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  • L’avenir des véhicules électriques aux États-Unis : production, infrastructure et politique

    L’avenir des véhicules électriques aux États-Unis : production, infrastructure et politique

    Le marché américain des véhicules électriques (VE) entre dans une décennie décisive, sous l’impulsion de l’innovation dans la production. L’expansion de l’infrastructure de recharge et l’évolution des politiques façonneront l’avenir de la mobilité.

    Réinventer l’atelier

    L’industrie manufacturière évolue rapidement :

    Par exemple, le système d’assemblage flexible à trois branches de Ford construit séparément les modules avant, arrière et de batterie. Cette organisation permet de réduire le temps de production et de diminuer l’utilisation de pièces de 20 %. Cette rationalisation est particulièrement appréciée, car elle répond aux menaces émergentes de la production chinoise à grande échelle et à faible coût.

    En outre, les constructeurs automobiles américains renforcent les chaînes d’approvisionnement locales en véhicules électriques. Ils profitent des avantages offerts par la loi sur la réduction de l’inflation et investissent dans des installations produisant minerais et batteries afin de soutenir la production nationale.

    Station de recharge Tesla avec toit solaire à Kettleman City.
    Stations de recharge Tesla à Kettleman City, un élément clé de l’infrastructure croissante du marché américain des véhicules électriques.

    La charge d’avance : une infrastructure en développement

    Même les meilleurs véhicules électriques dépendent de réseaux de recharge robustes :

    Les immatriculations de VE ont explosé, mais l’infrastructure de recharge reste à la traîne. Selon Autos Innovate, au premier trimestre 2025, environ 42 nouveaux VE ont été enregistrés pour chaque nouvelle borne de recharge publique installée.

    Parallèlement, la grande majorité des constructeurs généralistes se sont engagés à respecter la norme de recharge nord-américaine (NACS) de Tesla. Dès 2025, tous les nouveaux véhicules sortiront d’usines compatibles avec cette norme, donnant ainsi accès aux Superchargers Tesla avec la même simplicité que pour faire le plein d’un véhicule thermique.

    En parallèle, les investissements fédéraux et locaux se poursuivent pour déployer davantage de stations de recharge publiques, notamment sur les grands axes routiers et dans les couloirs urbains.

    Le carrefour des politiques

    La politique demeure un point d’inflexion critique :

    Le crédit d’impôt fédéral de 7 500 $ pour l’achat d’un véhicule électrique, longtemps pierre angulaire de l’accessibilité, devrait expirer le 30 septembre 2025 s’il n’est pas renouvelé.

    Cette échéance imminente incite les constructeurs à stimuler leurs ventes avant l’expiration ou à privilégier les offres de location (selon Vox et Investors).

    Malgré cette incertitude au niveau fédéral, certains États, comme la Californie, mettent en place des calendriers ambitieux visant à éliminer progressivement la vente de véhicules à essence d’ici à 2035.

    Véhicules électriques devant des drapeaux américains, représentant le marché américain des VE.
    Véhicules électriques devant des drapeaux américains, illustrant la croissance et l’adoption des véhicules électriques sur le marché américain des VE.

    La route vers 2030

    Perspectives d’avenir : les analystes estiment que les véhicules électriques pourraient représenter un quart des ventes de véhicules neufs aux États-Unis d’ici à 2030. Cette croissance reposerait sur des innovations continues dans la technologie des batteries, des chaînes d’approvisionnement plus durables et un soutien politique constant.

    Selon les estimations, la taille du marché américain des VE atteignait environ 131,3 milliards de dollars en 2024 et devrait passer à 139,6 milliards en 2025. À l’horizon 2034, le marché pourrait grimper à 439 milliards de dollars, soit un taux de croissance annuel moyen de 13,6 % (Global Market Insights Inc.).

  • Rappel massif : XPeng corrige des milliers de voitures électriques avant son arrivée en Europe

    Rappel massif : XPeng corrige des milliers de voitures électriques avant son arrivée en Europe

    La berline XPeng P7+, rivale chinoise de la Tesla Model 3, fait face à un rappel massif. Plus de 47 000 exemplaires sont concernés en Chine. Le problème : un défaut dans le système de direction assistée qui représente un risque pour la sécurité.

    XPeng P7+ vue de profil, berline électrique rivale de la Tesla Model 3
    La XPeng P7+ dévoile ses lignes élégantes sur la route, rivalisant avec la Tesla Model 3. (Crédit : XPeng)

    Un problème de direction assistée menace la P7+

    Le constructeur chinois XPeng a annoncé que le rappel concerne exactement 47 490 véhicules P7+ produits entre août 2024 et avril 2025. Selon l’autorité de régulation du marché chinois, des câblages défectueux dans le système de direction peuvent déclencher un voyant d’avertissement et provoquer une défaillance. Par conséquent, ce défaut pourrait représenter un danger pour les conducteurs et les passagers.

    XPeng a précisé que les directions à risque seraient remplacées gratuitement sur tous les véhicules concernés. Cette mesure intervient avant le lancement européen de la P7+, prévu en France et en Allemagne dès l’an prochain. Ainsi, la marque tente de rassurer les futurs clients malgré ce rappel.

    Une berline performante malgré tout

    Malgré ce contretemps, la P7+ reste compétitive grâce à sa technologie avancée. Elle propose une conduite assistée intelligente par IA et deux batteries LFP de 60,7 et 76,3 kWh. Son moteur arrière développe entre 245 et 320 chevaux. L’autonomie varie entre 540 et 630 km selon le cycle WLTP, tandis que l’architecture 800 volts permet une recharge ultra-rapide de 10 à 80 % en seulement 12 minutes.

    Conçue pour la famille, la P7+ dispose d’un coffre de 725 litres, extensible à 2 221 litres sièges rabattus. Ces caractéristiques la positionnent comme une rivale sérieuse de la Tesla Model 3, tout en offrant un espace comparable à celui de la Model S. Son prix en Chine commence à 186 900 yuans, soit environ 22 400 euros, et devrait s’aligner autour de 47 000 euros en Europe.

    XPeng P7+ vue arrière avec coffre spacieux, berline électrique familiale
    La XPeng P7+ offre un coffre spacieux et un design moderne, idéal pour un usage familial. (Crédit : XPeng)

    Un sérieux avertissement pour XPeng

    Ce rappel tombe à un moment crucial pour la marque, qui cherche à s’imposer sur le marché européen. Il souligne les défis rencontrés par les constructeurs chinois dans la commercialisation de véhicules électriques avancés. Néanmoins, la réactivité de XPeng montre son sérieux et sa capacité à assumer des rappels d’ampleur, gage de confiance pour les clients européens.

  • Kia tourne la page Ceed avec la nouvelle K4 “hatchback”

    Kia tourne la page Ceed avec la nouvelle K4 “hatchback”

    Le constructeur coréen a annoncé que, dès 2026, la nouvelle “compacte” K4 à hayon viendra remplacer l’iconique Ceed dans les catalogues européens. Une nouvelle page électrifiée s’ouvre donc pour Kia sur le Vieux Continent puisque cette dernière sera également proposée en hybride. 

    En 2007, lorsque Kia sort la Ceed alors orthographiée “cee’d”, c’est pour venir se frotter aux Golf, Focus et Mégane, alors reines de berlines compactes “petit budget”. Mission accomplie, puisque, si on ne connaît pas les chiffres de vente de la troisième et dernière génération en date, les deux premières ont été produites à plus de 600 000 exemplaires chacune. Surtout, elle a permis à Kia de se faire définitivement un nom en Europe. Deux décennies plus tard, ou presque, la Ceed s’apprête à prendre une retraite bien méritée. 

    Une nouvelle corde à l’arc de Kia 

    Déjà “concurrencée” par sa cousine électrique EV4, la Ceed voit donc désormais débarquer sur le Vieux Continent la K4 qui la remplacera définitivement en 2026. Il s’agit de la version à hayon, ou “hatchback” de la grande berline classique K4 déjà vendue sur d’autres marchés. 

    2026 K4 Hatchback
    2026 K4 Hatchback

    Si cette K4 “hatchback” reste dans le segment C (les voitures dont la longueur est comprise entre 4,10 m et 4,50 m) avec ses 4,44 m de long, elle est tout de même plus longue de près de 20 cm que la première Ceed. Surtout, elle propose un design que l’on associe désormais aux électriques. En fait, elle ressemble beaucoup à l’EV4 : toit plongeant, calandre fuyante, lignes au couteau, signature lumineuse ultra-moderne et de grandes parties vitrées. La page de la Ceed semble bien tournée… 

    Bientôt une version hybride de la Kia K4

    Kia a choisi de présenter aux européens sa K4 hayon équipée… de motorisations thermiques ! Des moteurs essence dont les puissances oscillent entre 115 et 180 chevaux…Étrange, alors que l’interdiction de la vente de voitures thermiques se profile, mais on peut comprendre, 10 ans c’est long, et ça laissera le temps à Kia d’écouler un bon paquet d’exemplaires de sa nouvelle K4. 

    Kia K4 ceed 2026 hybride
    Crédit : Kia

    Mais alors, pourquoi on en parle sur ECO MOTORS NEWS ? Eh bien parce qu’une version HEV ou full hybrid – les hybrides non rechargeables pour ceux qui n’auraient pas lu le lexique de l’électromobilité – est prévue pour 2026. Elle est là, la vraie révolution chez Kia : le constructeur coréen va ainsi pouvoir se positionner sur deux marchés stratégiques, surtout en Europe, celui de la berline compacte, et celui des hybrides non rechargeables. De quoi faire trembler la 308, sa nemesis annoncée ?  

  • Le groupe Volkswagen est le grand gagnant de la chute de Tesla

    Le groupe Volkswagen est le grand gagnant de la chute de Tesla

    Tesla continue de rencontrer de gros problèmes. Il semble que tout ce qui pouvait mal tourner l’ait effectivement fait, et en même temps. D’abord, il y a eu l’implication publique risquée d’Elon Musk en politique. Puis est venue la transition du modèle Tesla Model Y. Tout cela s’est produit alors que la concurrence en provenance de Chine et d’Europe, et même des États-Unis, du Japon et de Corée, commençait à rattraper rapidement son retard.

    Des voitures électriques Tesla dans les rues d'Europe à l'horizon 2025
    Tesla en difficulté en Europe alors que ses concurrents gagnent des parts de marché pour les BEV

    Les risques d’Elon Musk et le déclin de Tesla

    Bien qu’il soit difficile de dire si son pari sur la campagne de Donald Trump a été bénéfique ou non pour ses entreprises, lorsqu’on participe à la politique, on prend une position claire. Cela a peut-être divisé l’opinion à son sujet et, par conséquent, à propos de ses voitures. Au moment où son rôle au sein du nouveau gouvernement est devenu clair, l’entreprise était en train de mettre à jour son produit phare : le Model Y. Toute mise à jour, restylage ou nouvelle génération prend du temps et a généralement un impact négatif initial sur les ventes.

    Pendant ce temps, d’autres acteurs rattrapaient leur retard. En Europe, c’était principalement le cas du Volkswagen Group, le plus grand constructeur automobile de la région. Selon les données de JATO Dynamics, le constructeur allemand a augmenté sa part de marché dans le segment des véhicules électriques à batterie (BEV) de 18,9 % sur la période janvier-juillet 2024 à 28,6 % sur la période janvier-juillet 2025. Soit une hausse de presque 10 points de pourcentage !

    L’ascension de Volkswagen Group sur le marché européen des VE

    En fait, la position solide de Volkswagen semble désormais meilleure que sa part de marché dans le marché global des voitures particulières européennes (tous types de motorisations confondus). Au cours des sept premiers mois de cette année, le constructeur allemand a enregistré une part de 26,7 %.

    Les voitures Volkswagen avec logo en Europe 2025 marché BEV
    Le groupe Volkswagen élargit sa gamme de BEV en Europe, dépassant Tesla

    En revanche, Tesla a réduit sa part de marché dans le segment des BEV de 7,8 points de pourcentage, passant de 16,4 % en 2024 à 8,6 % cette année. C’était le plus grand perdant en Europe. Le nouveau Model Y met plus de temps à décoller en termes de ventes, et le reste de la gamme commence à vieillir.

    Il existe un grand écart en termes de taille de gamme BEV et d’âge des véhicules en Europe entre Tesla et Volkswagen Group. Le premier ne propose que deux modèles pour la région avec un âge moyen de 8 ans (calculé entre la date de révélation officielle et septembre 2025). En revanche, le groupe Volkswagen vend actuellement 21 modèles différents à travers ses nombreuses marques avec un âge moyen de 3,3 ans.

    Cependant, c’est Ford qui a enregistré la plus forte part de BEV dans ses propres ventes. De janvier à juillet 2024, seulement 4,4 % de ses ventes dans la région étaient des BEV. Un an plus tard, elles représentaient 14,1 %. Volkswagen Group et Hyundai-Kia ont également enregistré de fortes augmentations. En revanche, BYD a vu ses BEV représenter une part moindre de ses ventes, car il a introduit plusieurs modèles hybrides rechargeables au cours de l’année.

    Les BEV ont encore de grands défis à relever. En attendant, de grands changements sont en cours.

  • Nissan Micra électrique 2025 : prix et autonomie

    Nissan Micra électrique 2025 : prix et autonomie

    La sixième génération de la Nissan Micra arrive sur le marché avec une motorisation 100 % électrique. Disponible à partir de 28 000 €, elle promet jusqu’à 416 km d’autonomie selon le cycle WLTP. Avec son design affirmé, ses technologies connectées et sa recharge rapide, elle veut s’imposer face à la Renault 5 et la Peugeot e-208.

    Nouvelle Nissan Micra électrique 2025 vue avant et profil
    La nouvelle Nissan Micra électrique 2025 affiche un style compact et affirmé, pensé pour séduire les conducteurs urbains. (Crédit : Nissan)

    Une citadine pensée pour l’agilité urbaine

    La nouvelle Micra repose sur la plateforme AmpR Small, développée en partenariat avec Renault et Ampere. Son empattement de 2,54 mètres et son poids contenu favorisent maniabilité et efficacité énergétique. Grâce à son centre de gravité bas et à sa suspension multibras, elle offre une conduite stable et précise, aussi bien en ville que sur route.

    Deux batteries, deux puissances

    Nissan propose deux versions pour répondre aux différents usages. La première associe une batterie de 40 kWh et un moteur de 120 chevaux, garantissant jusqu’à 317 km d’autonomie. La seconde, plus performante, combine une batterie de 52 kWh et un moteur de 150 chevaux, pour atteindre 416 km WLTP. Les deux modèles acceptent la recharge rapide jusqu’à 100 kW, permettant de récupérer 65 % de batterie en environ 30 minutes.

    abitacle Nissan Micra électrique 2025 avec double écran et éclairage personnalisable
    L’intérieur de la Micra électrique 2025 combine élégance et technologie, avec deux écrans 10,1 pouces et une ambiance personnalisable. (Crédit : Nissan)

    Un design sobre mais affirmé

    Visuellement, la Micra adopte un style moderne et compact, loin du rétro choisi par la Renault 5. Lignes fluides, passages de roues marqués et jantes de 18 pouces lui donnent une allure dynamique. Sa carrosserie a été travaillée pour optimiser l’aérodynamisme et ainsi améliorer son autonomie.

    Un habitacle connecté et personnalisable

    À bord, la sobriété rime avec technologie. Deux écrans de 10,1 pouces regroupent l’essentiel des informations, tandis que les commandes physiques subsistent pour la ventilation. L’éclairage d’ambiance propose 48 teintes et l’intégration native de Google Maps et Google Assistant simplifie l’usage quotidien. L’application NissanConnect permet en plus de contrôler la charge et la température de l’habitacle à distance.

    Des prix compétitifs et un équipement riche

    La gamme démarre avec la finition Engage à 28 000 € pour la version 40 kWh. L’Advance est proposée dès 30 000 € ou 33 500 € avec la grande batterie, tandis que l’Evolve culmine à 36 000 €. Dès l’entrée de gamme, la Micra intègre pompe à chaleur, recharge rapide et aides à la conduite. Plusieurs options permettent de personnaliser la citadine, comme les peintures bi-ton ou les jantes sport.

    Nissan Micra électrique 2025 vue latérale de profil
    Avec ses lignes fluides et ses jantes de 18 pouces, la Nissan Micra électrique 2025 affirme son caractère tout en optimisant son autonomie. (Crédit : Nissan)

    Une offensive électrique en marche

    Avec cette nouvelle génération, Nissan relance la Micra sur le segment très concurrentiel des citadines électriques. Garantie trois ans et huit ans sur la batterie, la japonaise mise sur son prix attractif, ses autonomies compétitives et son équipement complet pour séduire les urbains européens.

  • Linktour révolutionne la mobilité urbaine européenne

    Linktour révolutionne la mobilité urbaine européenne

    Linktour Automotive fait son entrée sur le marché européen avec ses modèles électriques L6e et L7e. L’événement de lancement à l’IAA Mobility 2025 a marqué une nouvelle ère pour la conduite urbaine. La marque mise sur un design avant-gardiste, une personnalisation unique et des technologies intelligentes pour séduire les citadins.

    Deux voitures électriques Linktour L6e et L7e présentées en Europe à l’IAA Mobility 2025
    Les modèles Linktour L6e « Urban Sprite » et L7e « Urban Elite » marquent l’arrivée de la marque en Europe. (Crédit : Linktour)

    Une arrivée stratégique en Europe

    Linktour vise à transformer l’expérience urbaine grâce à ses véhicules compacts et agiles. Les modèles L6e et L7e combinent performance, confort et esthétique futuriste, répondant aux attentes des conducteurs modernes. En intégrant des standards de production européens stricts, la marque assure qualité, sécurité et durabilité.

    Quatre piliers de l’innovation

    Le design est au cœur de la philosophie Linktour. Les silhouettes futuristes, les portes sans cadre et le toit panoramique créent une expérience visuelle unique. La personnalisation est portée à un niveau inédit grâce à l’« Art Window », transformant chaque voiture en un espace d’expression créative ou commerciale. Les fonctionnalités intelligentes incluent un écran tactile de 10,25 pouces et un panneau de contrôle de 5 pouces. L’application mobile Linktour permet de contrôler le véhicule à distance, de gérer la climatisation et de suivre la recharge de la batterie. Enfin, l’approche Urban Pioneer assure maniabilité, sécurité et confort grâce à un châssis en aluminium et à la technologie Cell to Body.

    Vue de l’intérieur du véhicule électrique Linktour L7e avec écran tactile et cockpit intelligent
    L’habitacle du Linktour L offre un design moderne avec écran tactile 10,25 pouces et commandes connectées. (Crédit : Linktour)

    Deux modèles pour deux expériences

    L’Alumi L6e « Urban Sprite » est compacte et maniable, parfaite pour les rues étroites et les embouteillages. Elle séduit jeunes conducteurs et familles cherchant un second véhicule urbain. L’intérieur utilise des matériaux écologiques et des sièges sportifs réglables sur quatre positions. En revanche, l’Alumi Elite L7e « Urban Elite » offre une conduite sportive avec un moteur électrique de 23 kW et une accélération de zéro à 50 km/h en 5,5 secondes. Son autonomie de 180 km et ses modes de conduite D et S garantissent une expérience adaptée à chaque besoin.

    Une stratégie mondiale avec un soutien local

    Linktour prévoit une expansion progressive de son réseau de ventes et de services à l’international. L’objectif est de fournir un accès facile aux pièces détachées, à l’entretien et aux batteries. Selon Dr. Tang, PDG de Linktour, la mobilité doit dépasser le simple transport et devenir un prolongement du style de vie. La marque ne se limite pas à lancer des véhicules : elle propose une plateforme inspirant l’expression individuelle.

  • Le lexique de l’électromobilité 

    Le lexique de l’électromobilité 

    L’univers de l’électromobilité, comme tous les nouveaux marchés, est plein d’abréviations et de jargons qui peuvent parfois perdre les consommateurs. Afin de mieux s’y retrouver, ECO MOTORS NEWS présente le lexique de l’électromobilité, voué à évoluer avec le temps. 

    lexique dictionnaire voitures électriques electromobilité
    Le lexique de l’électromobilité aide à mieux comprendre les termes clés de l’univers des voitures électriques et hybrides rechargeables.

    Pour y voir plus clair, il convient d’abord de déterminer les différentes catégories de ce lexique de l’électromobilité. En commençant par les types de véhicules électriques jusqu’à tout ce qui concerne la recharge et la batterie en passant par les appellations qui accompagnent les changements sociétaux liés à la transition énergétique. 

    Les différents types de véhicules électriques : 

    BEV : Abréviation de Battery Electric Vehicle, englobe tous les véhicules 100 % électriques. Parfois simplifié en EV ou VE.

    EREV : Abréviation de Extended Range Electric Vehicle. Un véhicule électrique dont un petit générateur alimenté en essence vient prolonger l’autonomie en roulant. Également appelé REEV pour Range Extended Electric Vehicle.

    FCEV : Abréviation de Fuel Cell Electric Vehicle, désigne généralement les véhicules alimentés à l’hydrogène. Plus précisément, le moteur électrique du véhicule est alimenté par une pile à combustible qui produit de l’électricité après un phénomène d’oxydation.

    HEV : Abréviation de Hybrid Electric Vehicle désignant les hybrides non rechargeables, dont le moteur électrique est alimenté par une batterie qui se recharge grâce au moteur thermique et parfois durant le freinage et la décélération. 

    PHEV : Abréviation de Plug-in Hybrid Electric Vehicle, il s’agit d’un véhicule hybride rechargeable sur borne ou prise.

    MHEV : Abréviation de Mild Hybrid Electric Vehicle, il s’agit d’un véhicule bénéficiant d’une hybridation légère, avec une assistance électrique au démarrage, lors du fameux “start and stop” ou pour alimenter une partie de l’électronique.

    Des appellations à connaître 

    TCO : Le Total Cost of Ownership, ou coût total de possession d’un véhicule. Il existait déjà chez les thermiques, notamment pour les professionnels, mais il est revenu sur le devant de la scène avec les électriques, car il est souvent utilisé comme un argument en faveur des véhicules électrifiés.

    Crit’Air : Notation et classification des véhicules de 0 à 5 en fonction de leurs émissions, du carburant utilisé et de leur ancienneté. Seules les voitures 100 % électriques ou à hydrogène peuvent prétendre à la vignette verte équivalente au 0.

    ZFE : Les Zones à Faibles Émissions, sources de débats enflammés et au statut encore instable, constituent des zones urbaines où la circulation des véhicules Crit’Air 3 et plus est réglementée, voire interdite.

    WLTP : La Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures ou procédure d’essai mondiale harmonisée pour les véhicules légers en français est l’une des normes utilisées pour déterminer, après une batterie de tests, l’autonomie annoncée par les constructeurs au public. Du côté des voitures thermiques, elle détermine la consommation de carburant. 

    NEDC : Longtemps utilisée en Europe, la New European Driving Cycle a disparu en 2018, laissant place à la WLTP. 

    CLTC : Le China Light-Duty Vehicle Test Cycle est l’équivalent chinois de la WLTP. Adoptée en 2021 comme norme nationale, elle est parfois considérée comme plus clémente. Ainsi, pour 500 km CLTC, on estime que cela correspond à 410 km WLTP. 

    Le lexique de la batterie et de la recharge

    Lithium-ion : Type de batterie le plus commun, choisi pour son coût relativement bas, son bon rapport énergie/poids, son efficacité et sa bonne durée de vie. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une anode et d’une cathode qui s’échangent des ions lithium.

    Batterie solide : Contrairement à la batterie lithium-ion, ici, l’électrolyte entre l’anode et la cathode est solide. Forcément, elle est plus compacte, permettant d’augmenter sa capacité à volume égal et, de facto, d’augmenter l’autonomie du véhicule. Pour le moment trop chères à fabriquer, leur démocratisation est très attendue. 

    AC (Courant alternatif) : Souvent associé aux bornes de recharge dites lentes, à domicile par exemple, qui utilisent du courant alternatif qui doit ensuite être converti en continu pour être stocké dans la batterie

    DC (Courant continu) : Au contraire des bornes AC, les bornes DC, dites rapides et souvent présentes sur les aires de service. Elles fournissent directement du courant continu à la batterie et affichent des puissances allant de 50 à plus de 500 kW.

    Connecteur CCS : Type de bornes associant recharge AC et DC, répandues surtout en Europe et concurrentes directes des Superchargeurs Tesla.

    V2G : Abréviation de Vehicle-to-Grid, une technologie permettant de réinjecter l’énergie de la batterie d’un véhicule dans le réseau électrique lorsqu’il est branché. Cela permet de préserver la durée de vie de la batterie tout en soulageant le réseau.

    V2H : Abréviation de Vehicle-to-Home, cela permet d’alimenter une habitation à partir d’un véhicule.

  • Rappel massif chez Renault : les électriques en première ligne

    Rappel massif chez Renault : les électriques en première ligne

    Un problème de capteur mal positionné contraint Renault et sa filiale Dacia à rappeler plusieurs modèles récents. Les véhicules hybrides et électriques sont particulièrement concernés, notamment les Mégane E-Tech et Scénic E-Tech. Les autorités mettent en garde face à un risque accru d’accidents.

    Renault Mégane E-Tech électrique rappelée pour un défaut de frein de stationnement en 2025
    La Renault Mégane E-Tech fait partie des modèles rappelés pour un problème de frein de stationnement. (Crédit : Renault)

    Un capteur mal positionné en cause

    Le défaut provient d’un capteur de l’actionneur du frein de stationnement placé sous un mauvais angle. Cette anomalie empêche parfois la goupille d’arrêt de se verrouiller correctement en mode « P lock ». Concrètement, le frein peut se bloquer ou, au contraire, ne pas s’activer, surtout lorsque le conducteur coupe le moteur, détache sa ceinture ou ouvre la portière. Si le frein de stationnement assisté (APB) continue de maintenir le véhicule, le risque d’accidents et de blessures est jugé réel par les autorités.

    Des modèles récents et électrifiés dans le viseur

    L’alerte, publiée début septembre sur la plateforme gouvernementale Rappel Conso, touche de nombreux modèles Renault produits entre avril 2024 et janvier 2025. Parmi eux figurent des véhicules emblématiques de la stratégie électrique et hybride de la marque : Mégane E-Tech, Scénic E-Tech, Austral et Espace VI. Le Rafale, SUV haut de gamme, est également concerné. Chez Dacia, le Duster Pays Grand Froid fabriqué jusqu’à fin octobre 2025 figure aussi dans la liste.

    Des démarches rapides à entreprendre pour les propriétaires

    Renault recommande aux automobilistes concernés de contacter leur concessionnaire afin de vérifier si leur véhicule fait partie de la campagne. L’intervention, gratuite, permet de corriger le capteur et d’assurer la sécurité. Les autorités précisent qu’il n’est pas nécessaire d’immobiliser le véhicule, mais appellent à agir sans délai pour éviter toute situation dangereuse.

    Une vigilance accrue autour des modèles électriques

    Ce rappel massif rappelle que la transition vers l’électrique s’accompagne aussi de défis techniques. Les Mégane et Scénic E-Tech, fers de lance de la gamme électrique Renault, sont directement touchées. Le constructeur affirme toutefois que les corrections seront effectuées rapidement, afin de préserver la confiance des clients dans ses modèles électrifiés.

  • XPeng choisit Magna pour lancer sa production européenne de véhicules électriques

    XPeng choisit Magna pour lancer sa production européenne de véhicules électriques

    Le constructeur chinois XPeng franchit une étape décisive dans sa stratégie d’expansion. Grâce à un accord inédit, ses SUV électriques seront bientôt assemblés en Europe par Magna Steyr, à Graz, en Autriche. Cette implantation marque un tournant pour la marque et reflète une tendance plus large de localisation des productions chinoises afin d’éviter les lourdes taxes de l’Union européenne.

    SUV électrique XPeng G9 produit en Europe pour le marché européen
    Le SUV électrique XPeng G9 sera fabriqué dans l’usine Magna Steyr en Autriche. (Crédit : XPeng)

    Un partenariat stratégique en Autriche

    Magna, filiale canadienne disposant de plus de 300 sites de production dans le monde, a été choisie pour fabriquer les G6 et G9. Ces modèles, déjà commercialisés sur le continent, sortiront désormais directement de l’usine autrichienne. Selon XPeng, cette décision représente un premier pas vers un engagement durable en Europe, tout en accélérant sa conquête du marché.

    Contourner les surtaxes européennes

    L’Union européenne impose en effet de fortes taxes sur les véhicules importés de Chine, atteignant 31 % pour XPeng. En localisant sa production, l’entreprise réduit considérablement ces coûts, tout en gagnant en réactivité face à la demande locale. Cette stratégie s’inscrit dans un mouvement plus large : plusieurs constructeurs chinois, comme BYD, Chery ou Leapmotor, ont déjà annoncé des projets similaires sur le sol européen.

    Usine Magna Steyr en Autriche produisant le SUV électrique XPeng G9
    L’usine Magna Steyr à Graz assemble désormais le SUV électrique XPeng G9 pour le marché européen. (Crédit : Handout)

    GAC et d’autres acteurs suivent la même voie

    XPeng n’est pas seul à profiter de l’expertise de Magna. Le constructeur chinois GAC, avec sa marque Aion, a également confié l’assemblage de ses modèles électriques à l’usine de Graz. Présentée récemment à Munich, cette marque compte démarrer ses ventes en Pologne, au Portugal et en Finlande, avant de s’étendre sur tout le continent d’ici à 2028.

    Un nouveau souffle pour Magna Steyr

    Pour Magna Steyr, ce contrat tombe à point nommé. L’usine autrichienne avait perdu plusieurs programmes majeurs, notamment avec BMW et Jaguar. L’arrivée de XPeng et GAC redonne un élan significatif à ce site historique, déjà reconnu pour la production du Mercedes Classe G. Cette dynamique illustre la volonté des constructeurs chinois de s’intégrer rapidement et durablement dans le paysage automobile européen.

  • « De l’audit à la borne : accompagner la mobilité électrique de A à Z » E-Mobility Expert

    « De l’audit à la borne : accompagner la mobilité électrique de A à Z » E-Mobility Expert

    Entretien avec Jean-Luc Coupez et Daniel Kovacs, fondateurs d’E-Mobility Expert

    Créée en 2021, E-Mobility Expert est une société de conseil dédiée à l’électromobilité. Son ambition : guider les entreprises dans leur transition, depuis l’analyse RSE jusqu’au déploiement concret de bornes de recharge et solutions de mobilité durable. Rencontre avec ses deux dirigeants passionnés : Jean-Luc Coupez, fondateur, et Daniel Kovacs, directeur général associé.

    Crédit : Eva Pellerin

    Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
    Jean-Luc Coupez : Je suis le créateur d’E-Mobility Expert, un bureau d’études spécialisés dans le monde de la mobilité électrique. Après plus de 15 ans dans le secteur de la mobilité électrique, j’ai souhaité continuer à contribuer, en me lançant dans cette nouvelle aventure après ma retraite.

    Daniel Kovacs : De mon côté, je suis consultant en électromobilité et infrastructures de recharge. J’ai rejoint Jean-Luc, un an après, avec l’envie d’apporter une vision globale et agile.

    Comment est née l’aventure E-Mobility Expert ?
    Jean-Luc Coupez : J’ai lancé l’entreprise en 2021, avec l’idée d’élargir l’approche technique par une dimension RSE et développement durable. Le partenariat avec le groupe Auddicé a permis d’apporter cette expertise.

    Daniel Kovacs : Pour moi, c’était l’opportunité de passer d’un grand groupe à une structure plus souple, tout en gardant une vraie rigueur. Trois ans plus tard, le pari est réussi : nous avons la réactivité d’une petite équipe et la solidité d’un groupe.

    Qu’est-ce qui vous différencie sur le marché ?
    JL.C : L’expérience. J’ai participé aux premiers groupes de travail interministériels qui ont conduit au standard européen Type 2, puis au Combo CCS pour la recharge rapide.

    Notre expertise couvre à la fois la technique — développement, installation, amélioration des bornes — et le réglementaire — accompagner des fabricants étrangers pour leur conformité en France.

    Pourquoi avoir intégré le groupe Auddicé ?
    JL.C : Parce que cela nous permet de proposer un accompagnement complet. Avec Auddicé, nous faisons les bilans carbone, les plans de déplacement, l’analyse des usages… jusqu’à la mise en œuvre et à la formation. Nous sommes aujourd’hui les seuls en France à pouvoir suivre une entreprise de A à Z.

    Crédit : Eva Pellerin

    Le démonstrateur : toutes les solutions de recharge réunies

    Vous avez installé un démonstrateur sur votre site. De quoi s’agit-il ?
    D.K : Nous avons transformé notre parking (30 places) en vitrine des solutions de recharge :

    • Bornes lentes pour une charge à la journée
    • Bornes normales (7 à 22 kW) pour une demi-journée
    • Bornes rapides (25 kW) pour recharger en deux heures

    Au total, 14 bornes, bien plus que nécessaire, pour montrer toute la diversité des technologies. C’est unique en France.

    JL.C : Nous avons aussi travaillé la pédagogie : panneaux explicatifs, QR codes, formations ludiques comme notre « apéro borne », qui sensibilise aux bonnes pratiques d’usage.

    Comment vos clients réagissent-ils face à ce démonstrateur ?
    D.K : Avec surprise et curiosité. Peu ont vu autant de solutions regroupées au même endroit. Cela déclenche des discussions, des idées et souvent des projets. Nos collaborateurs, eux, se sont parfaitement approprié l’outil.

    Vous avez également pensé au vélo ?
    D.K : Absolument. La mobilité décarbonée commence par la marche et le vélo. Nous avons créé un garage équipé pour vélos électriques, avec prises de recharge et atelier de réparation, ainsi qu’une station de gonflage, ouvert à tous les collaborateurs.

    « L’électrique sera sans doute un trait d’union vers d’autres technologies comme l’hydrogène ou de nouvelles générations de batteries. »

    Montrer la mobilité électrique à tous les usages

    Quels profils d’utilisateurs ciblez-vous ?
    D.K : Les salariés de l’entreprise, les visiteurs et clients, mais aussi les collaborateurs venant d’autres agences. L’idée est de montrer des usages variés, avec plusieurs marques de bornes et plusieurs scénarios réels.

    Quels sont, selon vous, les principaux freins à l’électrification des flottes ?
    D.K : Le premier, c’est l’autonomie. Les collaborateurs s’inquiètent : « Vais-je tenir ma journée ? ». La réponse dépend du bon choix de véhicule et de batterie. Puis viennent les questions de recharge : sur site, en itinérance, et à domicile.

    JL.C : Côté entreprises, le défi est aussi de dimensionner correctement l’infrastructure : nombre de bornes, puissance, intégration possible de photovoltaïque ou de stockage, pilotage logiciel… Tout cela doit être optimisé.

    Et demain, comment voyez-vous l’évolution de la mobilité électrique ?
    D.K : Nous vivons une période charnière. Les batteries vont gagner surtout en vitesse de recharge, plus qu’en autonomie. L’induction va se développer, comme pour les téléphones. Et l’électrique servira de pont vers d’autres technologies comme l’hydrogène.

    JL.C : Notre rôle sera d’accompagner les entreprises dans leurs choix, car une fois une solution adoptée, elle engage pour longtemps. Nous aidons à comparer les coûts, profiter des aides, et bâtir des solutions sur mesure.