La star du stand Peugeot au Salon de l’automobile de Lyon 2025, c’est sans conteste le « show car » E-208 GTi, qui conjugue design désirable, belles performances et passion, le tout en 100% électrique.
Présentée au Mans en juin dernier, la Peugeot E-208 GTi n’avait pas encore rencontré le grand public. C’est désormais chose faite, sous la forme d’un « show car » – une voiture très proche du modèle de série, mais pas encore à 100% – au Salon de l’automobile de Lyon qui se tient jusqu’au 28 septembre prochain dans la capitale des Gaules. Sur le stand de la marque au lion, elle trône en bonne place et attire tous les regards, des journalistes comme des visiteurs, bien aidée par sa livrée rouge. ECO MOTORS NEWS n’a pas échappé à la règle et s’est laissé hypnotiser…
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D’abord, il y a le design. Cette E-208 GTi respecte les codes de la version plus classique. Mais quelques détails semblent infusés de sportivité. Des roues de 18 pouces, dans des passages de roues XXL, des diffuseurs spectaculaires à l’arrière, des ailes plus larges et un châssis rabaissé, c’est plutôt subtil, mais c’était également le cas de la 205 GTi par exemple. Les références à cette dernière sont d’ailleurs nombreuses, notamment à l’intérieur avec le retour de la moquette rouge, des sièges inspirés de la 205 et un pédalier alu.
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La fiche technique de la Peugeot E-208 GTi fait saliver
Reste désormais à savoir si cette E-208 GTi saura tenir la comparaison avec son illustre ancêtre. Entièrement pensée par Peugeot Sport, elle promet 280 chevaux, un 0 à 100 km/h en 5,7 secondes et un couple – immédiatement accessible, c’est aussi l’avantage de l’électrique sur le thermique – de 345 Nm. Autant dire que le fameux « coup de pied au… » signature de la 205 GTi devrait se retrouver derrière le volant de cette E-208 GTi. Peugeot annonce également une autonomie de 350 km, plutôt honorable, même si, sur un modèle de ce genre, cela semble plutôt secondaire…
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Encore au stade de « show car » donc, la petite compacte nerveuse sauce électrique de Peugeot devrait, bien entendu, être produite de série. Sur le stand, on ne peut pas encore nous donner de date exacte mais le printemps 2026 semble être un objectif atteignable…
C’est un doux euphémisme de dire que Tesla traverse une période compliquée. D’ailleurs, son célèbre Model Y en est l’illustration la plus frappante. Best-seller incontesté de la marque, ses immatriculations ont pourtant reculé de 34 % au premier semestre 2025 sur le Vieux Continent. Le vieillissement du modèle et le nombre grandissant de véhicules concurrents expliquent en grande partie ce repli, tout comme le restylage lancé au printemps.
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Mais malgré cette baisse, et selon les données de JATO Dynamics, près de 74 500 Model Y ont été vendus en Europe sur les sept premiers mois de l’année. Certes, ce chiffre est en forte baisse par rapport aux 112 100 unités de la même période en 2024, mais cela suffit tout de même pour rester numéro un des ventes de véhicules 100 % électriques.
Le carton de Volkswagen
Pour se rendre compte de l’exploit réalisé par le Model Y, il suffit de regarder derrière lui. Ce sont trois Volkswagen qui occupent les 2e, 3e et 4e places du classement, avec des progressions impressionnantes. L’ID.4 affiche notamment une hausse de 35 % d’une année sur l’autre ! Mais cela reste tout de même à quelques 28 000 exemplaires de distance du Model Y. Un gouffre.
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En réalité, ce n’est pas le SUV Tesla qui pâtit le plus du succès des Volkswagen, mais plutôt sa berline, la Tesla Model 3. Cette dernière, encore 2e du classement en 2024, chute à la 5e position au premier semestre 2025, dépassée, entre autres, par la nouvelle Volkswagen ID.7. La raison principale ? La Model 3 a soufflé neuf bougies cette année. Une décennie d’ancienneté, dans l’univers automobile, c’est long. Très long.
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L’année 2025 a aussi vu l’arrivée de nouveaux acteurs prometteurs. Ainsi, le Skoda Elroq signe le meilleur lancement de l’année avec près de 43 000 immatriculations, se plaçant 6e du classement. Juste derrière, on retrouve le Kia EV3 (40 900 unités) et la nouvelle Renault 5 E-Tech (39 900 unités). Ces trois modèles, absents du marché l’an dernier, s’imposent donc, dès leur premier semestre d’existence, comme des poids lourds du segment des petites voitures électriques. Le top 10 est complété par le Skoda Enyaq (38 900 unités) et le BMW iX1 (37 800 unités).
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Stellantis peut mieux faire, l’inquiétude Volvo
Dans le reste du classement, Audi place son Q6 e-tron à la 11e place avec 28 900 unités et Citroën se débrouille bien grâce à la C3 électrique (24 900 unités), qui devient le modèle 100 % électrique le plus vendu de Stellantis, en 16e position. Ford, de son côté, semble enfin décoller sur le marché de l’électrique grâce à l’Explorer EV (22 500 unités), qui vient se placer juste devant le Renault Scénic (20 900), le Hyundai Kona (19 900) et le Kia Niro (5 900).
À l’inverse, certains modèles souffrent. Le Volvo EX30, pénalisé notamment par les tarifs douaniers sur les VE chinois (Volvo appartient à un groupe chinois), chute de 43 %, tandis que l’EX40 recule de 37 %. La MG4, autre marque chinoise, connaît une baisse encore plus brutale avec -54 %. Chez Stellantis, le Peugeot 3008 se démarque (+156 %, 12 900 unités), mais d’autres modèles sont en nette perte de vitesse. C’est le cas des Peugeot 2008 (-19 %), Fiat/Abarth 500 (-49 %) et Peugeot 208 (-57 %).
ECO MOTORS NEWS s’est rendu au Salon de l’automobile de Lyon pour sa deuxième édition. Cette année, Lexus a marqué les esprits en présentant pour la première fois en France deux modèles inédits : la nouvelle berline ES et le SUV électrique RZ. Deux véhicules qui incarnent la stratégie multi technologies de la marque premium japonaise et confirment son ambition sur le marché européen.
La nouvelle Lexus ES : élégance et électrification
Cette année, c’est la 8ème génération de cette grande berline qui est remise au goût du jour. Longue de 5,14 m, la nouvelle Lexus ES arbore un design raffiné, aux lignes épurées et affirmées. À l’intérieur, Lexus est fidèle à son image : c’est la sobriété et la qualité qui sont mises en avant avec notamment l’utilisation de matériaux nobles comme le bambou.
Côté moteur, la marque du groupe Toyota vous offrira le choix : soit sa version hybride, soit sa version 100 % électrique d’une autonomie de 530 km. Une stratégie pouvant être payante pour concurrencer les berlines premium européennes. Le lancement est prévu à l’été 2026.
Le Lexus RZ : sportivité et innovation
Sur ce même stand Lexus, la RZ joue quant à elle la carte du dynamisme. SUV 100 % électrique, il mise sur le plaisir de conduite et se dote des dernières innovations de Lexus, dont un système steer-by-wire et un volant style Formule 1 inédit. Côté moteur, Lexus est clair : le conducteur doit pouvoir s’amuser avec ce SUV. Et en effet, avec 400 chevaux, la promesse semble être tenue. Pour ce qui est de l’autonomie annoncée, le DG France de Lexus le reconnaît : avec 588 km, ils ne font pas partie des plus performants du marché, c’est la qualité de l’expérience utilisateur qui est privilégiée.
Le prix de la RZ est compris entre 61 000 € et 80 000 € selon les gammes. Elle sera disponible en mars 2026.
Le groupe Toyota, une force de vente certaine
Des lancements qui ont intéressé, d’autant que la marque mère Toyota a dévoilé, dans la foulée, trois nouveaux véhicules : la Toyota BZ4X, le CH-R+ et l’AYGO Cross Hybride. La marque japonaise prouve une fois de plus que sa force réside en 3 principes : fiabilité, qualité et adaptabilité aux besoins des clients.
En direct du Salon de l’automobile de Lyon, ECO MOTORS NEWS a assisté à la première apparition en France de deux modèles à l’importance capitale pour Volkswagen : le nouveau T-Roc et, surtout, la très attendue ID. Polo 100% électrique.
C’était une annonce très attendue, et ce sera certainement l’un des moments forts de ce millésime 2025 du Salon de l’automobile de Lyon. En effet, Volkswagen, au cœur de son imposant stand en plein centre d’Eurexpo, a présenté, pour la première fois dans l’Hexagone, la nouvelle mouture de ses deux best-sellers en France : le T-Roc, en deuxième position, et la Polo, en tête.
Concernant la version 2026 du crossover T-Roc, elle est présentée comme un “baby Tiguan” tant elle bénéficie d’améliorations technologiques le rapprochant de son compère plus haut-de-gamme – Park Assist, affichage tête haute en réalité augmentée – dont elle partage d’ailleurs la plateforme. Plus long de 12 cm par rapport à l’ancienne version, le “petit” SUV sera notamment proposé équipé d’une motorisation full hybrid.
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ID. Polo, petite mais costaude
Mais ce qui nous intéressait le plus, c’est lorsque la bâche s’est levée pour dévoiler la nouvelle ID. Polo. Enfin, dévoiler, c’est un grand mot, puisqu’elle conserve son camouflage, ici un clin d’œil à l’emblématique Polo Arlequin des années 80. Lors de la présentation, chez VW on ne mâche pas ses mots : il s’agit d’un “renouveau”, mais également “d’un retour au source”. Une nouvelle signature lumineuse rétro éclairée vient donc s’ajouter aux emblématiques passages de roues costauds et au pilier C inversé emblématiques des Polo. Difficile d’en dire plus côté design, puisqu’il s’agit encore d’une version camouflée, et que l’intérieur n’est pas encore à sa version définitive. Mais l’on sait qu’elle dépassera tout juste 4 mètres et, malgré une face avant plus large, restera bien la citadine que l’on attend.
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Concernant la fiche technique, là encore, peu d’infos, mais cette ID. Polo électrique, dans sa version la plus performante, proposera, nous dit-on chez Volkswagen, une autonomie jusqu’à 450 kilomètres. Surtout, il s’agira de la première électrique traction du groupe !
“Qualité, robustesse et innovation accessible”
Très enthousiaste, le groupe insiste sur le fait que l’ID. Polo, dont le présentation coincide avec les 50 ans du modèle, conserve tout ce qui a fait le succès des générations précédentes : “qualité, robustesse et innovation accessible”. Concernant les deux premiers points, on attendra d’avoir plus d’infos et, pourquoi pas, la voiture entre les mains.
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Pour l’accessibilité, Volkswagen précise que son ID. Polo sera proposée à partir de 25 000€ pour le marché français. Fabriquée en Espagne, dans l’usine Volkswagen de Pampelune, elle sera commercialisée à partir de mai 2026 pour des livraisons prévues à l’automne suivant. Pile à temps pour une nouvelle campagne de leasing social ? Ça semble être l’objectif de la marque…
L’innovation ne connaît aucune limite. Dernier exemple en date : l’idée de continental de réutiliser de l’huile de cuisson dans le processus de créations de leurs pneus.
Connu comme étant l’un des leaders du marché du pneu mondial, le constructeur de pneu allemand poursuit son cheminement vers la neutralité carbone. Après le polyester recyclé et le caoutchouc naturel, Continental évolue encore en misant cette-fois ci sur les huiles de friture usagées pour produire du caoutchouc. En 2024, près de 26 % des matières premières utilisées par l’entreprise étaient renouvelables ou recyclées. L’objectif est clair : atteindre 40 % d’ici 2030 et tendre vers 100 % de matériaux durables en 2050.
Comment ça marche ?
Après avoir été récoltée, traitée, l’huile de cuisson est transformée afin de permettre d’obtenir une matière première de substitution au caoutchouc synthétique. Un pneu est composé de deux types de caoutchouc : le naturel, extrêmement résistant à l’usure, et le synthétique qui a la particularité de posséder des caractéristiques supérieures en freinage et en résistance au roulement. En remplaçant une partie de ce dernier, Continental limite l’usage de ressources fossiles tout en garantissant des performances et une durée de vie identiques selon ses propres tests.
Un marché où l’innovation fait la différence
Face à des concurrents comme Bridgestone, Michelin ou Goodyear, Continental mise sur son avance en matière de pneus durables pour se distinguer. Dans un secteur où la réduction des émissions et la circularité des matériaux deviennent des critères majeurs, la firme allemande s’impose comme un acteur majeur. Reste à voir si cette innovation séduira à grande échelle et ouvrira la voie à d’autres initiatives similaires.
L’e-Palette, navette autonome (et forcément électrique) de Toyota est un pas de plus dans le futur tel que nos anciens l’ont imaginé. Pas une voiture volante, certes, mais un véhicule multitâches qui s’adapte à toutes les situations.
Plongeons-nous dans nos souvenirs d’enfance : une BD, un film, un bouquin qui parle du « futur ». Les voitures volantes, on n’y échappe pas, les robots « intelligents », pareil, et les écrans omniprésents, idem. Et, le plus souvent, dans ce futur fantasmé, les gens ne se déplacent plus sur le plancher des vaches en voiture. Non, ils grimpent dans des véhicules autonomes, que l’on peut aménager comme on veut et à qui l’on peut demander d’aller n’importe où. C’est justement cette dernière case que Toyota vient cocher avec l’e-Palette.
crédit Toyota
D’abord utilisée sous forme de prototype lors des JO de Tokyo en 2021 comme vitrine du savoir-faire technologique du géant japonais, elle voit finalement le jour, « pour de vrai », d’abord au Japon, avant, peut-être, de conquérir le monde. Bien entendu, son prix prohibitif de 165 000€ en fait avant tout un véhicule à destination des villes connectées ou en court de « smartisation » qui devraient fleurir dans les 10 ans à venir.
Une architecture ultra-modulable
Assez bavardé sur le concept, l’idée, les motivations. Puisqu’elle va vraiment sortir, on peut parler de concret. Cette Toyota e-Palette mesure près de 5 mètres pour 2,65 mètres de haut et 2 mètres de large. De quoi proposer de beaux volumes à l’intérieur, le poste de conduite réduit et l’absence d’un imposant moteur thermique aidant. Plus que le volume, c’est surtout la polyvalence de l’e-Palette qui impressionne.
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Il s’agit en effet d’une véritable feuille blanche sur roues, permettant de la transformer à sa guise, en fonction de l’utilisation qu’on souhaite en faire : véhicule médicalisé, pop-up store ambulant, salon-taxi, pourquoi pas un coffee-shop ou simplement une malle XXL… En bref, on l’imagine bien transporter les patients d’une aile de l’hôpital à une autre, ou tout simplement les ramener chez eux, aller de l’aéroport à son hôtel dans un espace cosy, permettre à une boutique d’aller chercher des clients plutôt que de les faire venir ou faire de la livraison de colis.
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Le tout avec de quoi avaler les kilomètres. En effet, l’e-Palette est équipée d’une batterie de près de 73 kWh et d’un moteur électrique de 150 kW. Pas de quoi affoler les compteurs au Mans, mais une autonomie annoncée de près de 250 km. C’est correct pour une navette ! Et pour être vraiment utile jusqu’au bout, Toyota a pensé à la possibilité de transformer son e-Palette en générateur électrique si besoin.
100% autonome en 2027 ?
En introduction, j’ai parlé d’autonomie. Puis, plus tard dans l’article, j’ai mentionné le poste de conduite. Il ne s’agit pas d’une erreur de ma part, j’ai simplement pris un peu d’avance. En effet, pour le moment, l’e-Palette ne bénéficie que du niveau 2 de conduite assistée, lui permettant une belle autonomie mais nécessitant tout de même la présence d’un pilote. L’autonomie de niveau 4, qui permet de rouler vraiment sans chauffeur (sur des tronçons délimités et connus du véhicule) est prévue par Toyota d’ici 2027. C’est demain.
crédit Toyota
Pionnière de l’hybride quand personne n’y croyait, puis des « smart cities » avec sa Woven City, quand ce n’était qu’une idée lointaine, Toyota continue de nous donner des aperçus du futur avant tout le monde, cette fois avec une simple navette électrique que l’on pourrait bien voir (elle ou les modèles qui s’en inspireront) arpenter nos rues en nombre dès la prochaine décennie.
ECO MOTORS NEWS a eu les trois modèles Polestar – sobrement baptisés 2, 3 et 4 – entre les mains le temps d’un triple essai afin de comprendre pour qui, et pour quel usage, ils sont destinés.
Polestar 2, 3 et 4. (Crédit : ECO MOTORS NEWS)
Polestar, c’est une marque suédoise, fer de lance premium et électrique du groupe Volvo. En 2020, elle débarque sur le marché avec son premier modèle de série, la Polestar 2. Mais il faudra attendre longtemps avant de la voir débarquer chez nous à cause d’un imbroglio juridique avec une célèbre marque française aux chevrons qui trouvait que le logo de Polestar ressemblait trop auxdits chevrons. C’est donc en juin 2025 que la firme venue du froid a enfin posé ses roues dans l’Hexagone. Mais il s’en est passé des choses en 5 ans ! Depuis la sortie de la Polestar 2, les modèles 3 et 4 ont fait leur apparition au catalogue et, eux aussi, ils sont disponibles chez nous. L’histoire était trop belle pour qu’ECO MOTORS NEWS passe à côté et la rédaction a décidé de tester non pas un mais bien les trois modèles de Polestar ! L’occasion de dresser un comparatif basé sur nos ressentis et sensations derrière le volant de ces pépites électriques haut-de-gamme qui ont, le temps de notre essai, troquer le cercle polaire pour les pavés parisiens, le périphérique et les bois qui parsèment la petite couronne. À noter que les modèles essayés sont tous équipés du “Performance Pack” et embarquent la motorisation “Long range Dual motor”, soit la configuration la plus premium.
Polestar 2, l’urbain qui sort de l’ordinaire
Modèle de série inaugural de la marque, Polestar avait la lourde tâche de retranscrire, dès le départ, la philosophie de la marque : confort, sécurité, haut-de-gamme et plaisir de conduite. C’est plutôt réussi, avec une puissance de 476 chevaux et un couple de 740 Nm largement suffisants pour se sortir de situations parfois compliquées en ville – quand on sort d’un rond-point ou qu’on s’est trompé de file – et bien entendu sur autoroute. Car même si ce n’est pas sa mission de base, on ne doute pas que cette Polestar 2 n’aura pas de mal à avaler les kilomètres avec une autonomie annoncée de 568 km pas si éloignée de la réalité de notre essai, malgré plusieurs accélérations et décélérations gourmandes.
Malgré tout, le public visé est bel et bien urbain : le citadin qui souhaite s’offrir une “petite” berline – de 4,6 m tout de même – pour effectuer ses trajets du quotidien, mais qui aura assez de place pour emmener la famille en weekend. Là encore, promesse tenue. De la place, il y en a, que ce soit à l’avant, à l’arrière, ou dans le coffre de 407 litres avec les sièges relevés et 1 097 litres avec les sièges rabattus. L’habitacle est épuré, l’écran vertical de 11 pouces est assez grand pour tout gérer sans problème, mais se fond assez bien dans l’ensemble pour ne pas gêner. Il permet de tout régler ou presque dans le véhicule, offrant plusieurs options à chaque fois. De notre côté, on a beaucoup aimé pouvoir raffermir la sensation au volant ou sélectionner un mode “One Pedal” moins vif.
La colonne centrale, assez mastoc, peut plaire à ceux qui apprécient le côté “cocon” pour le conducteur, mais l’on a trouvé qu’elle nous faisait perdre un peu de confort. C’est d’ailleurs l’un de nos bémols lors de cet essai : la sellerie est un peu raide et ça se ressent après plusieurs heures de conduite. Enfin, le rayon de braquage de 11,5 m, s’il n’est pas ridicule, peut parfois s’avérer un peu élevé pour une voiture destinée à la ville. Tout cela est compensé par le mode “vitesse lente” qui, notamment pendant les manœuvres, s’avère très utile en limitant les accélérations trop importantes involontaires au démarrage (disponible sur toutes les Polestar).
En Bref :
Constituant l’entrée de gamme chez Polestar (à partir de 46 900€ tout de même), le Polestar 2 souffre forcément un peu de la comparaison avec les autres modèles du catalogue. Mais si l’on prend ses concurrents sur le marché des berlines urbaines, il propose l’un des meilleurs rapports qualité/prix. Surtout, le 2 est pratique, ultra-personnalisable, propose un grand plaisir de conduite et se faufile plutôt bien entre les boulevards et nationales.
Fiche technique (modèle essayé) :
Transmission : intégrale (Dual Motor)
Puissance : 350 kW / 476 ch
Couple : 740 Nm
0–100 km/h : 4,2 s
Vitesse max : 205 km/h
Capacité de remorquage : jusqu’à 1 500 kg
Batterie : lithium-ion 400 V, capacité 82 kWh
Autonomie WLTP : 568 km
Recharge rapide jusqu’à 205 kW : 10 % – 80 % en 28 min
Longueur : 4 606 mm
Largeur rétros inclus : 1 985 mm
Hauteur : 1 473 mm
Empattement : 2 735 mm
Jantes : Performance 20″
Prix : 63 300 €
Polestar 3, le SUV du (très) haut du panier
Spoiler alert : c’est notre modèle préféré. C’est aussi le plus cher. De là à dire qu’on a des goûts de luxe chez ECO MOTORS NEWS, il n’y a qu’un pas. Et un pas, c’est ce qu’il nous a fallu pour tomber sous le charme de ce SUV aux lignes acérées. Avant même de mettre le pied au plancher, on a adoré ce design très élégant, avec des lignes taillées au couteau et des courbes voluptueuses. Le détail qui tue ? L’aileron sur le capot, “pour l’aéro” nous dit-on chez Polestar. Aérodynamique ou frime, peu importe, c’est très joli et ça nous suffit.
Au volant maintenant. Une fois n’est pas coutume, on commence par les bémols. Ou plutôt, le bémol, au singulier : l’autonomie. On nous annonce 563 km WLTP et après seulement une heure de conduite en ville, un peu de route nationale et quelques accélérations pour voir ce qu’il avait dans le ventre, le SUV avait déjà perdu plus de 5% de batterie. Certes, ça nous donnerait une autonomie entre 480 et 500 km, donc pas si éloignée de celle annoncée, mais sur autoroute, ça pourrait descendre encore un peu plus…
Voilà pour le négatif. Le positif maintenant : tout le reste. À l’intérieur, comme sur les autres modèles de la marque, tout est réglable et personnalisable depuis l’écran central. Avec, en bonus ici, un système audio signé Bowers & Wilkins – du très haut standing – et des dizaines d’options pour personnaliser son expérience. En choisissant le mode studio, on avait l’impression que Johnny Cash était avec nous dans la voiture. Bluffant. Et s’il était vraiment sur la banquette arrière, il aurait certainement souligné qu’il avait beaucoup de place pour ses jambes ! En effet, pour le confort, c’est 10/10, notamment la qualité des assises, l’ergonomie, et la colonne centrale qui est plus basse et moins imposante, permettant d’ouvrir un peu l’habitacle.
Côté conduite, c’est du haut niveau, la voiture est réactive, au niveau des pédales comme du volant, elle paraît beaucoup moins lourde que ses 2,6 tonnes, et ses grandes dimensions – près de 5 mètres de long pour plus de 2 m de large rétros inclus – ne se sentent pas quand on conduit, à part les avantages liés à l’espace intérieur.
En Bref :
C’est la plus chère, mais ce n’est ni la plus puissante, ni la plus compacte, ni celle qui a la plus grande autonomie. Alors, pourquoi est-ce que c’est notre favorite ? Pour sa polyvalence, d’une part, son confort, son agrément de conduite – sans exagérer, je me sentais plus reposé après avoir conduit – et une puissance largement suffisante de 517 chevaux pour 910 Nm de couple. En résumé, elle fait tout (très) bien. Mention spéciale au système audio Bowers & Wilkins, vraiment un coup de cœur. Le SUV familial idéal ?
Fiche technique (modèle essayé) :
Transmission : intégrale
Puissance : 380 kW / 517 ch
Couple : 910 Nm
0–100 km/h : 4,7 s
Vitesse max : 210 km/h
Capacité de remorquage : jusqu’à 2 200 kg
Batterie : lithium-ion 400 V, capacité 111 kWh
Autonomie WLTP : 563 km
Recharge rapide jusqu’à 205 kW : 10 % – 80 % en 30 min
Longueur : 4 900 mm
Largeur rétros inclus : 2 120 mm
Hauteur : 1 614 mm
Empattement : 2 985 mm
Jantes : 22″ Performance
Prix : 91 800 € TTC
Polestar 4, le puissant coupé flambeur
Le 4 est le dernier venu au catalogue Polestar, en attendant la Polestar 5. Il s’agit d’un grand SUV coupé selon la marque mais, visuellement, il nous paraît plus proche d’une berline familiale. Familiale parce qu’avec ses 2,14 m de large et 4,84 m de long, c’est un beau bébé avec beaucoup de place à l’arrière malgré un toit plongeant qui peut raser la tête des passagers les plus grands. C’est surtout la plus puissante des trois modèles à notre disposition, puisqu’elle libère 544 chevaux. C’est d’ailleurs ce que l’on a préféré lors de notre essai : les départs arrêtés. Avec le mode sport, on décolle, on s’envole, et on a vraiment un 0 à 100 km/h en moins de quatre secondes qui nous met des papillons dans le ventre.
Côté design extérieur, c’est plutôt classique, très “Volvo” dans l’esprit : épuré, élégant, simple et efficace. Jusqu’à ce que l’on fasse le tour et que l’on se retrouve “au cul” de la voiture. Pas de lunette arrière ! À la place, une caméra qui renvoie l’image dans l’écran qui sert de rétroviseur intérieur. Ça trouble un peu au début, puis on s’y fait, puis on adore.
Les écrans d’ailleurs, c’est un autre point fort de la Polestar 4. Horizontal, l’écran central de 15,4 pouces en impose mais ne vient gêner ni la conduite, ni la concentration. Celui du tableau de bord s’intègre parfaitement au cockpit et l’affichage tête haute est ultra-lisible. Le confort est au rendez-vous, tout comme les matériaux premium, dont une grande partie est recyclée, clin d’œil écolo appréciable.
La bonne surprise, c’est le rayon de braquage de 11,64 m. Ça paraît beaucoup mais c’est beaucoup moins que les 12,13 m du Tesla Model Y 2025 par exemple et ça permet de ne pas avoir la goutte au front au moment d’entrer dans un parking. Si on ajoute à cela une batterie de caméras à 360° et d’aides à la conduite (présentes également sur les autres modèles mais particulièrement pratique sur cette belle bête qu’est la Polestar 4), on en oublierait presque ses dimensions XXL.
Et on dit “presque”, parce qu’en réalité, 2,13 m de large, c’est beaucoup. Et c’est l’un de nos bémols puisqu’on perd forcément un peu en praticité. Autre point négatif, la visibilité. Attention, rien de dangereux, mais la structure de la voiture prend beaucoup de place, notamment à la gauche du conducteur, le forçant à faire un peu de gymnastique dans certaines situations.
En Bref :
La Polestar 4 est le chaînon manquant entre la berline urbaine Polestar 2 et le SUV familial Polestar 3. En prenant un peu des deux mondes, ce SUV coupé/grande berline saura séduire les amateurs de puissance, de confort et de technologie. Mais aussi les consommateurs qui veulent se démarquer en possédant une voiture unique en son genre et, on le rappelle, sans lunette arrière !
Le Salon de l’automobile de Lyon 2025 se déroulera du 24 au 28 septembre. Organisé tous les deux ans en alternance avec le Mondial parisien, il s’est imposé comme le deuxième rendez-vous incontournable de l’automobile en France. Après une édition 2023 réussie, ce millésime 2025 est placé sous le signe des nouveautés, notamment électrifiées, et des essais.
Le centre Eurexpo de Lyon s’apprête à accueillir, du 24 au 28 septembre, l’édition 2025 du Salon de l’automobile de Lyon. En tout, 57 constructeurs sont attendus et présenteront, sur près de 50 000 m2, leurs nouveautés, parfois dévoilées pour la première fois au public français, parfois dévoilées pour la première fois tout court, et parfois même dévoilées en avant-première. Un salon interactif qui met le public au cœur de son fonctionnement puisque lors de la dernière édition, en 2023, près de 400 voitures étaient disponibles à l’essai et on en attend au moins le même nombre cette année.
Crédit : GL Events
Le Salon de l’automobile de Lyon 2025 s’articule autour de sept “univers” : véhicules d’occasion, utilitaires, sport automobile, van life, services et accessoires, écomobilité et véhicules neufs. Bien entendu, ce sont ces deux derniers qui nous intéressent le plus mais la rédaction prendra bien entendu le temps de faire le tour de tous les stands. Car, oui, ECO MOTORS NEWS sera sur place, dès la journée presse du 23 septembre ! En attendant, voici un aperçu des nouveautés annoncées et/ou attendues, même si nous ne sommes pas à l’abri de surprises… Pour ça, il faudra attendre le jour J.
Les voitures françaises en force au Salon de l’automobile de Lyon
Capitale des Gaules oblige, le Salon de l’automobile de Lyon va forcément faire la part belle aux voitures nationales. Ainsi, DS va mettre en avant son nouveau fer de lance, la grande berline haut-de-gamme/SUV coupé électrique N°8 sur laquelle la marque mise beaucoup. La firme va également dévoiler en avant-première la N°4 restylée.
Côté Alpine, c’est le nouveau SUV A390, présenté en mai dernier à Dieppe, qui fera son premier bain de foule. Après le bon accueil réservé à la citadine vitaminée A290 dont les ventes sont plutôt correctes sur ce segment de niche, ce sera l’occasion de confirmer la popularité d’Alpine sauce électrique avec un deuxième modèle positionné sur un marché beaucoup plus bouché, celui des SUV électriques haut-de-gamme.
Crédit : Alpine Cars
Chez Peugeot, on attend surtout la présentation, qu’on imagine en grande pompe, de la nouvelle e-208 GTI, quand Citroën mettra surtout en lumière les C3 et C5 Aircross. Enfin, Renault sera présente avec la Clio 6 en vedette, déjà présentée à Munich il y a quelques jours.
Les constructeurs du Monde entier présents à Lyon
Bien entendu, il n’y a pas que les constructeurs français qui viendront présenter leurs nouveautés électrifiées à Lyon. Les mastodontes seront là, Tesla avec la version Performance de son Model Y, et BYD qui peinant encore à écouler ses voitures 100% électriques en Europe, a décidé de miser sur la Seal 6 hybride. Toujours au rayon des géants, Volkswagen, déjà très actif à Munich au début du mois, prendra également beaucoup de place à Lyon avec notamment le nouveau T-Roc et la version, encore camouflée, de son ID.Polo.
Crédit : Volkswagen
De l’autre côté de l’Atlantique, Jeep compte présenter au public français son nouveau Compass, un SUV compact dans lequel la marque fonde beaucoup d’espoir, qui sera disponible en électrique et en hybride. Cadillac, mythique firme de Détroit, risque de choquer son monde avec deux monstres 100% électriques : le Lyriq, que l’on connaît déjà, et le Vistiq, encore plus massif, dépassant les 5 m de long et les 2 m de large.
Et le Japon alors ? Eh bien la belle berline Lexus ES fera sa première apparition sur le sol français, tout comme la version améliorée du SUV RZ. Le Salon de l’automobile de Lyon sera également l’occasion de voir en chair et en os la nouvelle Mitsubishi Eclipse Cross 100% électrique, ainsi que la version, elle aussi 100% électrique, du mythique pick-up D-Max de chez Isuzu.
De Munich au Salon de l’automobile de Lyon, il n’y a qu’un pas
Si ECO MOTORS NEWS a eu la chance de se rendre au salon IAA Mobility de Munich début septembre, ce n’est pas le cas de tout le monde. Pas de panique, le Salon de l’automobile de Lyon pourra servir de séance de rattrapage. La Clio 6, comme dit plus haut, fera ses premiers pas en France, les impressionnants concepts Skoda Vision O et Audi Concept C seront de la partie, tout comme la Xpeng P7+ et les nouveautés très prometteuses de chez Opel.
Enfin, il y a des modèles qui ne sont pas à proprement parler des nouveautés, mais que l’on a tout de même hâte d’approcher – et d’essayer ? – notamment le spectaculaire SUV Lotus Eletre et le déjà culte Tesla Cybertruck. Et, qui sait, on passera peut-être une tête dans L’espace prestige et la Zone Hypercars qui, même s’ils abritent principalement des thermiques, vaudront le détour avec la présence d’Aston Martin, Bentley, Ferrari, Lamborghini, Lotus, Maserati, McLaren et Porsche. De quoi s’en mettre plein les yeux !
La Semaine européenne de la mobilité se tient du 16 au 22 septembre 2025. Elle vise à encourager citoyens, associations, entreprises et collectivités à adopter des modes de déplacement plus durables. Cette édition met l’accent sur « La mobilité pour tous », thème qui interpelle sur l’accessibilité, la sécurité, le coût et l’inclusion pour chaque usager.
Semaine européenne de la mobilité 2025 : un panneau piéton et vélo illustrant les transports durables et accessibles pour tous.
Depuis sa création en 2002, la campagne organise des actions concrètes dans plusieurs pays européens. Elle inclut la Journée sans voiture et de nombreuses initiatives locales pour encourager les transports publics, la marche, le vélo et le covoiturage.
Un thème : La mobilité pour tous
Cette année, le focus est mis sur l’inclusion et l’accessibilité. Il s’agit de rendre les transports plus sûrs, abordables, adaptés aux personnes âgées ou handicapées, et d’améliorer les services numériques. Par exemple, Transdev renforce l’accessibilité pour les malvoyants en France avec ses outils d’aide à la mobilité.
Des initiatives locales variées
Partout en France, des actions sont programmées : transports publics à tarif réduit ou gratuits, rues fermées à la circulation, balades à vélo, expositions et visites de sites liés aux transports. À Seine Grand Orly, les équipes se rendent dans plusieurs gares pour informer le public et faire découvrir les coulisses du tram T9.
Pourquoi cette semaine compte
D’abord, elle permet de sensibiliser sur l’impact environnemental de la mobilité et sur la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ensuite, elle offre un laboratoire d’expérimentation. On peut y tester les solutions, observer ce qui fonctionne, et amplifier celles qui montrent un vrai bénéfice pour la société. Enfin, elle favorise le vivre-ensemble urbain : moins de bruit, moins de pollution, plus de sécurité, plus de confort pour tous.
Comment participer ?
Toute personne ou organisation peut proposer un projet : une journée sans voiture, un atelier, un défi mobilité, une initiative permanente déjà engagée. Inscrire une action permet de bénéficier de visibilité, de ressources, de soutien pour faire changer les habitudes.Les prix nationaux de la mobilité encouragent les projets exemplaires.
La Semaine européenne de la mobilité reste une occasion clef pour repenser nos déplacements. Notamment pour faire évoluer les politiques publiques, et pour engager chacun vers un quotidien plus durable.
Née comme un coupé emblématique de l’automobile sportive sauce japonaise dans les années 80, la Mitsubishi Eclipse est désormais un monospace/SUV aux lignes plus sages qui se décline désormais en 100% électrique… à la française !
C’est à la fin des années 1980 que la Mitsubishi Eclipse voit le jour. À l’époque, c’est un coupé racé dont la puissance peut grimper jusqu’à 200 chevaux, très apprécié des modificateurs de voitures et autres bricoleurs-débrideurs. La version 1995 de la petite japonaise se paiera même le luxe de devenir une star de ciné, pilotée par Paul Walker dans la saga Fast and Furious, arborant une livrée vert pétant et quelques vitamines sous le capot. Le coupé glanera également plusieurs victoires sur circuit et en rallye. Mais en 2017, à Genève, à la surprise générale et en plein boom des SUV, Mitsubishi dévoile l’Eclipse Cross. Et ici, “Cross” n’évoque pas un quelconque esprit de course mais bien “crossover” puisqu’il s’agit… d’un SUV ! L’objectif ? Reconquérir le cœur des consommateurs européens avec un véhicule familial et hybride tout en conservant un nom mythique. En 2025, c’est une nouvelle étape qui est franchie par le constructeur aux diamants, puisque l’Eclipse Cross hybride va disparaître au profit d’une version 100% électrique dont la ressemblance avec une autre icône automobile, bien française cette fois-ci, est frappante.
Crédit : Mitsubishi
Un SUV japonais… made in France
L’Eclipse Cross ressemble (vraiment) beaucoup au Scénic. Pourquoi ? Car, ce n’est pas un secret, il est l’enfant issu d’un mariage de raison : l’alliance industrielle entre Renault, Nissan et Mitsubishi. Ainsi, le nouveau SUV électrique du constructeur japonais sera fabriqué… en France ! À Douai, plus précisément, sur les lignes Renault, expliquant ainsi sa ressemblance avec le célèbre monospace/SUV français. Même si, en faisant preuve de bonne foi, on lui trouve tout de même quelques marqueurs identitaires propres : une face avant légèrement retravaillée et une signature lumineuse signature de la marque à l’arrière.
Crédit : Mitsubishi
Outre la ressemblance en termes de design, l’Eclipse Cross affiche également des dimensions quasi identiques au Scénic électrique, avec un peu moins de 4,50 m de long, le plaçant dans la catégorie des SUV dits “compacts”, et un peu plus de 1,85 m de large, le rendant plutôt maniable. Des similitudes dûes au fait que le nouveau SUV électrique Mitsubishi et le best-seller de chez Renault partagent également la même plateforme CMF-EV.
Le Mitsubishi Eclipse Cross promet 600 km d’autonomie
Côté performances, l’Eclipse Cross ne propose pour le moment qu’une seule motorisation de 160 kW, soit 220 chevaux. Une autre version, un peu moins puissante, devrait être proposée dans le courant de l’année prochaine, pour un tarif qu’on imagine moins élevé. Là où la promesse est la plus alléchante, c’est dans le plancher, avec une batterie de 87 kWh qui affiche une autonomie de 600 kilomètres WLTP et annonce la possibilité d’une recharge rapide jusqu’à 150 kW.
Crédit : Mitsubishi
À l’intérieur, c’est quali. Des sièges coutures apparentes, de beaux matériaux, un “cockpit” connecté et ergonomique, des écrans qui se fondent dans le décor et une sobriété appréciable. Surtout, on note l’installation audio signée Harman Kardon, qui permettra aux plus nostalgiques de se passer en boucle la bande originale de Fast & Furious… Même si, bridée à 170 km/h, cette Eclipse électrique 2025 ne risque pas d’exploser les records de vitesse.
Crédit : Mitsubishi
Reste à savoir à qui profite l’arrivée de l’Eclipse Cross sur le marché européen ? Pour Renault, c’est simple : faire tourner son usine. Pour Mitsubishi, il s’agit de se positionner sur un marché stratégique tout en limitant les coups industriels d’une part, mais aussi de recherche et développement puisqu’il n’y a pas de nouvelles plateforme à développer. On attend désormais de savoir comment le nouveau SUV franco-japonais arrivera à se différencier de son concurrent et cousin germain le Scénic et ça, seul le temps – et un essai – nous le dira.