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  • Nos conseils avant d’acheter une voiture électrique d’occasion

    Nos conseils avant d’acheter une voiture électrique d’occasion

    Le marché des voitures électriques d’occasion s’étoffe de plus en plus chaque année. Et si l’achat d’une VE d’occasion n’est pas radicalement différent de celui d’une thermique, certaines spécificités propres à l’électrique nécessitent une attention particulière avant de passer à l’achat.

    Longtemps marginales, les voitures électriques font désormais partie intégrante du paysage automobile français et cela devrait s’amplifier dans les années à venir jusqu’à l’interdiction totale de la vente de véhicules thermiques neufs prévue en 2035. Cet essor a mécaniquement un impact sur le marché de l’occasion qui, même s’il reste un marché de niche, ne cesse de croître d’année en année. Ainsi, en France, le volume de transactions concernant des voitures électriques d’occasion a ainsi augmenté de 54 % entre 2024 et 2025. Il est donc important de connaître les bonnes pratiques et d’adopter les bons réflexes avant de franchir le pas et de profiter d’un bon plan aussi écologique qu’économique.

    Vérifier l’état de la batterie d’une voiture électrique d’occasion

    La batterie, c’est le cœur d’une voiture électrique, bien plus importante que le moteur. Composant (très) coûteux, il est nécessaire de connaître précisément son état de santé ou State of Health (SoH), généralement exprimé en pourcentage. Si le SoH est supérieur à 85%, l’autonomie est encore optimale. En dessous de 75 %, on passe son chemin. Pour obtenir cette information, il est possible d’utiliser une application dédiée au constructeur, voire un outil à brancher au port OBD que l’on connecte en Bluetooth.

    Crédit : Priscilla Du Preez


    Vérifier la propriété de la batterie

    Certains modèles, généralement les plus anciens, ont été vendus avec batterie en location. Cela implique un abonnement mensuel et peut en quelque sorte fausser le prix proposé par le vendeur. S’il ne fournit pas cette information, c’est une question qu’il faut absolument poser, car si la batterie n’est pas comprise dans la vente, c’est un bon levier pour négocier le prix à la baisse.

    Demander l’historique d’entretien de sa voiture électrique d’occasion

    C’est un classique de l’achat d’une voiture d’occasion, peu importe l’énergie qu’elle consomme. Car si une voiture électrique demande moins d’entretien qu’un véhicule thermique, cela ne veut pas dire qu’il est inexistant. Il est indispensable de demander les factures, vérifier les mises à jour logicielles, et de porter une attention particulière aux pièces qui souffrent le plus sur une électrique : les pneus et les freins.

    Inspecter les accessoires

    Au moment de faire l’état des lieux, il est important de vérifier que la prise de recharge est en bonne condition, que les câbles fournis sont compatibles et en bon état, et que les équipements électroniques embarqués — GPS, écran tactile, caméras, assistance à la conduite — ainsi que l’éclairage fonctionnent correctement.

    Crédit : Waldemar


    Fuir les premières générations de voitures électriques

    Comme c’est le cas pour de nombreux produits électriques et électroniques, les premières générations sorties d’usine sont généralement rapidement dépassées par les modèles suivants avant que cela ne s’équilibre au bout de quelques années et que l’écart se réduise. Ainsi, un modèle sorti il y a 10 ans, avec ses batteries peu endurantes, ses équipements basiques et parfois même son incompatibilité avec les bornes de recharge modernes, sera beaucoup moins intéressant que le même modèle daté d’il y a 5 ou 6 ans, équipé de batteries lithium-ion par exemple.

    Essayer avant d’acheter

    C’est une évidence : un essai sur route est indispensable avant de sortir le chéquier. Il permet d’évaluer le confort, le silence de fonctionnement (et donc les bruits potentiellement suspects), la puissance à l’accélération, et surtout l’efficacité du freinage régénératif, caractéristique des voitures électriques. Autre spécificité : l’électronique, notamment l’écran de contrôle, dont on pense à vérifier la fluidité.

  • Rétrofit électrique, le plaisir sans les problèmes

    Rétrofit électrique, le plaisir sans les problèmes

    Longtemps cantonné aux marges de l’électromobilité, le rétrofit électrique, qui désigne l’électrification de véhicules thermiques, séduit de plus en plus de particuliers et de professionnels. Arnaud Pigounides, fondateur de Retrofuture et pionnier du secteur en France, partage avec ECO MOTORS NEWS les défis techniques, économiques et réglementaires qui se cachent derrière l’élégance vintage des anciennes passées aux watts.

    « Le rétrofit, c’est garder le plaisir, mais en se débarrassant des problèmes. » C’est ainsi qu’Arnaud Pigounides résume le rétrofit électrique de véhicules anciens. Une formule qui incarne à merveille la philosophie de cet entrepreneur qui, depuis près de 10 ans et le lancement de Retrofuture, donne une seconde vie à des véhicules anciens en remplaçant leur moteur thermique par une motorisation 100 % électrique. À l’époque, la pratique n’était même pas encore encadrée légalement en France. Aujourd’hui, elle est régie par un cadre strict, fruit d’un long travail de sensibilisation et d’alliances industrielles. « J’ai été le premier à le faire en France, bien avant la reconnaissance officielle. Ça a ses avantages… et ses inconvénients », sourit celui qui a aujourd’hui élargi son activité en créant le groupe REV Mobilities, dont les activités concernent également le rétrofit de bus, utilitaires et véhicules de chantier.

    Le rétrofit électrique d’anciennes, pour quels profils ?

    Arnaud Pigounides ressort trois principaux types de clients pour le rétrofit de voitures anciennes. D’abord, les passionnés fortunés, souvent collectionneurs, qui souhaitent profiter de leur véhicule de prestige sans les contraintes mécaniques et environnementales du thermique. « Il y a ceux qui veulent rouler au quotidien avec une Aston Martin ou une Rolls rétrofitée. Ce sont souvent des CSP+, des banquiers, des cadres, qui ont aussi la version thermique dans leur garage. » Ensuite, il y a les professionnels. Et pas seulement pour les bus et utilitaires récents. En effet, les loueurs de véhicules vintage, qui servent lors d’événements en public, cherchent un look rétro tout en pouvant compter sur un véhicule fiable, économique et conforme aux zones à faibles émissions (ZFE). « On a par exemple un client qui a transformé un vieux Combi Volkswagen en tireuse à bière électrique pour les mariages et festivals. C’est économique, fiable, et ça rentre dans Paris. » Enfin, l’entrepreneur voit un nouveau public émerger : des particuliers convaincus que le rétrofit électrique est plus pertinent — économiquement et écologiquement — que l’achat d’un véhicule neuf. « Certains préfèrent rétrofiter une Fiat 500 ou un Defender pour 20 000 à 30 000 euros plutôt que d’investir dans une citadine électrique parfois plus chère et bardée d’électronique, qu’ils considèrent inutile. »

    Une démocratisation à petits pas

    Malgré son potentiel, le rétrofit reste aujourd’hui une filière de niche. Le principal obstacle à son expansion à grande échelle ? La rapidité d’exécution. On ne rétrofite pas sa voiture comme on change des pneus, il faut parfois attendre six voire neuf mois. Derrière cette difficulté, on trouve le nerf de la guerre : l’argent. « On ne peut pas stocker des kits d’avance dans chaque garage. Un stock de 1000 kits à 20 000 euros pièce, c’est 20 millions d’euros immobilisés. Aucun acteur français n’a encore cette capacité. » Surtout lorsque l’immense majorité des clients fait appel à un tiers pour financer son achat à crédit. Pour le moment, donc, la trésorerie dans les caisses des rétrofiteurs ne leur permet pas de faire plus vite.

    Autre frein : l’homologation. Chaque kit doit être certifié pour un modèle spécifique. « Même entre un Citroën Jumper et un Renault Master, on ne peut pas réutiliser exactement les mêmes batteries. Trois centimètres d’écart dans le châssis et tout change. » Résultat : seuls quelques modèles, choisis par chaque rétrofiteur en fonction de ses fournisseurs, sont aujourd’hui disponibles.

    Mais peut-on imaginer un jour un kit universel, adapté à n’importe quel modèle ? Des batteries modulaires et des moteurs adaptables sont à l’étude, mais la standardisation à 100 %, il faut oublier : « Une 2CV ne pourra pas embarquer un moteur de 200 chevaux. Il faut respecter la structure et le poids du véhicule. »

    Une harmonisation européenne, pour laquelle Arnaud Pigounides et ses confrères se battent actuellement, pourrait, elle aussi, changer grandement la donne. « Aujourd’hui, une Fiat 500 achetée au Portugal, rétrofitée en France, n’est homologuée que pour la France. C’est absurde. En 2026, on aura une réglementation commune, au moins pour les utilitaires et les poids lourds. Ça ouvrira le marché. Puis, on espère que cela sera étendu à tous les véhicules. »

    Il reste également une dernière difficulté, mais qui est avant tout la garantie pour le client d’acheter un véhicule qui va tenir la route et ne sera pas un gouffre financier : la garantie décennale. Puis, contrairement à certains rétrofiteurs étrangers qui installent des batteries d’occasion et des moteurs de véhicules accidentés, en France, il s’agit de batteries neuves fabriquées à la demande et de moteurs spécialement conçus pour le rétrofit électrique. Pas de bricolage, c’est rassurant, mais c’est aussi un frein de plus à un développement rapide à grande échelle en Europe.

    La revanche des mal aimées, sans l’odeur de l’essence

    Le rétrofit, c’est également l’occasion de redonner à des voitures injustement mises au banc de l’histoire de reprendre du poil de la bête et de se payer une seconde jeunesse. Ainsi, chez Rétrofuture, on mise sur des modèles oubliés des années 80 et 90. « Il y a énormément de demandes pour des Jaguar XJ, même des Rolls-Royce des années 90. Ces voitures étaient décriées à cause de leur moteur et leur cote est relativement faible, mais une fois électrifiées, elles deviennent désirables, fiables et uniques. »

    Idem pour les petits cabriolets qui, à de très rares exceptions, sont aujourd’hui boudés par les constructeurs, qui préfèrent sortir SUV sur SUV. En rétrofitant des MGB ou des Triumph Spitfire, c’est tout un style de vie et une philosophie de conduite qui refont ainsi surface.

    Alors, le rétrofit est-il une solution viable ? À en croire Arnaud Pigounides, la réponse est oui à condition d’en comprendre les limites et le potentiel. Le rétrofit ne remplacera pas la production de masse des constructeurs, mais il offre une alternative crédible pour des usages précis, des populations ciblées, et surtout une mobilité plus raisonnée. « Le trajet moyen quotidien d’un Français, c’est 20 km. Nos clients ne cherchent pas à faire le tour de France. Alors pourquoi acheter un véhicule neuf qui ne vous plaît pas, quand vous pouvez avoir une voiture qui a de la gueule, électrique, fiable et sans odeur d’essence ? » Une manière, en somme, de réconcilier passé et avenir sur quatre roues.

  • Bateaux électriques : quand la plaisance se fait plus douce

    Bateaux électriques : quand la plaisance se fait plus douce

    Silencieux et propres, les bateaux électriques représentent sans conteste l’avenir de la plaisance. Mais s’ils incarnent une nouvelle manière de naviguer, leur développement à grande échelle se heurte encore à de nombreux obstacles.

    Crédit : beneteau

    Selon des études menées par Data Bridge Market Research et Mordor Intelligence, le marché mondial des bateaux électriques devrait croître de 11,2 % à 12,65 % par an d’ici à la fin de la décennie. Une dynamique mondiale qui se reflète également en France, notamment à Paris, où les célèbres Vedettes ont récemment entamé leur transition énergétique. Mais malgré ces promesses, la plaisance — si l’on compare sa transition à celle de l’automobile semble encore rester à quai. L’Association Française pour le Bateau Électrique (AFBE) et AKWA Experience, qui propose la location de bateaux électriques dans la capitale, dressent pour ECO MOTORS NEWS un état des lieux du bateau électrique dans l’Hexagone, entre réalisme et optimisme.

    Des bateaux encore trop coûteux et des infrastructures faméliques

    « C’est une industrie de petite série, ce qui rend la transition énergétique bien plus complexe et coûteuse », explique Yannick Wileveau, président de l’AFBE. À l’instar des voitures, les bateaux électriques souffrent encore d’un surcoût important lié à la motorisation et aux batteries, auquel s’ajoute un aspect « sur mesure » qui alourdit encore un peu plus la facture.

    En effet, l’un des freins majeurs à la transition énergétique de la navigation de plaisance reste le prix des bateaux électriques. Pour y répondre, l’AFBE promeut des modèles de copropriété ou d’abonnement à des clubs nautiques. « Partager un bateau permet de rentabiliser l’investissement initial, tout en réduisant le besoin en emplacements portuaires », souligne Brusset.

    De quoi bousculer les habitudes des propriétaires de bateaux. Et ce n’est pas la seule chose qu’il faudra changer ! En effet, selon Christophe Brusset, secrétaire général de l’AFBE, l’enjeu n’est pas uniquement technique : « Passer à l’électrique, c’est aussi changer sa manière de naviguer. Moins de vitesse, plus de calme, et une attention particulière portée à l’environnement. » Un aspect environnemental qui concerne le « zéro émission », mais également la préservation de la faune et de la flore aquatiques.

    Autre levier pour convaincre les propriétaires de bateaux de passer à l’électrique : le développement des infrastructures de recharge, encore largement insuffisantes. Et c’est un cercle vicieux, car peu de bateaux, cela signifie peu d’infrastructures, et peu d’infrastructures, cela signifie moins de bateaux. Ainsi, à l’image de ce qui a été fait pour l’automobile, qui était dans la même situation il y a quelques années, il est nécessaire, selon l’AFBE, que les collectivités locales, l’État et l’Europe, à travers des subventions et des avantages fiscaux, encouragent d’un côté l’achat de bateaux électriques, et de l’autre l’installation de bornes de recharge.

    Crédit : RIva

    À Paris, une expérience qui séduit

    On l’a compris : le développement du bateau électrique passera par un changement de philosophie des utilisateurs. Et c’est à cette évolution des mentalités qu’AKWA Experience travaille depuis le canal de l’Ourcq, dans le 19e arrondissement de Paris. Sa flotte, composée de bateaux 100 % électriques et sans permis, connaît un grand succès. « Nos clients parlent souvent d’un moment magique, hors du temps. Ils redécouvrent Paris sous un autre angle, au cœur de la ville, mais loin de son tumulte », raconte Rodrigue Faleme, directeur général de l’entreprise.

    Proposant des tarifs adaptés aux jeunes, retraités, habitants du quartier ou personnes en situation de précarité, AKWA Experience annonce la couleur : « Notre objectif est clair : démocratiser la navigation électrique et sensibiliser à la protection du patrimoine fluvial. » Ainsi, l’entreprise organise régulièrement des événements sur sa base, notamment le nettoyage du canal.

    Crédit : Akwa

    L’optimisme comme cap

    Si l’on constate encore de nombreux obstacles à l’accélération de l’électrification de la plaisance, la dynamique est tout de même bien enclenchée. Pour preuve, l’arrivée de modèles 100 % électriques et hybrides au catalogue des grandes marques du nautisme, à l’image du Four Winns H2e de Bénéteau et du Riva El-Iseo. « Ce sont ces modèles, pensés dès la conception pour l’électrique, qui feront décoller le marché dans les années à venir », prévoit Yannick Wileveau.

    En attendant, des pionniers comme AKWA Experience, mais aussi leurs concurrents à Paris ou ailleurs, tracent la voie et participent activement à changer les mentalités. D’ici à 2035, l’AFBE pense même que la plaisance électrique pourrait bien ne plus être l’exception, mais la norme. En attendant, c’est déjà un bel aperçu de ce que pourrait être une navigation silencieuse et moins polluante… et ça fait du bien !

    Et la mer dans tout ça ?

    Si la navigation électrique fluviale gagne du terrain, elle commence aussi à se frayer un chemin en mer. Plusieurs chantiers navals développent désormais des catamarans ou des vedettes côtières à propulsion électrique, parfois hybrides, adaptés à des sorties en mer courte distance. L’autonomie reste encore limitée par la capacité des batteries, mais des innovations comme la recharge solaire ou l’hydroélectricité offrent de nouvelles perspectives. Dans les zones littorales sensibles, comme les réserves marines, les bateaux électriques permettent de préserver les écosystèmes. En Scandinavie, des ferrys électriques se développent depuis 10 ans, notamment l’MV Ampere en Norvège, premier ferry 100 % électrique au monde, lancé en 2015.



  • Voiture électrique : combien coûte vraiment la recharge ?

    Voiture électrique : combien coûte vraiment la recharge ?

    Si l’on vante souvent les vertus écologiques de la voiture électrique, ses avantages économiques intéressent tout autant. Mais à l’heure où le prix de l’énergie fluctue et où les bornes de recharge se multiplient dans l’espace public, une question revient
    avec insistance : au quotidien, recharger sa voiture est-il vraiment plus économique qu’un plein d’essence ?

    Crédit : Pexels

    À la maison : la recharge la plus douce pour le porte-monnaie

    Tout dépend d’où, quand et comment vous branchez votre véhicule. La majorité des automobilistes optant pour une recharge à domicile via une borne individuelle choisissent la solution la plus économique. Une voiture électrique consomme entre 15 et 20 kWh pour 100 kilomètres, soit environ 3,75 à 5 € (sur la base d’un tarif moyen de 0,25 €/kWh).

    Attention cependant : cette installation nécessite l’intervention d’un électricien agréé IRVE et représente un investissement initial allant de 1 400 à 4 000 €, selon le type de borne choisi.

    Crédit : Pexels

    Sur la route : des bornes plus rapides… mais plus chères

    Dès que l’on quitte le domicile, les coûts de recharge augmentent. Les bornes publiques classiques, souvent situées en zone urbaine, facturent entre 0,25 et 0,50€/kWh, ce qui représente entre 5 et 10 € pour 100 kilomètres — un tarif toujours inférieur à celui d’un plein pour une citadine thermique.

    En revanche, les chargeurs ultra-rapides comme les Superchargers Tesla ou ceux de TotalEnergies (150 à 350 kW) sont nettement plus onéreux. Le tarif peut atteindre 0,80 €/kWh, soit environ 15 € pour 100 km, un coût proche de celui d’un véhicule essence ou diesel.

    Un plein complet (80 % de batterie) pour une voiture électrique moyenne sur ces bornes coûte environ 50 €, mais offre un temps de charge imbattable : entre 8 et 10 minutes pour passer de 20 à 80 %, selon le véhicule et la borne.

    Crédit : Mathis Miroux

    Recharger malin : des économies à la clé, à condition d’anticiper

    À l’usage, un véhicule électrique reste globalement plus économique qu’un modèle thermique. Mais cela suppose une certaine organisation : recharger à domicile, choisir les bons créneaux horaires (notamment en heures creuses) et éviter les bornes publiques sans abonnement sont des réflexes essentiels.

    Car si rouler électrique permet à la fois de faire des économies et de réduire son empreinte carbone, cela demande aussi un peu d’anticipation… et une prise à portée de main.

  • Voiture électrique : 5 applications indispensables pour les propriétaires

    Voiture électrique : 5 applications indispensables pour les propriétaires

    Voici notre sélection de cinq applications incontournables afin d’améliorer ses trajets et gérer sa recharge autant que ses dépenses lorsque l’on possède une voiture électrique.

    A Better Routeplanner (ABRP) – Options payantes

    ABRP, pour A Better Route Planner, est l’une des applis les mieux notées parmi toutes celles qui concernent la mobilité électrique. Elle permet, en entrant le nom du modèle de sa voiture électrique et sa destination, de planifier son trajet. C’est tout ? Non, car elle prend en compte différents facteurs souvent écartés par les autres applis de cartes, notamment l’autonomie réelle de la voiture, la météo, les bornes de recharge disponibles et… le type de route ! Car, pour ceux qui vivent en montagne par exemple, c’est un détail qui n’en est pas un ! La version premium payante permet en plus de connecter son véhicule directement à l’appli afin d’obtenir des informations en temps réel et obtenir une estimation d’autonomie restante la plus précise possible, ajustée en temps réel en fonction du style de conduite, jusqu’à la vitesse du vent.

    Crédit : abetterrouteplanner.com

    Chargemap – Options payantes

    Chargemap, une application française, permet de localiser aisément les bornes de recharge partout en Europe, mais elle se démarque surtout par l’aspect interactif de sa carte. Il est en effet possible de savoir en direct si une borne est disponible ou non, voire en panne (mais cela n’arrive jamais…), mais aussi connaître sa puissance ou sa compatibilité avec sa voiture. Le pilote peut ainsi planifier un trajet directement dans l’appli à partir de ces informations. Une option payante, Chargemap Pass, permet d’utiliser son compte pour payer sa recharge.

    Crédit : fr.chargemap.com

    ChargePrice – Gratuite

    Si l’on fait généralement des économies à l’usage en passant à l’électrique, on constate aussi que le prix d’une borne à l’autre varie souvent beaucoup plus que d’une pompe à essence à l’autre. C’est notamment dû à la multiplication des abonnements, des fournisseurs d’énergie, de la source d’énergie elle-même, de la localisation de la borne, bref, autant de facteurs qui peuvent perdre le consommateur. C’est là qu’intervient l’application ChargePrice qui agit comme un comparateur de prix. Elle repère les bornes les moins chères autour du conducteur et va même jusqu’à fournir une estimation du coût total de la recharge en prenant en compte le type de voiture et l’abonnement de l’utilisateur.

    Crédit : fr.chargeprice.app

    Dreev – Gratuite

    Dreev est née de la collaboration entre EDF et l’entreprise californienne Nuvve spécialisée dans la recharge Vehicle-to-Grid (V2G) pour “Véhicule au réseau”. Autrement dit, des voitures qui peuvent renvoyer de l’électricité au réseau. C’est donc tout naturellement que Dreev s’est spécialisée dans la “gestion intelligente” de la recharge des véhicules électriques. On peut ainsi piloter sa borne et la programmer afin de l’optimiser au maximum, que ce soit en termes d’énergie utilisée qu’en termes de dépenses, mais aussi de décider ou non de renvoyer de l’énergie dans le réseau pour le décharger (et de faire, encore, des économies).

    Crédit : dreev.com

    PlugShare – Option “sans pub” payante

    PlugShare est l’une des applications les mieux notées parmi celles qui permettent de localiser rapidement des bornes de recharge partout dans le monde. Le tout alimenté par les utilisateurs eux-mêmes, qui partagent avis et photos à propos de près de 500 000 bornes de recharge. Elle permet, en outre, de planifier son trajet en fonction de son abonnement et du type de prise recherché.

    Crédit : www.plugshare.com
  • Le marché des supercars européennes dans le viseur de BYD

    Le marché des supercars européennes dans le viseur de BYD

    Présentée au salon de Shanghai du 23 avril au 2 mai 2025, la nouvelle Denza marque un tournant pour la filiale haut de gamme du géant chinois BYD.

    Crédit : Denza®

    Avec un design racé et une silhouette basse digne d’une GT-sportive, cette nouveauté impressionne. Mais là où elle surprend, c’est par son prix, estimé aux alentours des 60 000 euros TTC en France… Un prix bien en deçà de celui des concurrentes auxquelles elle entend se mesurer, à commencer par la Porsche 911 et ses nombreuses déclinaisons. Avec sa ligne affûtée, sa lame avant agressive et son aileron arrière démesuré, BYD dévoile un style sportif clairement assumé.

    Côté performance

    La firme chinoise reste discrète sur la fiche technique, mais tout laisse penser qu’elle entend frapper fort. La maison mère, BYD, en passe de détrôner Tesla comme premier vendeur mondial de voitures électriques, développe, depuis quelques années, des batteries de très haut niveau. Ce tout dernier modèle pourrait ainsi s’inspirer de la Denza Z9GT, un break de chasse de plus de 950 chevaux entièrement développé par BYD.

    Crédit : Denza®

    Côté technique

    Pour l’heure, ce que l’on sait, c’est que ce bijou de technologie présenté à Shanghai embarque une nouvelle suspension magnétique adaptative capable de réagir en moins de 10 millisecondes. Cette nouvelle sportive accueille également une direction “steer-by-wire”, un système innovant sans liaison mécanique directe entre le volant et les roues. Tout est géré avec l’aide d’une intelligence artificielle. Résultat : une précision accrue dans les courbes, rendant la voiture plus accessible sur circuit, et une souplesse renforcée, que ce soit en conduite urbaine ou sur autoroute. Elle permet également d’ajuster la résistance du volant selon la situation et de réduire les vibrations, pour un confort de conduite inédit. Encore au stade de concept, la dernière Denza pourrait entrer en production dès 2026.

    Crédit : Denza®
  • BMW : Le virage vers l’électrique sera-t-il trop serré ?

    BMW : Le virage vers l’électrique sera-t-il trop serré ?

    Depuis ses débuts, BMW cultive une image particulière, bâtie sur une expérience de conduite marquée et une identité visuelle reconnaissable. Alors que le moteur thermique arrive en fin de cycle, un changement important se profile. Plus qu’un simple virage technologique, BMW prévoit une transformation en profondeur à partir de 2025.

    Crédit : BMW

    La « Vision Neue Klasse » : une nouvelle identité affirmée

    À l’instar de ses concurrents allemands, BMW prévoit de ne plus commercialiser de véhicules thermiques d’ici à 2035. Cette transition vers l’électrique s’est déjà amorcée avec une gamme solide (iX, i4, i7…), et s’accélère avec l’arrivée de la Neue Klasse dès 2025. Des premiers croquis ont été dévoilés dès 2023, suivis en 2024 par une première version de la Vision Neue Klasse. Le style adopté est marqué par une ambition forte, symbolisant une nouvelle ère axée sur l’innovation. BMW ne se contente pas d’évoluer au niveau du moteur, mais repense entièrement la plateforme et l’interface des véhicules.

    Au programme :

    ● Une nouvelle technologie électrique, 6e génération chez BMW, avec des batteries cylindriques permettant jusqu’à 30 % d’autonomie en plus et une réduction de 30 % du temps de recharge.

    ● Un système électronique centralisé qui ajuste en temps réel la conduite (freinage, accélération, récupération d’énergie) pour une meilleure fluidité et réactivité.

    ● Une interface plus intuitive et personnalisée, avec un affichage tête haute repensé (« Panoramic Vision ») couvrant toute la largeur du pare-brise.

    ● Des fonctions de conduite semi-autonome avancées, capables de prendre en charge certains trajets.

    ● Une gestion énergétique optimisée, adaptée au trajet, aux habitudes du conducteur et aux conditions de la route.

    Avec un design intérieur épuré et une orientation vers la connectivité et l’intelligence, cette nouvelle génération vise à séduire à la fois les puristes et les nouveaux utilisateurs.

    Crédit : BMW

    Un changement de visage drastique

    Cette évolution suscite des interrogations, car BMW s’est longtemps construite autour d’une communauté fidèle, souvent attachée aux sensations des moteurs thermiques et à l’esthétique traditionnelle de la marque. Cette transition représente un défi, notamment en ce qui concerne le design extérieur et l’identité visuelle.

    Le concept Vision Neue Klasse présente un avant futuriste, salué pour la finesse et l’intégration des phares LED. Cependant, l’arrière et la silhouette générale ont suscité des réactions mitigées. Certains jugent la ligne moins dynamique et les rétroviseurs plus massifs que par le passé. Sur les réseaux sociaux, quelques consommateurs expriment leur déception, estimant que le style s’éloigne de ce qu’ils attendaient d’une BMW.

    Crédit : BMW

    Une évolution nécessaire et réfléchie

    Avec la Neue Klasse, BMW montre son intention de se projeter vers l’avenir. Ce choix n’est pas un abandon du passé, mais une évolution. En misant sur une autonomie accrue et des performances maintenues, la marque souhaite démontrer qu’il est possible de conserver le plaisir de conduire autrement. La réussite de cette transition dépendra en partie de la capacité de BMW à réunir ses clients historiques et les nouveaux adeptes de la mobilité électrique.

    Un pont entre tradition et modernité

    Le dialogue entre les puristes de BMW et les nouveaux fans pourrait s’appuyer sur des propositions comme celle du designer coréen indépendant Ihn Lee. Il a imaginé une fusion entre l’iconique M3 E30 de 1980, référence en design automobile, et les premiers visuels de la Neue Klasse. Le résultat est une compacte deux portes mêlant élégance et caractère : quatre feux ronds à l’avant, cette fois en LED, une calandre large inspirée de l’époque, mais modernisée, un bouclier avant plus marqué, ainsi que des panneaux latéraux et arches carrés rappelant le style classique de BMW. L’arrière s’inspire clairement de la Neue Klasse tout en conservant l’héritage des années 80. Cette proposition illustre une possible conciliation entre tradition et innovation.

    Crédit : BMW
  • ZFE supprimées : une semaine noire pour l’écologie française…

    ZFE supprimées : une semaine noire pour l’écologie française…

    C’est une décision qui a provoqué une onde de choc chez les écologistes : les zones à faibles émissions (ZFE) ont été supprimées à l’Assemblée nationale ce mercredi 28 mai 2025. Cette mesure, pensée pour limiter la pollution dans les grandes agglomérations, a été enterrée dans le cadre du projet de loi sur la simplification de la vie économique.

    Crédit : Guillaume Laurens / Actu Toulouse

    Une résonance politique improbable

    À l’origine, c’est le Rassemblement national (RN) qui a lancé l’offensive contre les ZFE, au nom de la « liberté de circuler » pour tous les véhicules, peu importe leur vignette Crit’Air… Mais cette croisade automobile a trouvé un écho inattendu jusque dans les rangs opposés à l’extrême droite. À gauche de l’échiquier politique, La France insoumise (LFI) a, elle aussi, voté pour la suppression de ces zones, dénonçant une mesure socialement injuste. Selon les Insoumis, les ZFE pénalisent avant tout les travailleurs modestes qui dépendent de leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail ou, tout simplement, pour exercer leur métier (dans certains secteurs d’activité).

    Dépit chez les Verts…

    Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts (EELV), s’est exprimée suite à cette décision qu’elle qualifie de « tournant dramatique ». Sur son compte X (ex-Twitter), elle s’indigne : « C’est la pire semaine pour l’écologie depuis longtemps. » Elle pointe du doigt une majorité hétéroclite, allant du RN jusqu’à LFI, en passant par quelques députés macronistes, qui ont voté pour la suppression des ZFE, adoptée à 98 voix contre 51.

    Un pas en arrière pour l’écologie ?

    La suppression des ZFE s’inscrit dans une tendance plus large de remise en cause des politiques environnementales, souvent critiquées pour leur technocratie ou leur déconnexion des enjeux sociaux. Le signal politique, lui, est sans équivoque : en pleine crise climatique, la France choisit d’alléger une contrainte écologique au nom de l’accessibilité économique, quitte à compromettre la dynamique de long terme initiée depuis plusieurs années.

    Ironie de l’histoire, ces zones étaient pourtant soutenues par le président Emmanuel Macron et mises en œuvre sous le gouvernement d’Édouard Philippe. En 2022, notre chef de l’État annonçait, suite à sa réélection : « La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas. » Trois ans plus tard, le cap écologique du parti présidentiel interroge.

  • Emmanuel Macron présent à Douai pour le lancement de la « Gigafactory-AESC »

    Emmanuel Macron présent à Douai pour le lancement de la « Gigafactory-AESC »

    Emmanuel Macron s’est rendu ce mardi 3 juin à Douai pour inaugurer la « Gigafactory AESC », une immense usine spécialisée dans la production de batteries pour voitures électriques. Cette dernière, développée en partenariat avec le groupe chinois Envision AESC, fait partie du pôle industriel Renault ElectriCity, dédié aux véhicules 100 % électriques.

    Destinée à produire des batteries pour les nouvelles Renault de la gamme électrique, cette « giga-usine » produira, à terme, une capacité énergétique annuelle comprise entre 24 et 30 GWh… À titre de comparaison, c’est assez pour alimenter une ville moyenne de 5 000 habitants pendant un an. En réalité, cette nouvelle « Gigafactory » fournira, seule, d’ici à 2030, des batteries pour environ 200 000 voitures électriques par an. Elle produira des batteries pour les modèles emblématiques réinventés de Renault, tels que la R5 et la future R4 électrique.

    Crédit : Teresa Suarez

    Une ambition industrielle & écologique nationale

    L’inauguration de la Gigafactory AESC à Douai s’inscrit dans une stratégie plus large de réindustrialisation et de transition énergétique appelée « Renault ElectriCity », avec un investissement total de près de 2 milliards d’euros, dont 1,3 milliard pour la seule usine de Douai.

    Lancé en 2021, ce projet regroupe trois sites stratégiques dans les Hauts-de-France : Douai, Maubeuge et Ruitz, avec l’ambition de faire de la région le centre de gravité de la voiture électrique en Europe. Objectif du projet : produire jusqu’à 400 000 véhicules électriques par an sur les trois usines de production, et relocaliser une partie de la fabrication en France. « Renault ElectriCity » veut ainsi créer un écosystème complet, allant de la fabrication de batteries à l’assemblage final des véhicules, en s’appuyant sur des partenaires clés comme Envision AESC.

    Cette inauguration marque donc une étape supplémentaire pour Renault, qui affirme sa volonté de faire des Hauts-de-France le centre névralgique de son écosystème 100 % électrique, dans le cadre de sa stratégie de transformation « Renaulution ». Ces initiatives illustrent la dynamique de renforcement de la souveraineté industrielle française, dans le but de réduire la dépendance à l’importation de batteries asiatiques.

    Côté finances, la Commission européenne a autorisé une aide de 48 millions d’euros pour soutenir la construction de cette usine de batteries lithium-ion, soulignant ainsi son importance dans le développement économique et la compétitivité de la France dans ce domaine. Le site de Douai, à lui seul, devrait notamment créer plus de 1 000 emplois d’ici à 2030.

    Crédit : Maxpp

    Un impact socio-économique majeur

    À Douai, Emmanuel Macron a également souligné l’importance de ce genre d’initiatives pour la revitalisation économique de la région, historiquement marquée par un déclin industriel. Le chef de l’État déclare même : « Il n’y a pas de fatalité, pas de morosité à avoir. Les temps sont durs ; mais ce que vous incarnez ici aujourd’hui montre que l’écologie et l’économie, ça peut aller ensemble si on investit, si on a une stratégie de long terme et de la constance. »

    Crédit : Ludovic Marin
  • Quand France rime avec innovation

    Quand France rime avec innovation

    Le tissu entrepreneurial français est riche de nombreuses pépites dédiées à la mobilité électrique. Zoom sur 15 d’entre elles, couvrant un large spectre de domaines allant de la fabrication de voitures à la proposition de solutions de recharge.

    Fabrication et rétrofit

    Circle

    Fondée en 2019
    Basée à Paris

    Circle travaille sur le développement de voitures électriques miniatures équipées de batteries amovibles et fabriquées dans des usines modulables, mais aussi de scooters et de trottinettes. L’idée, à terme, est de créer une gamme de véhicules dédiés à l’autopartage.

    Gazelle Tech

    Fondée en 2014
    Basée en Gironde

    Gazelle Tech est un tout jeune constructeur automobile qui fabrique des voitures électriques légères en y intégrant un matériau composite breveté contenant, entre autres, de la fibre de verre. Le premier modèle de série, proposant 180 km d’autonomie, pourrait débarquer dès 2025.

    Kate

    Fondée en 2022
    Basée dans les Deux-Sèvres

    Kate a repris, lors d’un rachat en 2023, l’activité de Nosmoke, un constructeur qui fabriquait des versions électriques et revisitées de l’iconique voiture de plage Mini Moke. Une production qui continue toujours aujourd’hui.

    Qinomic

    Fondée en 2021
    Basée dans les Bouches-du-Rhône

    Qinomic a réussi, en très peu de temps, à se faire un nom dans le monde du rétrofit en se focalisant principalement sur l’électrification de flottes d’utilitaires thermiques. De quoi attirer, en 2023, l’attention du géant Stellantis avec qui elle est associée.

    Crédit : Gazelle

    Batteries et moteurs

    Mecaware

    Fondée en 2020
    Basée dans le Rhône

    En 2023, Mecaware a levé 40 M € afin de lui permettre d’ouvrir sa première usine et ainsi industrialiser sa technologie de recyclage qui consiste en l’extraction des métaux dits “critiques” des batteries usagées dans le but de les recycler puis les réinjecter dans le cycle de production des batteries.

    Nawah

    Fondée en 2013
    Basée dans les Bouches-du-Rhône

    Nawah planche sur la fabrication de batteries à supercondensateurs en nanotubes de carbone capables d’être rechargées à 80 % aussi vite que l’on fait le plein d’essence (ou presque). Reste désormais à trouver les fonds pour passer à l’industrialisation.

    Verkor

    Fondée en 2020
    Basée en Isère

    Verkor vise à produire des batteries lithium-ion sur le territoire français, le tout avec le soutien de Renault, entre autres, et des investissements massifs : 2 milliards d’euros en plusieurs levées de fonds. Sa gigafactory, implantée à Dunkerque, fonctionnera à plein régime d’ici 2026.

    VoltR

    Fondée en 2022
    Basée dans le Maine-et-Loire

    VoltR est une entreprise spécialisée dans le reconditionnement de batteries. Elle a récemment signé un partenariat avec le géant de la trottinette électrique Lime pour recycler ses batteries et travaille à diversifier son activité afin de traiter d’autres types de batteries.

    Whylot

    Fondée en 2011
    Basée dans le Lot

    Whylot est un motoriste qui fabrique des moteurs électriques plus petits et performants visant le marché de l’automobile. Renault a signé un partenariat avec l’entreprise lotoise afin de l’accompagner dans le développement de son industrialisation.

    Crédit : Verkor

    Recharge et distribution

    Beev

    Fondée en 2020
    Basée en Seine-Saint-Denis

    Beev propose, aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises, une solution “clé en main” pour leur passage à l’électrique. Le choix d’un véhicule, l’installation d’une borne, la paperasse, c’est géré !

    Bump

    Fondée en 2021
    Basée à Paris

    Bump installe des bornes de recharge rapide au pied des bureaux, sur les parkings de supermarché, les dépôts de bus en plus de proposer sa propre carte d’abonnement. L’entreprise a notamment levé 180 millions d’euros en 2022.

    Driveco

    Fondée en 2010
    Basée à Paris

    Driveco, de son côté, s’est spécialisée dans les bornes de recharge alimentées par énergie solaire. En 2023, elle a dépassé les 10 000 points de charge et a, depuis, ouvert des bureaux en Espagne, en Belgique et en Italie.

    Electra

    Fondée en 2020
    Basée à Paris

    L’Europe est également au menu d’Electra qui développe des stations de recharge rapide dans le cœur des villes. En 2023, elle a reçu 304 millions d’euros lors d’une levée de fonds pour l’expansion de son réseau : l’entreprise vise les 15 000 stations sur le Vieux Continent d’ici 2030 contre 1500 en 2024.

    Mob-Energy

    Fondée en 2018
    Basée dans le Rhône

    Mob-Energy a donné naissance à Charles : un robot chargeur autonome. Il stocke l’énergie via des batteries recyclées depuis sa base puis passe de véhicule en véhicule via des modules sur lesquels on se branche après s’être garé.

    Zeplug

    Fondée en 2014
    Basée à Paris

    Zeplug propose aux copropriétaires de les accompagner dans l’installation et dans la gestion de leurs bornes de recharge. Une demande croissante et un marché à conquérir sur lequel l’entreprise parisienne a une longueur d’avance depuis une levée de fonds de 240 millions d’euros en 2022 pour accélérer son expansion en Europe.

    Crédit : Mob Energy