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  • Genesis en France, l’atout électrique et premium de Hyundai

    Genesis en France, l’atout électrique et premium de Hyundai

    Genesis, la marque haut de gamme du groupe coréen Hyundai, s’apprête à poser ses valises en France. Les premières livraisons sont prévues pour début 2026 et ce constructeur encore méconnu sur le Vieux Continent fera ses premiers pas sur nos terres en 100% électrique ! 

    Hyundai a profité de sa présence au Mans à l’occasion des 24 Heures pour annoncer l’arrivée de sa marque premium dans quatre nouveaux marchés européens. Genesis se prépare donc à débarquer en France, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas, quatre ans après avoir commencé sa conquête du Vieux Continent en Allemagne, au Royaume-Uni et en Suisse. 

    Un trident électrique pour l’arrivée de Genesis en France

    Le lancement de Genesis en France ne pouvait pas se faire autrement qu’en 100% électrique. C’est le sens de l’Histoire, d’une part, mais aussi, et surtout, le sens du marché. Et le constructeur coréen ne fait pas les choses à moitié puisqu’il a décidé de lancer trois modèles. Le GV60, un SUV compact, qui restera comme le premier véhicule de la marque pensé dès le départ pour être électrique (expliquant ainsi son design épuré), l’eGV70, sa version XL, et la grande berline routière eG80.

    berline électrique hyundai genesis g80
    Credit : Genesis

    Si Genesis s’est taillée une belle réputation grâce à ses innovations, tant en matières de design qu’en technologies embarquées, il reste encore beaucoup de travail à la marque pour que ce savoir-faire gagne en notoriété en France. D’autant plus qu’elle compte aller chasser sur les territoires des grands noms européens du premium, de BMW à Mercedes en passant par Polestar, tout en affrontant les constructeurs chinois qui voient leurs parts de marché grandir d’année en année. Bref, il faut combler ce déficit de notoriété et, pour y parvenir, Genesis compte installer une dizaine de “studios” en France. Plus que des concessions, il s’agit plutôt de showrooms inspirés des boutiques de luxe qui, selon le Figaro, devraient ouvrir leurs portes à Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille, Strasbourg, Nice et Toulouse. 

    Genesis bien placé dans la guerre des prix ?

    Comme dit plus haut, la concurrence s’annonce féroce pour Genesis lors de son arrivée en France. Et si l’expérience client d’un studio façon tailleur sur-mesure pour choisir son véhicule est un point fort, c’est surtout le rapport qualité/prix qui fera pencher la balance au moment de signer le chèque, même dans le segment premium. En se basant sur les prix déjà connus en Suisse, et en prenant en compte que les tarifs sont généralement plus élevés chez les Helvètes, on découvre que le GV60, moins cher des trois modèles qui seront disponibles chez nous, est affiché à partir de 68 000€ soit dans les mêmes eaux que le Mercedes EQB et le BMW iX2. 

    genesis france GV60 2026
    Credit : Genesis

    À voir si les arguments technologiques et de confort avancés par Genesis, ceux qui vont faire la différence plus que la motorisation, arriveront à dépasser les deux géants allemands en terme de qualité, puisqu’en termes de prix, pas sûr qu’il y ait une assez grosse différence pour jouer en faveur du constructeur coréen. Pour en avoir le cœur net, il faudra attendre 2026 et l’arrivée sur nos routes des premières voitures siglées Genesis afin que les journalistes d’ECO MOTORS NEWS puissent mettre la main dessus. 

    Genesis Magma, la vitrine sportive

    En attendant, c’est sur les circuits que la marque s’illustre en France via son programme Genesis Magma. Ce n’est pas un hasard si c’est dans le cadre des 24 Heures du Mans que Genesis a annoncé son arrivée sur le marché français. En effet, la mythique course d’endurance est une vitrine prestigieuse pour la marque qui a participé cette année en catégorie LMP2, avant sa montée en catégorie hypercar dès 2026 avec la GMR‑001.

    suv electrique france 2026 genesis egv70
    Credit : Genesis
  • CATL propose une alternative aux batteries « Lithium » classiques

    CATL propose une alternative aux batteries « Lithium » classiques

    Après avoir dévoilé en avril 2025 leurs dernières batteries sodium-ion, CATL a annoncé le 28 mai 2025 une nouvelle avancée sur ses batteries « lithium-métal ». Ces modifications dans la composition des cellules pourraient lever plusieurs freins à l’adoption des voitures électriques, en améliorant à la fois l’autonomie, mais aussi la durée de vie.

    Crédit : L'Annuel de l'Automobile
    Crédit : L’Annuel de l’Automobile


    Pour comprendre ce que représente une telle avancée en termes de batteries électriques, savoir qui est réellement CATL est primordial. Les marques équipées de batteries « Lithium » sortant des usines de cette entreprise ont de l’envergure. Parmi elles : Tesla, BMW, Mercedes-Benz, Volkswagen, les marques du groupe Stellantis, Hyundai, Ford, Xpeng et même BYD. Toutes ces marques réunies représentent environ 57 % du marché mondial des voitures électriques… CATL pourrait donc fournir ces nouvelles batteries à plus de la moitié du marché !

    Révolution dans l’autoélectrique mondiale ?

    Cette nouvelle batterie « lithium-métal » se veut être une avancée radicale… Non seulement l’autonomie est doublée grâce à une densité énergétique record de 500 Wh/kg (contre 250/300 Wh/kg en moyenne), mais la longévité et la durée de vie de la batterie sont également nettement améliorées par rapport aux anciennes « lithium-métal ». En théorie, ce nouveau prototype double la durée de vie des cellules, permettant d’atteindre 483 cycles de recharge avant que la capacité de la batterie ne chute sous les 80 %, contre environ 250 cycles auparavant. Le plus gros avantage, c’est de faire des batteries qui seront capables de stocker beaucoup plus d’énergie, sans être plus lourdes ou plus grosses…

    À terme, ce type de batterie pourrait permettre aux véhicules électriques d’atteindre des kilométrages comparables, voire supérieurs, à ceux de nombreux modèles thermiques. Seulement, ces batteries « lithium-métal » offrent certes une densité énergétique supérieure, mais sont parfois limitées dans le temps. Ces dernières font face à des problèmes d’usure prématurée, notamment avec la formation de dendrites ainsi que par la dégradation progressive de l’électrolyte. Après des centaines de cycles de recharge, ces dendrites finissent par neutraliser certaines cellules de lithium, ce qui, à terme, ternit la performance de la batterie.

    Concrètement, la batterie perd peu à peu de son autonomie, et il devient aussi plus difficile de fournir de grosses accélérations ou des charges rapides sans chauffer ou dégrader celle-ci. Car oui, ce lithium mort prend toujours de la place et n’est pas exploitable par la batterie…

    Concernant la date de commercialisation, les spéculations sont nombreuses, mais des experts estiment que les premières mises en circulation de véhicules à batterie « lithium-métal » de CATL pourraient apparaître dès 2026–2027, avec une montée en puissance vers 2027–2028 selon le site d’actualité technologique australien Discovery Alert.

    Comment passer de 100 à plus de 450 recharges ?

    Jusqu’ici, les batteries lithium-métal avaient du mal à dépasser 100 cycles de recharge avant de perdre en performance. CATL a réussi à repousser cette limite grâce à des modifications dans la composition de l’électrolyte (le liquide qui permet aux ions lithium de circuler dans la batterie). En temps normal, une partie du lithium et du sel (LiFSI) présents dans ce liquide est perdue à chaque recharge, ce qui use la batterie. En stabilisant mieux cet électrolyte et en formant une fine couche protectrice plus régulière à l’intérieur de la batterie, CATL a réussi à limiter ces pertes et à prolonger fortement la durée de vie de ses cellules de lithium.

  • Recharge électrique : l’État Français muscle son plan

    Recharge électrique : l’État Français muscle son plan

    Alors que la voiture électrique s’impose peu à peu, le gouvernement renforce son soutien à l’installation de bornes de recharge. Objectif : faciliter la vie des automobilistes, lever les freins à la recharge, et garantir un accès équitable sur tout le territoire.

    Crédit : stux
    Crédit : stux

    400 000 bornes dans le viseur : la France passe la vitesse supérieure

    Avec plus de 168 000 bornes publiques en mai 2025, la France vise les 400 000 d’ici à 2030, dont 50 000 rapides. De la ville aux zones rurales, tous les lieux sont concernés : parkings, autoroutes, supermarchés… pour que chaque Français puisse recharger facilement, où qu’il vive. 

    Cette volonté répond à la forte croissance des ventes de véhicules électriques et à l’interdiction prochaine des voitures thermiques, votée par le Parlement européen pour 2035.

    Borne à domicile : bientôt plus simple, plus rapide

    Le gouvernement prépare, avec Enedis, un plan pour simplifier l’installation de bornes dans les logements collectifs : objectif, moins de six mois entre l’accord de la copropriété et la mise en service.

    Pour alléger la facture (entre 1 500 et 2 500 €), l’État alloue des aides financières, notamment via le programme Advenir, afin d’encourager les particuliers à franchir le pas.

    Des tarifs malins et des voitures qui redonnent de l’énergie

    Pour continuer à attirer de nouveaux utilisateurs, des tarifs préférentiels devraient voir le jour aux heures de forte production d’énergie renouvelable « heures solaires », ainsi que la nuit et le week-end. 

    L’État pousse aussi le développement du V2G, une technologie innovante qui permet aux voitures de restituer de l’électricité au réseau en cas de pic de consommation. L’objectif du gouvernement : généraliser le V2G au niveau européen dès 2026.

    Bornes fiables, disponible 24h/24 : une promesse de confiance

    Avec un taux de disponibilité technique des bornes de 93 %, le réseau français montre déjà de solides performances. Mais pour aller plus loin, l’État entend renforcer les partenariats avec les opérateurs afin d’assurer un service fluide : bornes entretenues, réparées rapidement et accessibles 24h/24.

    Un défi à la hauteur des ambitions climatiques

    Soutenir la montée en puissance de la voiture électrique, c’est bien plus qu’un enjeu de confort : c’est une nécessité pour tenir les objectifs climatiques fixés au niveau européen. Car une voiture propre ne vaut rien… sans une borne à proximité.

  • Le gouvernement veut augmenter le bonus écologique et réorienter son financement

    Le gouvernement veut augmenter le bonus écologique et réorienter son financement

    Le gouvernement envisage d’augmenter le montant du bonus écologique pour l’achat de véhicules électriques tout en introduisant un nouveau mode de financement. Cette réforme pourrait entrer en vigueur dès le 1er juillet 2025, selon un projet d’arrêté qui sera présenté au Conseil supérieur de l’énergie le 17 juin.

    crédit : Andreas

    Un bonus écologique plus important

    Le montant du bonus écologique, actuellement de 4 000 euros pour les ménages modestes, ou en « situation de précarité énergétique », passerait à 4 200 euros. Pour les autres ménages, le bonus grimperait de 2 000 à 3 100 euros, selon les informations des Échos. Cette revalorisation vise à renforcer l’accessibilité des véhicules électriques, dans un contexte où le coût de ces modèles reste un frein important pour de nombreux foyers.

    La réforme s’inscrit également dans un objectif d’accélération de la décarbonation du parc automobile, à un moment où les ventes de véhicules électriques marquent un ralentissement.

    L’une des raisons de cette réforme réside dans le fait que l’enveloppe budgétaire dédiée au bonus pour l’année 2025 serait presque entièrement engagée. Le recours à un nouveau mode de financement est donc jugé nécessaire pour garantir la continuité du dispositif.

    Un financement basé sur les fournisseurs d’énergie

    Plutôt que de faire reposer intégralement ce soutien sur les finances publiques, le gouvernement souhaite mobiliser les certificats d’économies d’énergie (CEE). Ce mécanisme oblige les fournisseurs d’énergie (comme EDF ou TotalEnergies) à financer des actions pour réduire la consommation d’énergie en France.

    Jusqu’ici, les CEE servaient surtout à aider les gens à rénover leur logement (par exemple en changeant une vieille chaudière ou en isolant un toit). Le gouvernement veut désormais que ce système serve aussi à financer des aides pour les voitures électriques, comme le bonus ou le leasing social.

    Chaque année, les CEE représentent entre 4 et 6 milliards d’euros. Le gouvernement veut en utiliser une partie pour aider à la transition vers la voiture électrique, tout en continuant à soutenir les rénovations de logements.

    Une décision sur le bonus écologique attendue mi-juin

    Cette réorientation stratégique ne fait pas l’unanimité. Certains acteurs du secteur de la rénovation énergétique redoutent que les fonds alloués aux travaux dans les logements soient réduits, comme l’isolation thermique ou le remplacement des systèmes de chauffage. 

    Le gouvernement, de son côté, défend une approche plus équilibrée de la transition énergétique. Il estime que la réduction des émissions dans les transports doit désormais être traitée avec la même priorité que celle du secteur résidentiel.

    Le projet de décret sera présenté le 17 juin lors du Conseil supérieur de l’énergie. Si le texte est adopté, les nouvelles règles du bonus écologique entreront en vigueur dès le 1er juillet 2025.

  • Le marché des supercars européennes dans le viseur de BYD

    Le marché des supercars européennes dans le viseur de BYD

    Présentée au salon de Shanghai du 23 avril au 2 mai 2025, la nouvelle Denza marque un tournant pour la filiale haut de gamme du géant chinois BYD.

    Crédit : Denza®

    Avec un design racé et une silhouette basse digne d’une GT-sportive, cette nouveauté impressionne. Mais là où elle surprend, c’est par son prix, estimé aux alentours des 60 000 euros TTC en France… Un prix bien en deçà de celui des concurrentes auxquelles elle entend se mesurer, à commencer par la Porsche 911 et ses nombreuses déclinaisons. Avec sa ligne affûtée, sa lame avant agressive et son aileron arrière démesuré, BYD dévoile un style sportif clairement assumé.

    Côté performance

    La firme chinoise reste discrète sur la fiche technique, mais tout laisse penser qu’elle entend frapper fort. La maison mère, BYD, en passe de détrôner Tesla comme premier vendeur mondial de voitures électriques, développe, depuis quelques années, des batteries de très haut niveau. Ce tout dernier modèle pourrait ainsi s’inspirer de la Denza Z9GT, un break de chasse de plus de 950 chevaux entièrement développé par BYD.

    Crédit : Denza®

    Côté technique

    Pour l’heure, ce que l’on sait, c’est que ce bijou de technologie présenté à Shanghai embarque une nouvelle suspension magnétique adaptative capable de réagir en moins de 10 millisecondes. Cette nouvelle sportive accueille également une direction “steer-by-wire”, un système innovant sans liaison mécanique directe entre le volant et les roues. Tout est géré avec l’aide d’une intelligence artificielle. Résultat : une précision accrue dans les courbes, rendant la voiture plus accessible sur circuit, et une souplesse renforcée, que ce soit en conduite urbaine ou sur autoroute. Elle permet également d’ajuster la résistance du volant selon la situation et de réduire les vibrations, pour un confort de conduite inédit. Encore au stade de concept, la dernière Denza pourrait entrer en production dès 2026.

    Crédit : Denza®
  • BMW : Le virage vers l’électrique sera-t-il trop serré ?

    BMW : Le virage vers l’électrique sera-t-il trop serré ?

    Depuis ses débuts, BMW cultive une image particulière, bâtie sur une expérience de conduite marquée et une identité visuelle reconnaissable. Alors que le moteur thermique arrive en fin de cycle, un changement important se profile. Plus qu’un simple virage technologique, BMW prévoit une transformation en profondeur à partir de 2025.

    Crédit : BMW

    La « Vision Neue Klasse » : une nouvelle identité affirmée

    À l’instar de ses concurrents allemands, BMW prévoit de ne plus commercialiser de véhicules thermiques d’ici à 2035. Cette transition vers l’électrique s’est déjà amorcée avec une gamme solide (iX, i4, i7…), et s’accélère avec l’arrivée de la Neue Klasse dès 2025. Des premiers croquis ont été dévoilés dès 2023, suivis en 2024 par une première version de la Vision Neue Klasse. Le style adopté est marqué par une ambition forte, symbolisant une nouvelle ère axée sur l’innovation. BMW ne se contente pas d’évoluer au niveau du moteur, mais repense entièrement la plateforme et l’interface des véhicules.

    Au programme :

    ● Une nouvelle technologie électrique, 6e génération chez BMW, avec des batteries cylindriques permettant jusqu’à 30 % d’autonomie en plus et une réduction de 30 % du temps de recharge.

    ● Un système électronique centralisé qui ajuste en temps réel la conduite (freinage, accélération, récupération d’énergie) pour une meilleure fluidité et réactivité.

    ● Une interface plus intuitive et personnalisée, avec un affichage tête haute repensé (« Panoramic Vision ») couvrant toute la largeur du pare-brise.

    ● Des fonctions de conduite semi-autonome avancées, capables de prendre en charge certains trajets.

    ● Une gestion énergétique optimisée, adaptée au trajet, aux habitudes du conducteur et aux conditions de la route.

    Avec un design intérieur épuré et une orientation vers la connectivité et l’intelligence, cette nouvelle génération vise à séduire à la fois les puristes et les nouveaux utilisateurs.

    Crédit : BMW

    Un changement de visage drastique

    Cette évolution suscite des interrogations, car BMW s’est longtemps construite autour d’une communauté fidèle, souvent attachée aux sensations des moteurs thermiques et à l’esthétique traditionnelle de la marque. Cette transition représente un défi, notamment en ce qui concerne le design extérieur et l’identité visuelle.

    Le concept Vision Neue Klasse présente un avant futuriste, salué pour la finesse et l’intégration des phares LED. Cependant, l’arrière et la silhouette générale ont suscité des réactions mitigées. Certains jugent la ligne moins dynamique et les rétroviseurs plus massifs que par le passé. Sur les réseaux sociaux, quelques consommateurs expriment leur déception, estimant que le style s’éloigne de ce qu’ils attendaient d’une BMW.

    Crédit : BMW

    Une évolution nécessaire et réfléchie

    Avec la Neue Klasse, BMW montre son intention de se projeter vers l’avenir. Ce choix n’est pas un abandon du passé, mais une évolution. En misant sur une autonomie accrue et des performances maintenues, la marque souhaite démontrer qu’il est possible de conserver le plaisir de conduire autrement. La réussite de cette transition dépendra en partie de la capacité de BMW à réunir ses clients historiques et les nouveaux adeptes de la mobilité électrique.

    Un pont entre tradition et modernité

    Le dialogue entre les puristes de BMW et les nouveaux fans pourrait s’appuyer sur des propositions comme celle du designer coréen indépendant Ihn Lee. Il a imaginé une fusion entre l’iconique M3 E30 de 1980, référence en design automobile, et les premiers visuels de la Neue Klasse. Le résultat est une compacte deux portes mêlant élégance et caractère : quatre feux ronds à l’avant, cette fois en LED, une calandre large inspirée de l’époque, mais modernisée, un bouclier avant plus marqué, ainsi que des panneaux latéraux et arches carrés rappelant le style classique de BMW. L’arrière s’inspire clairement de la Neue Klasse tout en conservant l’héritage des années 80. Cette proposition illustre une possible conciliation entre tradition et innovation.

    Crédit : BMW
  • ZFE supprimées : une semaine noire pour l’écologie française…

    ZFE supprimées : une semaine noire pour l’écologie française…

    C’est une décision qui a provoqué une onde de choc chez les écologistes : les zones à faibles émissions (ZFE) ont été supprimées à l’Assemblée nationale ce mercredi 28 mai 2025. Cette mesure, pensée pour limiter la pollution dans les grandes agglomérations, a été enterrée dans le cadre du projet de loi sur la simplification de la vie économique.

    Crédit : Guillaume Laurens / Actu Toulouse

    Une résonance politique improbable

    À l’origine, c’est le Rassemblement national (RN) qui a lancé l’offensive contre les ZFE, au nom de la « liberté de circuler » pour tous les véhicules, peu importe leur vignette Crit’Air… Mais cette croisade automobile a trouvé un écho inattendu jusque dans les rangs opposés à l’extrême droite. À gauche de l’échiquier politique, La France insoumise (LFI) a, elle aussi, voté pour la suppression de ces zones, dénonçant une mesure socialement injuste. Selon les Insoumis, les ZFE pénalisent avant tout les travailleurs modestes qui dépendent de leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail ou, tout simplement, pour exercer leur métier (dans certains secteurs d’activité).

    Dépit chez les Verts…

    Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts (EELV), s’est exprimée suite à cette décision qu’elle qualifie de « tournant dramatique ». Sur son compte X (ex-Twitter), elle s’indigne : « C’est la pire semaine pour l’écologie depuis longtemps. » Elle pointe du doigt une majorité hétéroclite, allant du RN jusqu’à LFI, en passant par quelques députés macronistes, qui ont voté pour la suppression des ZFE, adoptée à 98 voix contre 51.

    Un pas en arrière pour l’écologie ?

    La suppression des ZFE s’inscrit dans une tendance plus large de remise en cause des politiques environnementales, souvent critiquées pour leur technocratie ou leur déconnexion des enjeux sociaux. Le signal politique, lui, est sans équivoque : en pleine crise climatique, la France choisit d’alléger une contrainte écologique au nom de l’accessibilité économique, quitte à compromettre la dynamique de long terme initiée depuis plusieurs années.

    Ironie de l’histoire, ces zones étaient pourtant soutenues par le président Emmanuel Macron et mises en œuvre sous le gouvernement d’Édouard Philippe. En 2022, notre chef de l’État annonçait, suite à sa réélection : « La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas. » Trois ans plus tard, le cap écologique du parti présidentiel interroge.

  • Emmanuel Macron présent à Douai pour le lancement de la « Gigafactory-AESC »

    Emmanuel Macron présent à Douai pour le lancement de la « Gigafactory-AESC »

    Emmanuel Macron s’est rendu ce mardi 3 juin à Douai pour inaugurer la « Gigafactory AESC », une immense usine spécialisée dans la production de batteries pour voitures électriques. Cette dernière, développée en partenariat avec le groupe chinois Envision AESC, fait partie du pôle industriel Renault ElectriCity, dédié aux véhicules 100 % électriques.

    Destinée à produire des batteries pour les nouvelles Renault de la gamme électrique, cette « giga-usine » produira, à terme, une capacité énergétique annuelle comprise entre 24 et 30 GWh… À titre de comparaison, c’est assez pour alimenter une ville moyenne de 5 000 habitants pendant un an. En réalité, cette nouvelle « Gigafactory » fournira, seule, d’ici à 2030, des batteries pour environ 200 000 voitures électriques par an. Elle produira des batteries pour les modèles emblématiques réinventés de Renault, tels que la R5 et la future R4 électrique.

    Crédit : Teresa Suarez

    Une ambition industrielle & écologique nationale

    L’inauguration de la Gigafactory AESC à Douai s’inscrit dans une stratégie plus large de réindustrialisation et de transition énergétique appelée « Renault ElectriCity », avec un investissement total de près de 2 milliards d’euros, dont 1,3 milliard pour la seule usine de Douai.

    Lancé en 2021, ce projet regroupe trois sites stratégiques dans les Hauts-de-France : Douai, Maubeuge et Ruitz, avec l’ambition de faire de la région le centre de gravité de la voiture électrique en Europe. Objectif du projet : produire jusqu’à 400 000 véhicules électriques par an sur les trois usines de production, et relocaliser une partie de la fabrication en France. « Renault ElectriCity » veut ainsi créer un écosystème complet, allant de la fabrication de batteries à l’assemblage final des véhicules, en s’appuyant sur des partenaires clés comme Envision AESC.

    Cette inauguration marque donc une étape supplémentaire pour Renault, qui affirme sa volonté de faire des Hauts-de-France le centre névralgique de son écosystème 100 % électrique, dans le cadre de sa stratégie de transformation « Renaulution ». Ces initiatives illustrent la dynamique de renforcement de la souveraineté industrielle française, dans le but de réduire la dépendance à l’importation de batteries asiatiques.

    Côté finances, la Commission européenne a autorisé une aide de 48 millions d’euros pour soutenir la construction de cette usine de batteries lithium-ion, soulignant ainsi son importance dans le développement économique et la compétitivité de la France dans ce domaine. Le site de Douai, à lui seul, devrait notamment créer plus de 1 000 emplois d’ici à 2030.

    Crédit : Maxpp

    Un impact socio-économique majeur

    À Douai, Emmanuel Macron a également souligné l’importance de ce genre d’initiatives pour la revitalisation économique de la région, historiquement marquée par un déclin industriel. Le chef de l’État déclare même : « Il n’y a pas de fatalité, pas de morosité à avoir. Les temps sont durs ; mais ce que vous incarnez ici aujourd’hui montre que l’écologie et l’économie, ça peut aller ensemble si on investit, si on a une stratégie de long terme et de la constance. »

    Crédit : Ludovic Marin