. Les conducteurs pourront ainsi profiter d’une expérience fluide, intelligente et sûre, transformant radicalement la notion de conduite personnelle.

    Lucid et l’avenir de la mobilité électrique

    Lucid se positionne comme un acteur majeur de la mobilité électrique intelligente. Avec des usines aux États-Unis et en Arabie Saoudite, l’entreprise combine performance, design et efficacité énergétique. L’intégration de l’IA dans ses véhicules et ses usines promet de redéfinir les standards de l’industrie, tout en préparant le terrain pour une adoption massive de la conduite autonome.

    Grâce à ce partenariat stratégique, l’automobile du futur devient une réalité tangible, où intelligence artificielle et innovation technologique offrent des véhicules sûrs, performants et résolument tournés vers l’avenir.

  • Peugeot réinvente l’automobile dans Fortnite avec Polygon Concept

    Peugeot réinvente l’automobile dans Fortnite avec Polygon Concept

    Depuis hier, les fans de Peugeot et les amateurs de gaming peuvent explorer Polygon City dans Fortnite. Une île virtuelle dédiée au concept-car Polygon Concept, avant sa révélation officielle prévue demain. Cette initiative combine design futuriste, technologie et univers interactif. Elle offre une immersion inédite qui permet de découvrir le véhicule sous tous les angles. Avec cette approche, Peugeot propose non seulement un avant-goût du concept, mais aussi une expérience participative qui mêle fun et créativité.

    Peugeot Polygon Concept futuriste avec volant Hypersquare et carrosserie sculpturale
    Le Peugeot Polygon Concept, alliant design sculptural et technologie innovante, avant sa révélation officielle. (Crédit : Peugeot)

    Un concept-car futuriste au design sculptural

    Le Polygon Concept reflète toute l’audace et le style félin chers à Peugeot. L’intérieur a été entièrement repensé autour du volant Hypersquare® et de la technologie Steer-by-Wire. Ces derniers garantissent une conduite fluide, intuitive et totalement connectée. Chaque détail du véhicule a été conçu pour transformer la mobilité en une véritable émotion, où technologie et sensations se rencontrent. Sa carrosserie angulaire et sculpturale illustre la créativité des designers et confère au concept une identité visuelle forte. Ainsi, le Polygon Concept devient à la fois un objet d’art et une vitrine technologique, incarnant la vision de Peugeot pour l’automobile de demain.

    Polygon City : une île virtuelle pour découvrir le concept

    Depuis le 10 novembre, Polygon City est accessible dans Fortnite. Cette île, imaginée par Gameloft en collaboration avec les designers Peugeot, reproduit les formes du volant Hypersquare® et propose une immersion totale. Les joueurs peuvent survoler la ville, découvrir le concept-car et participer à de nombreux mini-jeux qui permettent de gagner des tokens. Ces derniers donnent la possibilité de personnaliser le Polygon Concept dans les moindres détails. On peut personnaliser la teinte de la carrosserie, les jantes, l’Hypersquare® ou encore les signatures lumineuses. Chaque joueur peut ainsi créer sa version unique du véhicule, mêlant exploration, créativité et divertissement. Cette expérience interactive rapproche les fans de Peugeot et les gamers autour d’une vision commune de l’innovation automobile.

    Polygon City dans Fortnite, île virtuelle immersive inspirée du Peugeot Polygon Concept
    Explorez Polygon City dans Fortnite, une île interactive inspirée du concept-car Peugeot Polygon Concept. (Crédit : Stellantis)

    Une stratégie digitale pour toucher les nouvelles générations

    Polygon City illustre la volonté de Peugeot de dialoguer avec les nouvelles générations via le gaming et les univers numériques. Phil York, directeur marketing Monde, explique que le concept offre « un véhicule aux multiples facettes », permettant de montrer toutes les configurations possibles du Polygon Concept avant même sa révélation officielle. Jean-Baptiste Godinot, vice-président de Gameloft for Brands, souligne que l’île traduit de manière interactive les valeurs fondamentales de Peugeot et engage les jeunes générations autour d’une expérience ludique et immersive. Cette approche démontre comment la marque réinvente la communication automobile, en combinant innovation, design et culture digitale, tout en créant une anticipation forte pour l’événement de demain.

    Une expérience immersive à vivre avant la révélation officielle

    Pour les joueurs et les fans, Polygon City offre la possibilité de parcourir un environnement futuriste, interactif et créatif. L’île permet de découvrir la forme Hypersquare® vue du ciel, d’explorer chaque quartier et de tester la personnalisation du véhicule en échange de tokens. Cette expérience ludique et immersive transforme un simple concept-car en un véritable événement participatif, mêlant exploration, fun et créativité. Les interactions avec le Polygon Concept avant sa révélation officielle permettent à chaque joueur de s’approprier le véhicule et d’expérimenter son design unique dans un contexte virtuel engageant.

    Volant Hypersquare® du Peugeot Polygon Concept avec technologie Steer-by-Wire
    Le volant Hypersquare® du Peugeot Polygon Concept. Symbole d’innovation et de conduite intuitive. (Crédit : Peugeot)

    Demain, la révélation officielle sur YouTube

    Le 12 novembre à 13h00, Peugeot présentera officiellement le Polygon Concept lors d’une keynote diffusée sur sa chaîne YouTube. D’ici là, l’expérience dans Fortnite permet de découvrir le véhicule, d’expérimenter sa personnalisation et de se plonger dans un univers qui combine innovation, design et culture digitale. Peugeot réussit à transformer un concept-car en une aventure participative. Ainsi, la marque offre une vision de la mobilité du futur qui allie technologie, créativité et immersion. Cette approche démontre que l’automobile peut désormais se vivre comme un événement interactif, accessible à tous, où chaque joueur devient acteur de la découverte.

  • Bruno Saby, Lancia et Monte-Carlo : un retour qui électrise l’histoire

    Bruno Saby, Lancia et Monte-Carlo : un retour qui électrise l’histoire

    Trente-sept ans après son triomphe au volant d’une Lancia Delta HF 4WD, Bruno Saby a retrouvé la Principauté de Monaco. Cette fois, le pilote grenoblois n’était plus porté par le rugissement d’un moteur thermique, mais par le silence puissant d’une Lancia Ypsilon HF 100 % électrique. À 76 ans, celui qui a marqué de son empreinte les rallyes des années 1980 prouve que la passion ne s’éteint jamais. Ce retour symbolise aussi la renaissance sportive de Lancia, à l’aube d’un grand retour mondial prévu dès 2026.

    Lancia Ypsilon HF électrique 280 chevaux sur route de montagne
    La Lancia Ypsilon HF 100 % électrique s’élance sur les routes sinueuses des Alpes lors de l’E-Rallye Monte-Carlo 2025. (Crédit : Stellantis)

    Un retour chargé d’émotion et de symboles

    Lorsque Bruno Saby a pris le départ de l’E-Rallye Monte-Carlo 2025, le décor avait changé, mais pas l’esprit. L’ancien vainqueur du Monte-Carlo classique retrouvait des routes familières, celles du Col de Turini et des Alpes-Maritimes, cette fois au volant d’une compacte électrique de 280 chevaux. À ses côtés, son fidèle copilote Christophe Marquès, déjà partenaire lors de la victoire à l’E-Rallye France Auvergne Rhône-Alpes quelques semaines plus tôt.

    Pour le pilote, ce retour n’avait rien d’un simple coup médiatique. « Revenir au Monte-Carlo avec Lancia, c’est un symbole fort », confiait-il avant le départ. Sa carrière, marquée par la victoire de 1988 et des succès en Championnat du Monde, trouve ainsi un nouvel écho dans cette aventure moderne. Lancia, de son côté, a su saisir l’occasion de célébrer son glorieux passé tout en affirmant son ambition électrique.

    Lancia Ypsilon HF : le pont entre tradition et innovation

    La Ypsilon HF n’est pas qu’un hommage à l’histoire. C’est une déclaration d’intention. Sous sa silhouette compacte, elle cache un moteur 100 % électrique délivrant 280 chevaux, un châssis abaissé et un différentiel Torsen. Une conception pensée pour les routes sinueuses du Monte-Carlo, où précision et motricité sont essentielles.

    Durant l’épreuve, la Lancia s’est distinguée par son efficacité et sa fiabilité. Malgré un parcours de plus de 1000 kilomètres, souvent à plus de 2000 mètres d’altitude, l’équipage Saby-Marquès n’a rechargé que la nuit. Une performance remarquable qui souligne les progrès de la technologie italienne. Le duo a terminé au pied du podium, quatrième au classement de régularité et cinquième en efficience. Un résultat qui a confirmé la compétitivité du modèle et la pertinence du retour de Lancia dans la compétition moderne.

    Bruno Saby pilote la Lancia Ypsilon HF au Monte-Carlo 2025
    Bruno Saby, légende du rallye, prend le volant de la Lancia Ypsilon HF 100 % électrique lors de l’E-Rallye Monte-Carlo. (Crédit : Stellantis)

    Bruno Saby, la passion intacte d’un champion

    À 76 ans, Bruno Saby n’a rien perdu de son enthousiasme. Après avoir brillé en rallye mondial, au Dakar et en rallycross, il reste un ambassadeur actif de la discipline. Engagé pour l’association Espoir contre le cancer, il met désormais son talent au service d’une cause solidaire. « J’aime toujours rouler. C’est une passion profonde qu’on ne peut pas lâcher », déclarait-il récemment.

    Cette vitalité a trouvé un nouvel élan dans les rallyes de régularité électrique. Loin d’être un défi mineur, ces compétitions demandent précision, stratégie et gestion énergétique. Pour Saby, c’est une manière de continuer à apprendre et à transmettre. À travers son exemple, il incarne la continuité entre l’âge d’or du rallye et l’ère électrique, avec émotion et innovation.

    Le renouveau de Lancia sur la scène mondiale

    L’année 2025 restera celle du grand retour de Lancia. Après des années d’absence, la marque italienne prépare sa résurrection sportive avec ambition. Dès janvier 2026, la nouvelle Ypsilon Rally2 HF Integrale fera ses débuts au Rallye Monte-Carlo, en catégorie WRC2. Une étape décisive pour la marque la plus titrée de l’histoire du Championnat du Monde des Rallyes.

    Sous l’impulsion de Luca Napolitano, directeur général de Lancia, et du double champion du monde Miki Biasion, Lancia renoue avec la compétition mondiale. Le programme s’appuie sur une gamme complète : Ypsilon Rally4 HF, Rally HF Racing et désormais la Rally2 HF Integrale. Une offre pensée pour les pilotes professionnels comme pour les équipes privées, destinée à replacer Lancia au cœur du sport automobile international.

    Gamme Lancia Rally HF : Ypsilon, Rally4 et Rally2 HF Integrale
    La Lancia Ypsilon HF, la Rally4 HF et la Rally2 HF Integrale réunies pour illustrer l’héritage et l’avenir du rallye italien. (Crédit : André Ferreira / DPPI)

    Un héritage vivant, un futur en marche

    Le Trofeo Lancia 2025 a confirmé cette dynamique. Avec une participation en hausse et des victoires marquantes, la marque a retrouvé le contact avec son public. Le Rallye Sanremo, ultime manche de la saison, a couronné Gianandrea Pisani et Nicola Biagi, symboles de la nouvelle génération d’ambassadeurs Lancia. Sur les routes italiennes, la passion s’est transmise d’une époque à l’autre, entre Delta Integrale d’hier et Ypsilon HF d’aujourd’hui.

    Dans les villages Lancia, le public a pu redécouvrir les modèles légendaires – Delta, 037, Integrale – aux côtés des véhicules électriques de la nouvelle ère. Une manière de rappeler que la technologie ne gomme pas l’émotion, mais la prolonge. Lancia l’a bien compris : pour revenir au sommet, il faut s’appuyer sur l’âme de son histoire.

    Monte-Carlo, encore et toujours le fil conducteur

    L’E-Rallye, Monte-Carlo reste le point de convergence entre passé et futur. Bruno Saby y a une nouvelle fois écrit une belle page de sa légende, tandis que Lancia prépare son retour mondial sur ces mêmes routes en janvier. L’un comme l’autre démontrent que la passion du rallye ne connaît ni l’usure du temps ni les limites de la technologie.

    Ce retour commun, entre mémoire et modernité, marque plus qu’une simple course. Il incarne la renaissance d’une marque mythique et la fidélité d’un champion à son histoire. Dans le silence de la propulsion électrique, c’est toute la musique du sport automobile qui continue de vibrer.

  • Les véhicules 100 % électriques dépassent 40 % de part de marché aux Pays-Bas

    Les véhicules 100 % électriques dépassent 40 % de part de marché aux Pays-Bas

    Véritable fer de lance de l’électromobilité européenne, les Pays-Bas viennent une nouvelle fois de confirmer leur rôle de pionniers. En octobre 2025, les véhicules 100 % électriques (BEV) ont franchi la barre des 40 % de part de marché sur les immatriculations de voitures neuves, un record historique pour le pays.

    Tesla en charge au bord de l’eau à Amsterdam, Pays-Bas
    Une Tesla en train de se recharger au bord de l’eau à Amsterdam, illustrant l’infrastructure de recharge néerlandaise

    Un record historique pour les BEV

    C’est un chiffre historique qui fait du bien à l’industrie automobile électrifiée. La Hollande est devenue le premier pays européen à faire passer les véhicules électriques à plus de 40 % de part de marché en octobre 2025. Le pays a immatriculé 13 968 BEV en octobre 2025, ce qui correspond à une part de marché de 40,2 % de toutes les voitures neuves. Une progression spectaculaire par rapport à l’année précédente, où les BEV ne comptaient qu’environ 30 % du marché.

    Cette performance remarquable place les Pays-Bas bien au‑dessus de la moyenne européenne, où les BEV représentent en général 15 % du marché. Elle illustre que l’électromobilité y est devenue une réalité tangible, qui dépasse largement la tendance.

    Pourquoi les Pays-Bas sont-ils en avance ?

    Plusieurs facteurs expliquent cette adoption rapide :

    • Des incitations financières attractives : les Pays-Bas offrent depuis plusieurs années des aides à l’achat de véhicules électriques, notamment des subventions directes, des exonérations de taxe de circulation et des avantages fiscaux pour les entreprises. Contrairement à d’autres pays où les aides fluctuent ou s’épuisent rapidement, le système néerlandais est stable et prévisible, ce qui encourage les consommateurs à franchir le pas sans attendre une aide gouvernementale.
    • Le pays dispose de l’un des réseaux de recharge les plus développés d’Europe, avec plus de 150 000 points de recharge publics disponibles sur l’ensemble du territoire. Cette accessibilité réduit les craintes liées à l’autonomie.
    • Une forte sensibilité environnementale : adepte des transports en commun, du tram et du vélo, les Néerlandais, sensibles aux enjeux climatiques, considèrent de plus en plus les véhicules électriques comme un choix responsable et moderne.
    • Des réglementations favorables : des mesures locales et nationales encouragent l’électrification et, a contrario, pénalisent les voitures thermiques, comme les restrictions d’accès pour les véhicules thermiques dans certaines zones urbaines.

    Comparaison avec le reste de l’Europe

    Avec 40 % de part de marché pour les véhicules 100 % électriques, les Pays-Bas dominent une Europe où la situation est très différente dans d’autres pays européens. En France, le pays vit aussi un mois historique avec une part de marché des véhicules 100 % électriques qui atteint 24,4 %, tandis qu’en Allemagne, elle, se situe à 19,8 %. L’Espagne évolue à la hausse de manière significative avec 12,3 % de part de marché, soit une augmentation de +119 % sur un an. L’Italie, quant à elle, est à la traîne avec 5 % de part de marché.

    Ces écarts montrent que la réussite néerlandaise repose sur un alignement rare entre incitations financières, infrastructure dense et adoption culturelle. Les autres pays européens pourraient s’inspirer de ce modèle pour accélérer leur transition vers les véhicules zéro émission.

    Une étape clé pour l’électromobilité européenne

    Ce record historique montre que l’adoption massive des véhicules électriques est possible lorsque politiques publiques, infrastructures et comportement des consommateurs sont alignés. Pour l’industrie automobile européenne, les Pays-Bas représentent désormais un modèle à suivre.

  • XPENG Entame une Nouvelle Ère de l’IA Physique avec VLA 2.0 et Produits Innovants

    XPENG Entame une Nouvelle Ère de l’IA Physique avec VLA 2.0 et Produits Innovants

    À l’occasion du XPENG AI Day 2025, la société a dévoilé quatre applications majeures d’IA physique. Ces innovations incluent VLA 2.0, Robotaxi, Next-Gen IRON et deux systèmes de vol ARIDGE. XPENG confirme ainsi que l’IA physique n’est plus un futur hypothétique, mais une réalité imminente.

    He Xiaopeng présentant les innovations XPENG lors de l’AI Day 2025
    He Xiaopeng, président et CEO de XPENG, dévoile les dernières avancées en IA physique. (Crédit : XPENG)

    XPENG réinvente l’IA physique

    XPENG se positionne désormais comme la seule entreprise chinoise à maîtriser un système complet d’IA physique. He Xiaopeng, PDG, a annoncé la transition vers un statut d’explorateur de mobilité dans le monde. L’objectif : fusionner intelligence numérique et applications physiques pour transformer la mobilité.

    Le VLA 2.0 : nouvelle référence pour l’IA physique

    Le VLA 2.0 supprime la traduction langage-visuel traditionnelle, générant directement des actions à partir d’images. Cette approche « Vision-Implicit Token-Action » révolutionne la manière dont les modèles IA interagissent avec le monde physique. Il peut apprendre seul tout en comprenant les lois d’interaction réelles, pour voitures, robots et véhicules volants. Grâce à une puissance de calcul de 2250 TOPS sur le Turing AI chip, le modèle est prêt pour la production de masse.

    Les tests démontrent que le VLA 2.0 gère les situations complexes, reconnaissant gestes et feux de signalisation. La fonction « Narrow Road NGP » améliore la conduite sur routes étroites, multipliant par 13 l’autonomie de prise de contrôle. XPENG prévoit un déploiement complet en 2026, avec ouverture de l’écosystème aux partenaires mondiaux, Volkswagen en tête.

    Robotaxi XPENG et voiture volante A868 exposés lors du XPENG AI Day
    Le Robotaxi autonome et la voiture volante hybride A868, révélés au XPENG AI Day 2025. (Crédit : XPENG)

    Robotaxi : la mobilité autonome réinventée

    XPENG introduit le premier Robotaxi chinois entièrement autonome, conçu pour usage personnel et commercial. Quatre Turing AI chips assurent 3000 TOPS, surpassant les standards globaux actuels. Le système repose sur une vision pure sans lidar ni carte haute précision, garantissant adaptabilité mondiale.

    La sécurité est renforcée par une architecture redondante, assurant continuité même en cas de défaillance matérielle. Le véhicule interagit avec son environnement via écran solaire externe et système voix, créant un lien humain-machine unique. La stratégie inclut Robotaxi partagé et modèle L4 propriétaire, avec le trim intelligent « Robo » dès 2026. La collaboration avec Amap permettra une expansion globale, renforçant l’adoption de la mobilité autonome.

    Next-Gen IRON : l’humanoïde ultra-réaliste

    XPENG dévoile un robot humanoïde au réalisme exceptionnel, combinant 82 degrés de liberté et muscles bioniques. La peau flexible couvre tout le corps, tandis que la colonne vertébrale et les articulations reproduisent la biomécanique humaine. Le Next-Gen IRON utilise 3 Turing AI chips, atteignant 3000 TOPS, et intègre les modèles VLA, VLT et VLM pour conversation, marche et interaction. L’optimisation énergétique repose sur des batteries tout-solide, légères et sûres, adaptées aux scénarios industriels et commerciaux.

    XPENG prévoit une production à grande échelle dès 2026 et collabore avec Baosteel pour applications industrielles. Le robot respecte la confidentialité et les lois de la robotique, tout en restant ouvert aux développeurs pour créer un écosystème global.

    Deux robots humanoïdes Next-Gen IRON de XPENG exposés
    Les robots humanoïdes Next-Gen IRON de XPENG combinent anthropomorphisme et intelligence avancée. (Crédit : XPENG)

    Flying Cars : ARIDGE et la mobilité aérienne

    XPENG ARIDGE présente le tiltrotor A868, capable de 500 km d’autonomie et 360 km/h de vitesse maximale. Le « Land Aircraft Carrier » entre en production avec 7 000 commandes, offrant un cockpit intelligent accessible aux novices. Les systèmes intègrent redondance complète pour sécurité, assurant continuité en cas de panne de deux rotors.

    La production de masse suit une cadence d’un appareil toutes les 30 minutes, avec capacité annuelle initiale de 5 000 à 10 000 unités. En 2026, la première route touristique autonome en basse altitude ouvrira à Dunhuang, introduisant un voyage tridimensionnel inédit.

    Vers une émergence technologique

    Depuis plus d’une décennie, XPENG innove à l’intersection de l’IA, de l’automobile, de la robotique et de la mobilité aérienne. Le Science Park rassemble plus de 10 000 talents pour faire naître des idées et technologies à forte synergie. L’IA physique devient tangible, offrant mobilité, interaction et expériences inédites aux utilisateurs du monde entier.

    XPENG démontre que l’ère de l’intelligence incarnée n’est plus un concept futuriste, mais une réalité en pleine expansion.

  • Mobilité électrique en France 2025 : adoption, usages et obstacles

    Mobilité électrique en France 2025 : adoption, usages et obstacles

    Ce jeudi 6 novembre 2025, ECO MOTORS NEWS a été invité par DRIVECO pour découvrir les résultats de la 2ᵉ édition de son Baromètre Deep Drive sur les Français et la mobilité électrique, réalisé avec Toluna Harris Interactive. Selon cette étude, la voiture électrique n’est plus une promesse, mais une réalité vécue par des millions. Cependant, le passage à l’action reste partiel. Les jeunes et les urbains montrent un intérêt plus marqué, tandis que certaines générations restent hésitantes.

    Voiture électrique en charge sur une borne publique moderne, symbolisant la mobilité durable en France
    Une voiture électrique se recharge sur une borne publique, illustrant l’adoption croissante des VE en France.

    Une image en amélioration mais encore contrastée

    Selon l’étude, qui interroge 3300 Français, 53 % des Français ont désormais une image positive du véhicule électrique, soit une légère hausse par rapport à 2024. Pourtant, le coût d’achat, l’autonomie et l’accès aux bornes freinent toujours l’adoption. Les plus jeunes et les Franciliens portent cette perception, tandis que les seniors et les habitants hors Île-de-France restent prudents.

    Les possesseurs de VE affichent un niveau record de satisfaction, à 98 %, grâce au confort et à la simplicité d’usage. De plus, 72 % utilisent leur véhicule pour tous types de trajets, y compris longs parcours et vacances. Cette expérience positive se traduit par une fidélité accrue : seuls 13 % envisagent un retour au thermique.

    Une diversification des usages

    La recharge rapide transforme la pratique du VE, avec 54 % des utilisateurs qui privilégient désormais ces bornes. En conséquence, le véhicule électrique s’impose non seulement pour le quotidien, mais aussi pour les déplacements longue distance, démontrant sa fiabilité croissante.

    Le prix reste le principal obstacle pour 57 % des Français, suivi par l’autonomie jugée insuffisante et une couverture inégale du réseau. Ainsi, rendre l’électrique plus abordable, accessible et visible demeure indispensable pour convaincre les hésitants.

    Contraste entre les jeunes et les seniors

    Les 18-35 ans utilisent leur VE régulièrement pour loisirs et déplacements, montrant un engagement concret. De plus, ils considèrent le véhicule électrique comme écologique, moderne et adapté à tous types de trajets, bien au-delà de l’usage urbain.

    Chez les 65 ans et plus, seuls 38 % ont une image positive du VE, et 65 % pointent le prix comme principal obstacle. Ces populations restent également méfiantes sur l’impact écologique réel, ce qui exige des efforts de pédagogie ciblée.

    Perspectives : rendre l’électrique accessible à tous

    Pour réussir la transition, trois leviers sont essentiels : démocratiser l’offre, déployer un réseau de bornes robuste et renforcer confiance et information. Seule une action collective permettra d’atteindre une adoption massive et durable.

  • Renault plaide pour un gel de dix ans des règles européennes sur les petites voitures électriques

    Renault plaide pour un gel de dix ans des règles européennes sur les petites voitures électriques

    Face à la montée des prix et à la concurrence chinoise, Renault propose une stratégie ambitieuse. Le groupe souhaite geler la réglementation européenne sur les petits véhicules électriques pendant dix ans. Cette initiative viserait à créer des voitures plus abordables et adaptées aux besoins urbains.

    Logo Renault en jaune et noir, constructeur automobile français
    Le logo emblématique de Renault, constructeur français de véhicules électriques et thermiques

    Vers une nouvelle catégorie de véhicules électriques

    Selon Reuters, lors de la Journée de la filière automobile organisée par la PFA à Paris, François Provost, directeur général de Renault, a présenté son plan. Il propose de créer des voitures électriques de moins de 4,20 mètres, plus longues que les Renault 5 et Renault 4. La capacité des batteries serait limitée à 50-60 kWh, afin de réduire les coûts et d’offrir un prix accessible.

    Pour illustrer son propos, François Provost a évoqué le prototype Hipster de Dacia, inspiré des « kei cars » japonaises. Selon lui, le gel de la réglementation pendant 10 à 15 ans permettrait de standardiser les modèles et de mieux optimiser les coûts. L’objectif est clair : rendre les véhicules électriques accessibles à un large public, tout en maintenant leur statut de « vraies voitures » plutôt que des quadricycles.

    Une catégorie « M1-e » pour concurrencer efficacement

    La Commission européenne travaille actuellement à la création d’une catégorie intermédiaire entre les quadricycles légers (L7) et les voitures classiques (M1). François Provost suggère de l’appeler « M1-e » pour différencier ces véhicules urbains des modèles sans permis comme la Citroën Ami. Cette catégorie permettrait de limiter les équipements coûteux imposés par les règles actuelles, tout en garantissant la sécurité de base.

    En parallèle, le vice-président de la Commission européenne, Stéphane Séjourné, a annoncé des décisions à venir dès le 10 décembre. Ces mesures devraient faciliter la mise sur le marché de véhicules électriques compris entre 15 000 et 20 000 euros. Ce prix reste attractif pour le consommateur européen, tout en offrant un cadre légal stable pour les constructeurs.

    François Provost, directeur général de Renault, lors de la Journée de la filière automobile
    François Provost, directeur général de Renault, présente ses propositions pour les petites voitures électriques. (Crédit : Renault)

    Des objectifs européens jugés trop contraignants

    Lors de la 4ᵉ édition de la Journée de la filière à la Villette, plusieurs dirigeants ont alerté sur la multiplication des normes. D’ici à 2030, 107 nouvelles réglementations entreront en vigueur, certaines encore indéfinies. François Provost a rappelé que 25 % du temps des ingénieurs du Technocentre est consacré à la conformité réglementaire. Cette situation ralentit l’innovation et réduit la compétitivité face aux constructeurs chinois.

    Pour illustrer la difficulté, il a comparé la situation à une course d’athlétisme : « Pendant qu’à côté de nous, nos compétiteurs sprintent pour un 100 mètres, nous, nous enjambons successivement 110 mètres de haies. » Ce constat souligne le besoin urgent de simplification des règles pour permettre un développement rapide et efficace de l’électrique en Europe.

    Une filière européenne appelée à l’unité

    Depuis 2019, les Journées de la filière reprennent l’esprit des états généraux de l’automobile de 2009. Ces événements visent à renforcer la solidarité entre constructeurs et équipementiers après la crise économique mondiale. Luc Chatel, ancien secrétaire d’État à l’industrie, a rappelé aux acteurs du secteur l’importance de se rassembler pour obtenir des ajustements de l’exécutif européen.

    L’actuel président de la PFA a salué la cohésion retrouvée : « Dans une filière souvent divisée par des intérêts concurrents, vous avez su vous rassembler. » Cette unité est jugée essentielle pour influencer les décisions de Bruxelles et préparer le marché aux changements réglementaires annoncés en décembre.

    Prototype Dacia Hipster, petite voiture électrique inspirée des kei cars japonaises
    Prototype Dacia Hipster, modèle compact électrique servant d’exemple pour la future catégorie M1-e. (Crédit : Dacia)

    Des voitures électriques abordables, mais à quel prix ?

    L’Europe souhaite des véhicules électriques entre 15 000 et 20 000 euros. Cependant, atteindre ce tarif implique de faire des concessions. Les constructeurs devront réduire certaines caractéristiques, comme la sécurité passive ou la taille de la batterie. Les consommateurs devront donc accepter des compromis pour profiter de prix attractifs.

    Malgré ces ajustements, la demande existe. La popularité de modèles comme la Dacia Spring montre que les citadins sont prêts à adopter ces véhicules. De même, certaines voitures comme la Citroën e-C3 montrent que des modèles électriques abordables sont déjà possibles, mais avec une autonomie limitée. La sécurité et l’autonomie resteront donc les principaux leviers sur lesquels les constructeurs joueront pour réduire les coûts.

    Une réaction européenne attendue en décembre

    Le 10 décembre, la Commission européenne présentera un cadre réglementaire adapté aux petites voitures électriques. L’objectif est de relancer la production européenne, d’accroître la compétitivité face aux importations chinoises et de répondre aux attentes des consommateurs. Ces mesures pourraient marquer un tournant pour le marché européen, longtemps freiné par des normes complexes et des coûts élevés.

    La question reste entière : le public acceptera-t-il de voir ses voitures moins dotées en sécurité ou autonomie pour bénéficier de prix abordables ? La filière européenne espère que la réponse sera positive, afin de relancer l’industrie tout en préservant l’innovation et l’emploi.